mercredi 16 décembre 2009

Un dernier petit clin d’œil en 2009

Mon Amerloque bien-aimé et notre fille adorée se joignent à moi pour vous souhaiter du fond du cœur un Noël des plus joyeux plein d’amour et de tendresse, ainsi qu’une nouvelle année éblouissante remplie de santé, de bonheur, de rires, de chaleur et de sérénité. Puissent vos rêves les plus chers se concrétiser et vos projets les plus fous voir le jour en 2010!

Ce billet sera le dernier de l’année en cours et je n’ai vraiment pas de raison élégante pour expliquer mon manque de temps, sauf que je suis encore et toujours à la dernière minute et que le temps des fêtes est VRAIMENT à nos portes! D’une année à l’autre, je me dis que je serai mieux organisée, mais c’est impossible. Franchement, à mon âge, on croirait que je pourrais me prendre en main et arriver au 24 décembre en même temps que tout le monde, non? Enfin, on n’apprend pas à une vieille guenon à faire de nouvelles grimaces et je crois bien que je serai TOUJOURS la dernière à m’asseoir à la table des convives! ;)

Cependant, j’ai pris le temps de me ranger du côté de l’enfance. En fait, j’ai habillé mon esprit, mon âme et mon cœur aux couleurs de Noël et ai décidé de me laisser aller à l’euphorie qu’apporte la joie. Je crois bien avoir fait la paix avec mes préoccupations tout en permettant aux couleurs de ces fêtes de venir alléger certains fardeaux. L’enfant en moi veut être heureux et c’est lui que j’ai choisi d’écouter. C’est maman et papa qui sont contents d’apprendre cette nouvelle : je le sais, puisque je les entends chanter dans mon cœur en cette saison des plus lumineuses…


Joyeux Noël et bonne année, mes chères âmes virtuelles! Je vous reverrai ici (enfin, je l'espère bien) et sur vos propres blogues (ça, c'est certain!) en 2010!

vendredi 11 décembre 2009

Je ne devrais VRAIMENT pas être ici...

Mais je vous aime tellement que je n'ai pas le choix...

Quelques petites lignes pour partager certaines photos que j'ai prises durant la tempête de neige qui nous est tombée dessus... Rafales, bourrasques, vents assez puissants pour écorner les bœufs du voisin, neige folle, paysages délirants et animaux fascinants.

Je me suis évadée pendant quelques jours au chalet, histoire de m'alléger le cœur que j'ai un peu gros en cette période du temps des Fêtes, compte tenu du récent décès de ma maman. Normalement, j'adore cette période de l'année, mais je ne parviens pas à me défaire de certains souvenirs qui me font à la fois rire et pleurer. Alors, hop au chalet, dans cette folie d'une blancheur éclatante et retour au bercail dès lundi pour affronter le travail et ses échéances toutes plus débilitantes les unes que les autres, la confection des délices de Noël, le magasinage, le plaisir d'envelopper les cadeaux, les cartes de souhait et ainsi de suite. Avec l'aide de ma fifille et de mon Amerloque, j'ai décoré la maison pour célébrer ce temps de réjouissances avant ma petite évasion et par conséquent, il m'en reste un peu moins à faire...

Voici donc ces photos et j'espère de tout cœur qu'elles vous plaîront, surtout à mes nouveaux amis et cousins français qui semblent tant aimer la neige! Je vous offre aussi le merveilleux poème de Nelligan chanté par notre cher Claude Léveillée. Prenez le temps d'en savourer toutes les paroles, toutes les images et toute cette si belle musique!

Bon week-end à vous tous et je ne vous reviendrai probablement qu'une seule fois avant les Fêtes... Vous me manquez déjà!












mercredi 2 décembre 2009

Un autre petit clin d'oeil rapide!

Avant de courir comme une vraie queue de veau (il faut dire que la journée s'annonce mal... On gèle, les routes sont glissantes et ce, même s'il n'y a pas un flocon de neige qui ait daigné se montrer le bout du nez, et je dois me rendre au centre-ville de Toronto et vaincre le maudit trafic de caca... Chose qui n'arrive pas souvent, Dieu merci, puisque je ne dois compter qu'exactement huit pas pour me rendre au bureau... :-), je voulais partager la blague qui suit avec vous tous, puisqu'elle m'a fait rire aux larmes. Et en passant, si certain(e)s d'entre vous exercez le métier d'avocat(e), ben, euh, s'cusez-la! :D


À la porte du Ciel, un type furieux se présente devant Saint-Pierre.
- Mais bon sang, qu'est-ce que je fais là! hurle-t-il. Regardez-moi
j'ai 45 ans, je suis en pleine forme, je ne bois pas, je ne fume pas. Hier soir, je me couche bien sagement dans mon lit et voilà que je me retrouve au ciel! C'est certainement une erreur!

