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mercredi 16 juin 2010

Dans les milliers de photos…

Hier, en ce premier anniversaire du départ de maman, j’ai trouvé le courage de fouiller un tout petit peu dans les milliers de photos qui m’ont été léguées et que je n’ai pas encore eu le cœur au ventre de trier convenablement.

Comme ce triste jour me rappelle aussi le décès de mon papa et souligne cruellement que je suis désormais orpheline (quand on perd ses parents, peu importe qu’on ait 6 ou 50 ans, la douleur est la même…), je publie ici quelques prises en vrac qui me remuent le cœur tout en dessinant à travers mes larmes un semblant de sourire.

Par ailleurs, je me souviens des goûts musicaux qui ont agrémenté mon enfance. Puisqu’ils ne s’entendaient pas souvent sur ceux-ci (papa aimait la musique classique, maman préférait le style Country; papa raffolait des Stones, maman adorait les Beatles; papa était fana de Simon & Garfunkel, maman était passionnée des Supremes;)… Cependant, tous deux adoraient Aznavour, Bécaud, Dassin, Brel, Leclerc, Moustaki, Ferrat, les Doobie Brothers, The Who, Black, U2 et j’en passe, et avaient en sainte horreur Mireille Matthieu et Céline Dion. Il n’est donc pas étonnant que mes propres goûts musicaux soient des plus éclectiques!

Parmi la myriade de chansons que mes bien-aimés parents aimaient, les deux qui suivent les emballaient tant que mon Amerloque et moi les avons choisies pour notre mariage et le baptême de notre fifille (chose qui a été faite sans que nous ne le voulions vraiment, mais parents, beaux-parents et autres membres obligent). La première (U2) a été jouée à la fin de la cérémonie matrimoniale et la seconde (Black), à la fin du baptême.

Elles se trouvent à la suite des photos-souvenirs. Écoutez avec moi… Vous verrez comme elles apportent un grand réconfort à tout cœur en proie à une grande tristesse. Je vous embrasse toutes et tous.


«C'est grand la mort; c'est plein de vie dedans. »
Félix Leclerc

Maman - Lune de miel - 1950

Maman - Lune de miel - 1950

Maman (qui m'attend), papa et Gilberte (une des soeurs de ma grand-mère paternelle) -1953

Jacqueline Labelle, Maman et Marie-Anne
(ma grand-maman paternelle - la coquine Algonquine! - 1954)

Maman et moi - 1954

Maman et moi en Gaspésie - 1964

Papa et maman - 1980

Maman et moi - 1983

Notre mariage - Montréal - Août 1988

Un ange s'est joint à nous - Baptême - Juillet 1989

Puisqu'ils sont tellement visionnés, le téléchargement de ces deux clips peut prendre un peu de temps et vous m'en voyez désolée. Je vous remercie de faire preuve d'un peu de patience... Ils en valent la peine.




lundi 15 mars 2010

Adieu, Jean... Repose en paix...

C'est en lisant le blogue de mon amie Françoise que j'ai appris le décès de Jean Ferrat qui nous a quitté hier, à la suite d'une grave maladie pulmonaire. Il avait 79 ans.

Selon les journaux, la France est en deuil... Et selon moi, le Québec l'est aussi.


Si vous avez mon âge (ou à peu près), vous avez grandi en écoutant tous les "grands de l'autre côté", dont Aznavour, Ferré, Brassens, Brel, Piaf, Montand, Bécaud et j'en passe, et vous avez vécu vos premières peines d'amour en buvant les paroles, la voix et la musique de Jean Ferrat...

Une bien triste journée qui s'annonce... Tu vivras toujours dans mon coeur, Jean et grâce à toi, je n'oublierai jamais que C'est Beau La Vie!






samedi 19 septembre 2009

Adieu, Renée...

Cliquez sur le lien ci-dessus pour plus de détails sur ce meutre sordide et crapuleux :

Québécoise assassinée: Félix Séguin donne des... : Les dernières nouvelles : Vidéos


Et surtout, allez consulter le blogue de notre Zoreilles bien-aimée pour y lire comment la perte d'une merveilleuse créature humaine nous a tous affectés et comment notre Zoreilles nous a tous réconfortés, malgré sa peine.

Zoreilles, j'ai ajouté cette vidéo comme complément à ton plus récent billet et pour t'aider à tenir nos amis virtuels informés. Il me semble que c'est la moindre des choses que je puisse faire...

Je vous aime tous et suis, comme vous, terriblement affligée par cette horrible nouvelle, même si je ne fréquentais pas vraiment le blogue d'En direct des Îles... Pourtant, j'avais l'impression de connaître Renée en lisant les commentaires à la fois si chaleureux et judicieux qu'elle laissait souvent chez Zoreilles.

Un choc terrible pour sa famille immédiate et le monde des blogueurs...


mardi 23 juin 2009

Maman – 9 septembre 1922 – 15 juin 2009

Circa 1940

Je sais que j’ai déjà publié cette photo sur mon blogue, mais comme elle représente maman dans toute sa jeunesse et sa tendre beauté, je l’affiche de nouveau.

Je ne suis pas une grande croyante et surtout, vraiment pas pratiquante. Quand je veux communiquer avec des puissances supérieures, je leur parle à travers les merveilles de la nature qui m’entourent, tout comme le faisaient mes parents.