- Eh bien! ce n'est jamais arrivé, mais enfin je vais vérifier, répond St-Pierre, troublé. Comment vous appelez-vous?

- Houde. Jean-Paul Houde.
- Oui... Et quel est votre métier?
- AVOCAT.
- Oui... Ah, voilà, j'ai votre fiche. Houde Jean-Paul, ''AVOCAT''...
Eh bien, Monsieur Houde, vous êtes mort de vieillesse, c'est tout.

- De vieillesse? Mais enfin, ce n'est pas possible, je n'ai que 45 ans!!!

- Ah moi, je ne sais pas, Monsieur Houde. Mais on a fait le compte de toutes les heures de travail que vous avez facturées à vos clients et ça donnait 123 ans!

Bonne journée, mes coeurs virtuels et s'il fait froid chez vous, restez bien au chaud! En parlant de froidure, voici une photo prise par mon Amerloque en février dernier, au chalet, alors que je me promenais avec Cinnamon, notre canine d'amour... À bien y penser, s'ennuie-t-on vraiment de la neige? ;)





lundi 30 novembre 2009

Un petit clin d'oeil d'humour, en passant...

Oui, oui, je sais... Je ne devrais pas être ici à écrire sur mon blogue, mais que voulez-vous? Je suis incapable de me passer de vous et de partager mes joies, mes peines, mes craintes, mes petits bonheurs, enfin, toute ma vie quoi!

Bien que je sois absolument débordée, comme vous tous d'ailleurs, j'en suis convaincue, je ne pouvais pas m'empêcher de vous présenter les résultats d'un sondage des plus intéressants. Pour ceux et celles qui ne lisent pas l'anglais, j'ai résumé le texte au bas de l'image.



Donc, au cours d'un récent sondage, on a demandé aux canadiens s'ils croyaient que trop d'étrangers habitaient leur pays.
18 % ont répondu OUI et on voit bien ce que les 82 % ont dit...

Rions peu, mais rions mieux, mes amis! Après tout, et comme a si bien dit Malcom De Chazal : Comme une pile électrique, l'organisme se charge par les contrariétés et se décharge par le rire... :D

vendredi 27 novembre 2009

En ces temps de crise économique…

- Les boulangers ont des problèmes croissants.

- Chez GM, la direction fait marche arrière. Les salariés débraient.

- Chez Hydro-Québec, les syndicats sont sous tension.

- Les bouchers sont obligés de couper dans le gras.

- Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce. Ils en ont assez de se faire plumer.

- Pour les poseurs de céramique, cette crise est une tuile de plus.

- Les potiers en ont ras le bol.

- Les éleveurs de chiens sont aux abois.

- Les brasseurs sont sous pression.

- Les cheminots menacent d'occuper les locos. Ils veulent conserver leur train de vie.

- Les gardiens de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.

- Les pédicures travaillent d'arrache-pied pour de faibles revenus.

- Les ambulanciers ruent dans les brancards.

- Les pêcheurs haussent le ton.

- Et enfin... Les prostituées sont dans de beaux draps!... ;)

(Merci, ma Mary-Lou que j’aime tant, en direct d’Italie!)
Je n’ai pas pu résister à cette grande tentation de vous faire rire!
Cependant, pour me faire pardonner ces calembours impayables, voici quelques photos apparemment authentiques. Elles ont été prises dans la cour arrière d’une dame qui demeure à Jasper, en Alberta. Personnellement, je n’ai plus aucun doute : Bambi et Panpan existent vraiment!










N’est-ce pas qu’elles sont absolument adorables, ces photos?

En passant, je profite de l’occasion pour vous faire savoir que je n’écrirai pas aussi fréquemment que d’habitude au cours des semaines à venir. Mais, n’oubliez surtout pas que je vous aime fort et que je pense à vous tous les jours, malgré cette période des plus occupées (projets dotés d’échéances débiles, cours de danse que nous donnons et suivons, les plus récents exploits de ma fifille adorée, le train-train quotidien et le temps des fêtes qui est au seuil de nos portes).

Bonne fin de semaine, mes biches et mes loups! Puissiez-vous toujours avoir de l'amour à partager, de la santé à revendre et des fleurs d'amitié à cultiver dans votre jardin! :-)

vendredi 20 novembre 2009

On ne peut vivre sans elle...

Elle se présente sous diverses formes. Classique, contemporaine, brillante, lumineuse, envoûtante, ensorcellante, inoubliable, bruyante ou presque silencieuse.

Elle marque parfois les moments les plus importants de notre vie, qu'il s'agisse du premier amour, du premier baiser, d'un échange de regards, d'un coeur qui bat trop vite ou de l'inévitable chagrin d'amour.

Elle nous trotte souvent dans la tête et il est souvent impossible de s'en défaire, car quand elle prend racine, elle ne nous quitte pas de sitôt.

Je ne voulais n'en choisir qu'une, mais j'en suis incapable. Comme il y en a des milliers dans ma petite cervelle, je suis fière de ne vous en présenter que trois!

Faites-moi part de celles qui vous ont accompagnés dans les moments les plus mémorables de votre vie. Je suis curieuse, car à mon humble avis, nous sommes le reflet de ce qu'elle projette...

Eh oui! On ne peut rien vous cacher : il s'agit bel et bien de la musique! ;)

Bonne écoute!







lundi 16 novembre 2009

Déception...

Comme elle était encore terrassée par Madame La Truie, ma fifille adorée n'a malheureusement pas pu se rendre au Metro Convention Centre pour les auditions de So You Think You Can Dance (Canada) qui ont eu lieu samedi dernier. Pourtant, elle était fin prêtre à donner cette audition contrairement à l'année dernière, quand elle ne se sentait pas tout à fait sûre de sa chorégraphie. Décidément, la chance ne luit sourit pas ces temps-ci, mais elle est d'un optimisme étonnant, ma Cocotte! Elle m'a assurée qu'elle mettrait au point un numéro qui emballerait la galerie au printemps prochain (je crois que les prochaines auditions se dérouleront en mai 2010) et a dû me consoler, puisque c'est moi qui était déçue pour elle, pour toutes les heures qu'elle a mises à peaufiner sa danse, pour tous ces rêves qui doivent encore attendre... Ma fille qui me console... Le monde à l'envers, quoi!... Mais, après tout, peut-être pas...

Cependant, voici une photo du plus récent spectacle qu'elle a donné au Living Arts Centre en octobre dernier. Ceux et celles qui me lisent depuis un petit bout de temps savent qu'elle danse de façon professionnelle et qu'elle a été acceptée par une des troupes les plus prestigieuses de la province. Par ailleurs, elle a également dansé sur la scène du célèbre Radio City Music Hall avec les Rockettes de New York en 2007 alors qu'elle n'avait que 18 ans!... Si vous êtes intéressés par cette prouesse, allez consulter mes archives de 2007 (le lundi 29 octobre - Ma fille LIVE ON BROADWAY!) Fiers, fiers, les vieux parents!

Enfin, pour en revenir à cette photo, elle a été prise à la suite d'un des numéros qui symbolisait le respect qu'ont ces danseuses à l'endroit des autochtones de notre pays, et avec raison d'ailleurs! Chorégraphié par la responsable de la troupe (première à droite - assise - rangée du bas), ce numéro n'a laissé aucun spectateur indifférent et en fait, je crois qu'il n'y avait pas un seul oeil sec dans la salle.

Il faut savoir que Kim, la responsable, est une jeune dame qui a déjà fait deux embolies au cours de sa courte vie, mais qui a pris le taureau par les cornes et a décidé de former cette troupe de danse. Par ailleurs, les recettes de ce spectacle ont été remises à une entreprise qui soigne les personnes atteintes de toutes formes de cancer par des méthodes naturelles, la maman de Kim étant en rémission d'un tumeur cancéreux au cerveau depuis maintenant plus de deux ans, après avoir suivi ce régime de médecines douces.

Je ne peux malheureusement pas afficher le numéro en question, puisqu'il est soumis aux droits d'auteur. Cependant, voici la photo et la musique... Cette chanson qui veut réellement TOUT dire quand on parle d'amitié, de solidarité et d'espoir. Cette chanson qui transcende toutes les frontières et qui nous fait interroger les mouvements secrets de nos coeurs.