Cependant, le service de maman a été dirigé par le Révérend George Anthony et ce « guide » m’a réellement aidée à vivre des moments tant pénibles que difficiles. Bien que le poème qu’il a lu et m’a ensuite remis circule fort probablement sur le Web, je tenais à le publier sur ce billet.


Let Me Go

We’ve known lots of pleasures
At times endured pain
We’ve lived in the sunshine
And walked in the rain.

But now we’re separated
And for a time apart
But I am not alone
You’re forever in my heart.

Death seems always so sudden
And it is always sure
But what is often forgotten
It is not without a cure.

I’m walking now with someone
And I know He’ll always stay
I know He’s walking with you too
Giving comfort every day.

There may be times you miss me
I sort of hope you do
But smile when you think of me
For I’ll be waiting for you.

Now there are many things for you to do
And lots of ways to grow
So get busy, be happy and live your life
Miss me, but let me go.


Faire son deuil…

Je ne sais pas ce que ça veut dire. Pas encore. Jamais, peut-être ?

Par contre, je sais bien qu’il ne s’agit pas de renier les morts, ni de ne plus les regretter, mais de se souvenir d'eux autrement, de porter en soi une douleur pacifiée. Faire la paix avec la mort…

Si tu es là en moi, maman, si c’est bien toi que je reconnais et ressens à certaines heures au plus profond de moi, si tu m’as aimée au moment de lâcher prise, fais-toi légère à moi, je t’en prie, ne m’alourdis pas, mais plutôt rends-moi aussi forte et aussi courageuse que tu l’as été pendant ton séjour sur cette Terre.
Je sais que tu ne pouvais plus m'attendre et que tu es partie quelques heures avant mon arrivée, mais je crois fermement que tu ne voulais absolument pas que je te voie à l'agonie.

Un jour, je la raconterai ton histoire… Notre histoire. Et je sais que lorsque le moment propice sera venu, tu me souffleras les mots qui me manquent pour l’écrire.

Je t’aime, maman.


dimanche 14 juin 2009

Absence indéfinie

Ayant subi une embolie pulmonaire au cours du week-end, ma mère est sur ses derniers jours de vie et je dois m'absenter pendant une période indéterminée.

Je vous reviendrai dès mon retour.

Je suis désolée de la brièveté de ce billet, mais ma vie vient de basculer et je manque de cohérence.

Merci de votre compréhension.

dimanche 8 mars 2009

Quand les images valent plus que les mots

Demeurant désormais en Italie (la chanceuse !), mon amie Mary-Lou qui m'a retrouvée après quarante longues années (eh oui, bordel, on vieillit tous !), grâce à Face Book que je nomme également Big Brother Vous Regarde, a partagé ce clip avec moi.

Toujours d'actualité, cette chanson m'a toujours personnellement touchée jusqu'au fond de l'âme, mais le montage des photos qui l'accompagne est des plus poignants.

Le grand trou noir, les amours impossibles, les mouchoirs imbibés de larmes... Qui n'a pas vécu ces étapes douloureuses ?

Oui, je sais que c'est rare, mais en cette soirée morose et pluvieuse, ma plume puise son encre dans le coeur de ses amours déchirées...

Et encore une fois, je fais la lessive de mes sentiments et m'excuse de vous infliger mes si tristes pensées, mais ça arrive à tout le monde, non ?

jeudi 29 janvier 2009

Quand le réel fait place au virtuel...



Ma petite Genilou d'amour traverse une étape très difficile ces jours-ci et comme je suis à son entière disposition, je ne publierai pas de billets pour quelque temps...
Je ne peux que tenter de la consoler et comme toujours, de lui offrir tout mon amour, toute ma tendresse et surtout, toute ma disponibilité.

Puisqu'elle est très discrète, je dois respecter la nature confidentielle de l'événement pénible qui l'a affligée.
Je vous reviendrai lorsque mon monde réel se portera mieux et en attendant, je vous laisse ces photos que j'ai retrouvées dans mes archives. La première a été prise au printemps dernier et j'ai croqué la seconde quand ma Cocotte adorée a terminé son secondaire, en juin 2007. Elle fréquente maintenant l'université et ce type de photo se fait de plus en plus rare... Mais enfin, ces deux prises me redonnent l'espoir que de meilleurs jours sont à nos portes !




lundi 24 novembre 2008

Le 21 novembre 2008, au petit matin...





Je t'offre ce ciel du 21 novembre, Aaron. Un lever du jour vu sous trois angles, un ciel à la fois triste et lumineux, comme toi...

On ne peut pas oublier tant de talent, tant de beauté intérieure, tant de génie, tant de créativité... On ne peut pas oublier ton sourire, ta chaleur, ta grande générosité, ta douce compassion...

Ta voix s'est peut-être éteinte il y a un an, quand tu as mis fin à tes jours, mais nous entendrons toujours ta musique.

Je reprends une phrase que j'ai entendue (ou lue, je ne sais plus), il y a si longtemps... Une phrase qui ne voulait rien dire quand je préparais mon bac, mais qui, aujourd'hui, me prend à la gorge... Une phrase que tous ceux et celles qui ont eu le bonheur de te connaître, et surtout ta famille immédiate, voudraient sûrement te dédier :

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

Repose en paix, petit ange aux grands tourments...

(Pour en savoir davantage, prière de lire mon billet du jeudi 6 décembre 2007.)