Tout ça pour vous dire que mon conjoint, notre fille et moi nous portons beaucoup mieux... Et que je ne pourrai probablement pas écrire ici ou ailleurs avant quelques jours, puisque j'ai énormément de pain sur la planche (je dois rattraper le temps perdu...) et que de plus, je fais face à des échéances toutes plus débilitantes les unes que les autres. Mais, je ne me plains pas... De quoi me plaindrais-je, d'ailleurs, puisque vous faites partie de ma vie?

Bonne semaine, donc, mes chères âmes virtuelles!

Ma fille - Deuxième rangée - La première beauté debout, à droite
(qui, d'ailleurs, vous a tous laissé un petit mot de remerciement dans la section des commentaires de mon billet précédent.) :-)

Et maintenant, place à la musique...
Prenez bien les cinq minutes qu'il faut pour écouter, voir et ressentir ce chef-d'oeuvre, et imaginez le son d'une vingtaine de souliers à claquettes qui l'accompagnent. Ça va vous remuer le coeur, je vous en passe un papier! ;)


samedi 14 novembre 2009

Mise à jour sur cette tigresse...

La vache est revenue... Ou la truie... Ou la tigresse...

Je ne sais vraiment plus comment la nommer, cette grippe qui ne sait pas quand l'heure de quitter ses hôtes est venue! Bien qu'il ne s'agisse que d'une petite rechute (3 degrés de fièvre pour moi, une bronchite pour ma fille et des nausées pour mon conjoint), je vous laisse pour le week-end et vous en souhaite d'en passer une bien agréable! Et puis, tiens ; je n'ai pas pu résister... Bonne écoute!


jeudi 12 novembre 2009

En vrac, comme ça, parce que ça va un peu mieux et que je vous aime...

Tout d’abord, je vous remercie toutes et tous du fond du cœur, personnellement et au nom de ma petite famille, pour vos bons vœux de prompt rétablissement, vos commentaires chaleureux, votre humour décapant et vos merveilleux sourires . C’est incroyable à quel point l’amitié, quelle soit réelle ou virtuelle, peut apporter tant de réconfort et soulever toutes les montagnes, même celles qui sont parcourues par Madame La Truie!

Évidemment, il nous reste des séquelles comme une toux tant grasse que persistante, quelques courbatures qui reviennent nous rendre visite pour nous rappeler qu’elles ne nous ont pas tout à fait quittés, des nez qui coulent et des fièvres qui fluctuent, mais nous reprenons du poil de la bête et avalons une quantité industrielle de notre thé «magique», parfois arrosé de whisky-maison pour éloigner ces vilains maux.

Nous nous en donnons aussi à cœur joie dans la photographie, une des nombreuses passions que mon Amerloque et moi partageons depuis bien des lunes, puisque quand on est malade, on travaille moins, pas vrai? Voici donc une palette de photos que nous avons croquées et que nous vous offrons en guise de reconnaissance pour tant de gentillesse de votre part. Elles sont aussi accompagnées de petites légendes qui proviennent de mon cerveau encore grippé, mais qui, je l'espère, sauront vous divertir.

Comme vous le savez sans doute déjà, je suis totalement fanatique des animaux et voilà pourquoi la plupart des images qui suivent ont pour sujet ces amis sans lesquels ma vie n’aurait aucun sens.

So, here we go!
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir... ;)

Hé, les gars, vous avez entendu? Ils ont la H1N1 ici!
On est mieux de s'envoler!


Une vraie maison de fous, ici... Voilà pourquoi je me promène la tête en bas! À propos, où sont passées mes noix?


Descend de ton arbre, bébé! J'ai trouvé tes noix!

On s'en fout des noix, hein?
BECAUSE I'm a frog, you're a frog, kiss me... :D


Tiens! Je l'avais oubliée, celle-là qui, soit dit en passant, a été prise par ma fifille adorée. Elle aurait dû paraître dans mon billet du 22 septembre dernier sous le titre de Poésie risquée, mais bon... Alors, quand je vous disais que notre Cinnamon n'a PAS DU TOUT aimé la Bobette du chalet... ;)


Ouvrez la porte, bordel! Les écureuils, crapauds
et compagnie nous attendent!


Hé, clisse, kessé ça? (Jazz, notre félin à la langue québécoise)...

Je suis le plus beau des matous et de plus, on déguste mon nom partout au monde, puisque mes parents m'ont appelé Chablis!


Peut-être, mais MOI, je suis le Roi, le Pacha, le Tsar, le Big Cheese, quoi!


M'avez-vous bien compris, là? Oups, je vais devoir visiter le dentiste! Tartre, quand tu nous tiens!



Et enfin, ces deux photos aux couleurs célestes qui ont été prises vers 17 h, aujourd'hui. Un reflet de l'espoir, un clin d'oeil de ma maman nous affirmant que tout rentrera bientôt dans l'ordre...
«Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre.» Dostoïevski

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une merveilleuse fin de semaine remplie d'amour, de bonheur, de tendresse et de SANTÉ!
Quant à moi, je vais me reposer au cours de trois prochains jours, question de retrouver ma joie de vivre qui s'est un peu éteinte avec la visite de la truie maudite... À bientôt, mes ami(e)s, et prenez bien soin de vous! ;)


mercredi 11 novembre 2009

Pour changer le mal de place...

Si vous avez lu ma réponse à vos charmants commentaires laissés sur mon billet précédent, vous savez que mon Amerloque et moi-même sommes atteints de la grippe, gracieuseté de Madame La Truie, cette sans-manières aux yeux porcins... Cependant, je suis des plus heureuses et soulagées de vous apprendre que notre fifille adorée se porte beaucoup mieux et qu'elle a retrouvé son sourire (un peu faible, mais néanmoins resplendissant) ainsi que l'éclat que projette normalement ses beaux grands yeux de biche.

La fièvre s'élève, ma tête éclate, mais mon coeur a été remué par ce clip que ma copine Mary-Lou, mon exilée en Italie, (MERCI, BELLISSIMA ET CARISSIMA - JE T'ADORE!) m'a transmis il y a quelques minutes. Je sais que cette chanson a été présentée sur tous les tons et par tout le monde, qu'elle a été ressassée, rabâchée, répétée à mourir, mais en voici une version digne d'admiration. Une version qui m'a fait verser des larmes de bonheur devant tant de beauté. Une version qui, pendant quatre minutes, m'a fait oublier le récent massacre de Fort Hood, au Texas, ainsi que cette truie et qui, somme toute, a réussi à changer le mal de place.

Interprétée par Il Divo dans le Colisée de Rome, voici donc Amazing Grace... Prenez les quelques minutes qu'il faut pour l'écouter jusqu'à la fin, car elle en vaut vraiment la peine.
Vous m'en donnerez des nouvelles et entre-temps, demeurez à l'écart des truies et portez-vous bien!

Pour ma part, j'annule mes rendez-vous et vais me recoucher... Seule... Puisque mon conjoint, lui, joue aux durs et a décidé d'entamer sa journée comme d'habitude. Vous laisserai savoir s'il viendra me retrouver dans quelques minutes... ;)


lundi 9 novembre 2009

Ah, la truie!

Ma pauvre petite coucounne d'amour que j'adore est malade... Eh oui, la vilaine grippe H1N1 est venue lui rendre visite au cours du week-end et l'a complètement terrassée.

Fièvre, courbatures, mal de tête carabiné, maux de gorge, nausées, vomissements et diarrhée... Elle n'a vraiment pas été épargnée, ma fifille! J'ai tout essayé, même les "mixtures" de ma grand-mère partenelle aux racines algonquines et celles de ma mère aux origines allemandes.

Je lui ai fait boire le FAMEUX thé de ma grand-maman, l'ai frictionnée au moyen de la concoction de ma maman, lui ai chanté (mal, mais quand même...) les perles du répertoire de mon papa, ai regardé avec elle un bijou de film (Entre les murs) dont je reparlerai dans un autre billet, mais que nous avons tout simplement adoré (même si mon Amerloque se demandait pourquoi l'accent français prenait tant de couleurs et ce, malgré les sous-titres), lui ai préparé une soupe-maison aux légumes d'automne, lui ai fait boire une ponce qui tuerait un cheval en pleine santé et j'en passe.

Cependant, je suis heureuse de vous apprendre que sa fièvre a chuté au degré normal et qu'elle se portait mieux, bien que faible, quand elle est montée se coucher.

La truie est donc venue nous rendre visite... J'avais pourtant bien verrouillé portes et fenêtres, mais elle s'est malgré tout infiltrée avec son nez froissé et ses yeux glauques.

Si je n'en suis pas atteinte, je vous tiens au courant de l'état de santé ma Genilou! Entre-temps, je partage avec vous ces deux récentes photos où on peut la voir resplendir de santé! Des photos pré-grippales, donc... :-0

Living Arts Centre - Spectacle de danse - Octobre 2009 -
Première danseuse à gauche


Halloween 2009 - Costumée en Jupiter de la
série télévisée Sailor Moon

Et enfin, voici un extrait des meilleurs succès de Diane Tell, une de nos chanteuses préférées... Pour commencer la semaine dans le calme, l'amour et la tendresse...

jeudi 5 novembre 2009

Désormais orpheline...




La table est mise
Mais vous n'êtes pas venus
La table est mise
Sans vous deux, je suis perdue

Je me demande tous les jours
Si vous vous portez bien
S'il est vrai que l'amour
Efface tous les chagrins

La table est mise
Avec bougies en tête
La table est mise
Personne n'est à la fête

Je sais bien qu'une vie
Peut s'éteindre en un clin d'oeil
Mais je n'arriverai pas aujourd'hui
Ni demain à faire mon deuil

La table est mise
J'irai un jour vous retrouver
La table est mise
Pour célébrer l'éternité

C'est fou ce qu'une toute petite photo de rien du tout peut inspirer!...

lundi 2 novembre 2009

Une petite vite, comme ça, pour rire un peu...

Les bobettes de Suzie

La petite Suzie revient de l'école et dit à sa mère que les garçons lui demandent toujours de faire la roue, car elle la fait très bien.

Sa mère lui répond :
- Mais, tu devrais refuser! Ils veulent voir tes bobettes, cette bande de nuls, voilà tout!


Et la petite Suzie d'ajouter : - Je sais, maman. C'est pourquoi je les cache toujours dans mon sac!

S'cusez-là! Et pour me faire pardonner un petit peu, voici une récente photo de ma fifille et de Jazz, notre chat bien-aimé, bien qu'un tantinet psychotique... :D


mercredi 28 octobre 2009

C'est à mon tour de péter une coche... Une maudite grosse coche!

Qu'il s'agisse de manipulation médiatique ou politique, de la lutte contre le cancer, contre le sida, contre la cruauté envers les enfants, les femmes, les personnes âgées et les animaux, de la revendication de la liberté d'expression et de nos droits fondamentaux et ce, quels qu'ils soient, nous avons toutes et tous des causes qui nous tiennent à cœur. Des causes que nous défendons et pour lesquelles nous donnerions fort probablement notre bras droit pour arriver à les gagner.

Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on regarde une publicité comme celle qui apparaît ci-dessous? Une publicité diffusée sur les ondes de grands réseaux américains et que j'ai vue hier soir, pour la première fois? Une publicité qui met deux des causes les plus discutées sous les feux de la rampe? Comment doit-on réagir?

Ceux et celles qui me suivent depuis déjà deux ans connaissent ma passion pour les animaux. Cependant, la lutte contre toutes les maladies dont le cancer, le sida et autres horreurs tout aussi débilitantes les unes que les autres me tiennent également à cœur. Mais à mon humble avis, l'utilisation d'animaux comme « outils de recherche » ou « éprouvettes vivantes » n’est tout simplement pas moral. De plus, aucune espèce ne peut servir de modèle biologique fiable pour une autre. Toujours selon moi, il faut agir pour l’abolition de l’expérimentation animale ainsi que le développement et l’utilisation de méthodes substitutives.

Néanmoins, cette jeune femme est une survivante et a récemment fait une rechute. Oui, je suis entièrement d'accord, c'est triste et il faut qu'elle continue de se battre, de lutter contre ce terrible fléau qu'est le cancer su sein. Toutefois, la conscience ne devrait-elle pas être au cœur de la recherche scientifique? Et la santé n'est-elle pas possible sans torture? Réduire l’animal à un objet de recherche n’est pas humain et il existe forcément d'autres moyens de recherche.

J'ai pleuré à la fin de cette pub. Pleuré pour Jen et pleuré pour le pauvre petit rongeur. Mais j'ai surtout pesté de rage devant l'audace dont a fait preuve la maison de publicité en diffusant cette annonce et devant les quelques dernières secondes de celle-ci quand Jen fait un « guili-guili » au rongeur comme pour lui dire « it's better to kill you with, my dear »...

Voici donc l'annonce. Faites-moi savoir ce que vous en pensez puisque vos observations font également partie des causes qui me tiennent à cœur!


lundi 26 octobre 2009

Mas Que Nada - Ça, c'est une vraie samba!

Fondée en 1983, Perpetuum Jazzile est une chorale slovène qui ensorcelle ses spectacteurs au moyen de musique contemporaine, populaire et de jazz.

Bien que le clip que j'aimerais partager avec vous n'est pas aussi spectaculaire qu'Africa, il est néanmoins magnifique et à mon humble avis, aide à commencer la semaine du bon pied. Quant à moi, je vais danser une samba endiablée en l'écoutant de nouveau avec vous tous!

En passant, la vidéo Africa a été visualisée sur You Tube plus de 5 millions de fois entre mai et août 2009! Envie de la revoir? Elle apparaît sur mon billet du 6 juin dernier.

Donc, bonne semaine mes chères âmes virtuelles et réelles! Faites aller vos pieds dans vos souliers sur cet air des plus entraînants! :-)

vendredi 23 octobre 2009

Rien à dire...

À sec, la blogueuse... Le cauchemar de la feuille blanche me guette. Ça vous arrive parfois de croire que tout a été dit, que tout ce que vous pourriez ajouter semblerait superflu, voire inutile? Ben voilà... Pourtant, il me semble que ma petite tête est pleine de commentaires à passer sur la grippe A, sur la politique mondiale, sur l'économie qui fait toujours des chiennes (pardon, des siennes), sur les problèmes écologiques de notre planète, mais je suis dotée d'un énorme bouchon (vous savez, comme ceux que l'on retrouve à 17 h dans la circulation) et les mots me manquent, m'échappent, me fuient, parce que précisément, tout a été dit.

Enfin, je partage néanmoins ce clip avec vous parce que tant qu'à danser, c'est comme eux que je voudrais le faire. Selon ma fifille adorée, j'ai du chemin à parcourir, mais j'y arriverai bien un jour, allez! Il faudrait cependant que mon Amerloque polisse ses souliers... :-)

Alors, détendez-vous et bonne fin de semaine, mes fidèles virtuel(le)s!

Et en passant, le pianiste n'a pas les doigts dans ses oreilles! ;)


mardi 20 octobre 2009

Un signe des temps ?

Dirigées par des québécois et québécoises exilés tout comme moi, il existe dans mon patelin des écoles primaires et secondaires qui sont totalement francophones et je suis fière que ma fille les aient fréquentées jusqu’à ce qu’elle soit acceptée à l’Université, il y a (déjà ?) deux ans. Ils en étaient donc à la première journée des classes et le professeur devait procéder à l’appel des présences…

Mustapha El Ekhzeri ?
Présent !


Achmed El Kabul ?
Présent !


Kadir Sel Ohlmi ?
Présent !


Mohammed Endahrha ?

Présent !

Ala In Ben Oit ?

Un silence intense se fit alors entendre…

Ala In Ben Oit ?

Toujours le silence total dans la classe...

POUR LA DERNIÈRE FOIS : Ala In Ben Oit !

Un garçon lève alors timidement la main et dit au professeur :
- C’est moi, Monsieur, mais mon nom se prononce…


Alain Benoit!!!!

Je vous ai bien eus, pas vrai ? Rions, mes amis, rions ! Cependant, il est bel et bien vrai que Genilou n’a fréquenté que des établissements scolaires francophones de la première à la douzième année. Quant à la blague que j’ai quelque peu modifiée, je remercie ma Mary-Lou, mon exilée en Italie! :-)

Et pour me faire pardonner, je vous offre ces quelques photos que j’ai croquées dans ma cour et dans « mon » ravin au cours de la journée. C’est qu’il faisait beau, un peu plus tôt, au pays des anglos et je n’ai pas pu résister. Voici donc quelques prises pour célébrer les merveilles de l’automne. N’hésitez pas à cliquer pour en voir tous les détails… Même notre Cinnamon est en pleine contemplation!
























vendredi 16 octobre 2009

En voici un qui n’est pas piqué des vers..

Décidément, je suis entourée d’oiseaux et celui-ci est joyeusement sérieux ou sérieusement joyeux. Il a compris que l’instant présent agit comme la bonne terre d’un jardin. Qu’on ne sème pas de graines de bonheur dans les brumes du passé, ni dans les nuages de l’avenir. C’est aujourd’hui même que ses rêves se réalisent.







Et je vous laisse sur la musique de Fugain pour accompagner cet ovipare... Bon week-end, mes amis! :-)

mardi 13 octobre 2009

Ça fait peur aux oiseaux…




Ne parlez pas tant Lysandre
Quand nous tendons nos filets
Les oiseaux vont vous entendre
Et s'enfuiront des bosquets
Aimez-moi sans me le dire
Aimez-moi sans me le dire
À quoi bon tous ces grands mots

Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux
Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux

Bon, vous m’appelez cruelle
Vraiment vous perdez l'esprit
Vous me croyez infidèle
Ne faites pas tant de bruit
Quoi vous parlez de vous pendre
Quoi vous parlez de vous pendre
Aux branches de cet ormeau

Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux
Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux

Vous tenez ma main Lysandre
Comment puis-je vous aider
Il faudrait à vous entendre
Vous accorder un baiser
Ah donnez-m’en deux bien vite
Ah donnez-m’en deux bien vite
Et retournez au pipeau

Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux
Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux


Il s'agit d'une très vieille berçeuse que ma grand-maman parternelle et mon papa me chantaient quand j’étais une petite fille qui ne voulait pas aller au lit. Étant anglophone, ma maman ne comprenait pas tous les mots de cette chanson, mais elle en adorait la mélodie et l’histoire qu’elle racontait.

Cette chanson est revenue me hanter, quand j’ai vu tous ces geais bleus séjourner dans ma cour arrière.







Nous rentrions de Montréal en juin dernier, à la suite des obsèques de maman, et ces oiseaux sont venus me rendre visite, comme ça, sans raison apparente. Sauf (et il s’agit d’un GROS sauf…) que maman m’a toujours dit que s’il y avait une autre vie ailleurs, elle aurait la gentillesse de me le faire savoir. Elle a toujours prétendu qu’elle m’enverrait des messages par le biais des animaux qu’elle adorait (tout comme sa fille, d’ailleurs…) et de la nature qui l’émerveillait. Elle m’a dit de me tenir aux aguets, de bien écouter et de garder mes yeux de sceptique grand ouverts. Parce que voyez-vous, maman a toujours cru à l’au-delà, à une vie sur un autre plateau, au fait que notre existence ici n’était qu’un court séjour.

Elle n’était pas vraiment croyante, bien que je la soupçonnais de « prier » en privé, quand elle avait besoin d’un miracle. Elle trempait plutôt dans la cartomancie, la numérologie, les lignes de la main, les feuilles dans une tasse de thé, et prétendait pouvoir y lire l’avenir. Nous faisions preuve d’une grande incrédulité devant ce type d’arts divinatoires, mais elle faisait fi de notre scepticisme et disait toujours « I’ll get out of this world alive ».

Et voilà que je suis seule, dans ma cour, à pleurer sa perte et ces geais viennent me rendre visite en criant, en chantant, en piaillant… Ils volent autour de moi comme des fous et tentent de se poser sur ma tête, sur mes épaules, sur mes bras que je soulève pour protéger mon visage. Et enfin, ils atterrissent tout doucement un peu partout et me donnent le temps d’aller chercher mon appareil-photo. Ce petit manège s’est produit pendant toute la semaine et à la fin de celle-ci, tous les plombs du permier étage de la maison ont sauté. Pouf ! Comme ça, sans crier gare…

Une de mes amies qui se dit voyante m’a demandé si je savais que les esprits nous rendent visite par l’entremise d’oiseaux et d’électricité.

J’en ai toujours des frissons, même quatre mois plus tard, mais je me dis que maman est toujours très près de moi… Je l’ai même revue, hier matin, par le biais d’un rouge-gorge à la chasse de son petit déjeuner. Je vous reviendrais plus tard avec cette histoire de survivance que j'ai croquée en photos.


Au fait, quand mon conjoint, notre fille et nos bibittes à poil se sont aventurés dans la cour pour observer ce phénomène, ces geais les ont attaqués et je ne comprends toujours pas pourquoi... Eux non plus, d'ailleurs.






En passant, j'ai malheureusement dû supprimer la présentation des beaux petits chiots, puisque la musique qui accompagnait cette présentation ne s'arrêtait jamais... :-( Quel dommage, pas vrai ?