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mardi 31 août 2010

Blogue en pause pendant quelques jours de plus…

Dans un premier temps, je tiens à vous remercier pour vos bons vœux d’anniversaire. J’ai fêté mon année de plus bien entourée de ma petite famille, de mes amis et surtout, en belle compagnie virtuelle! Puisqu’une vraie dame n’avoue jamais son âge, selon ma si sage grand-maman paternelle, je tais le mien et de toute façon, quand on aime, on ne compte pas comme l’a déjà dit notre précieuse Zoreilles.


Vous me manquez toutes et tous, et vos mots que je lis tous les jours me vont droit au cœur et le réchauffent bien tendrement. Je promets d’aller vous lire sur vos blogues respectifs dès que ma petite vie sera moins mouvementée.


Si mon blogue est en pause, c’est que Fifille adorée déménage. Bon, je sais qu’elle ne se trouvera qu’à une quarantaine de minutes du nid familial, mais ça me bouleverse jusqu’à me rendre physiquement malade. Je suis déchirée entre le bonheur de la voir voler de ses propres ailes et surtout, de faire ses premiers pas dans ce monde artistique sans lequel elle a peine à respirer, et la tristesse de la voir nous quitter. Après tout, elle partage notre toit depuis plus de 21 ans et mes mots sont impuissants pour exprimer à quel point elle va nous manquer, à moi et à son Amerloque de papa.


À mon humble avis, un des moments les plus difficiles à traverser dans la vie est celui de la séparation. En fait, voulez-vous me dire comment faire face au vide que nous ressentons lorsque nous devons vivre l’absence de ceux que nous aimons? Je cherche un moyen d’apaiser ce désarroi, cette tristesse qui m’inonde, et j’essaie de me dire que la séparation est impossible dans la réalité de la lumière qui est la mienne… Ah, ces belles paroles qui n’apportent pas grand-chose en fin de compte!


Entre les cours de danse que nous donnons et ceux que nous suivons, les projets de traduction à échéances toutes plus débiles les unes que les autres et le train-train quotidien, l’Amerloque et moi courons comme des poules qui ont perdu la tête (enfin, l'Amerloque court comme un coq...) en aidant Fifille à emménager dans son nouvel appartement du centre-ville. Elle devrait être installée au cours du week-end qui vient et comme je prévois verser toutes les larmes de mon corps pendant la semaine qui suivra son départ, je reprendrai mon blogue vers la mi-septembre tout en allant visiter les vôtres.


Entretemps, je vous laisse ces photos que j’ai prises au chalet la semaine dernière et qui m’apportent une grande paix.  Elles me font également songer à cette vieille chanson ci-dessous que je vous invite à écouter en regardant ces prises. Cliquez pour agrandir et voir ces merveilleuses couleurs dont nous comble Dame Nature. 


Je vous embrasse toutes et tous très fort et je vous aime plus que je ne peux l’exprimer.










 

 

mercredi 16 juin 2010

Dans les milliers de photos…

Hier, en ce premier anniversaire du départ de maman, j’ai trouvé le courage de fouiller un tout petit peu dans les milliers de photos qui m’ont été léguées et que je n’ai pas encore eu le cœur au ventre de trier convenablement.

Comme ce triste jour me rappelle aussi le décès de mon papa et souligne cruellement que je suis désormais orpheline (quand on perd ses parents, peu importe qu’on ait 6 ou 50 ans, la douleur est la même…), je publie ici quelques prises en vrac qui me remuent le cœur tout en dessinant à travers mes larmes un semblant de sourire.

Par ailleurs, je me souviens des goûts musicaux qui ont agrémenté mon enfance. Puisqu’ils ne s’entendaient pas souvent sur ceux-ci (papa aimait la musique classique, maman préférait le style Country; papa raffolait des Stones, maman adorait les Beatles; papa était fana de Simon & Garfunkel, maman était passionnée des Supremes;)… Cependant, tous deux adoraient Aznavour, Bécaud, Dassin, Brel, Leclerc, Moustaki, Ferrat, les Doobie Brothers, The Who, Black, U2 et j’en passe, et avaient en sainte horreur Mireille Matthieu et Céline Dion. Il n’est donc pas étonnant que mes propres goûts musicaux soient des plus éclectiques!

Parmi la myriade de chansons que mes bien-aimés parents aimaient, les deux qui suivent les emballaient tant que mon Amerloque et moi les avons choisies pour notre mariage et le baptême de notre fifille (chose qui a été faite sans que nous ne le voulions vraiment, mais parents, beaux-parents et autres membres obligent). La première (U2) a été jouée à la fin de la cérémonie matrimoniale et la seconde (Black), à la fin du baptême.

Elles se trouvent à la suite des photos-souvenirs. Écoutez avec moi… Vous verrez comme elles apportent un grand réconfort à tout cœur en proie à une grande tristesse. Je vous embrasse toutes et tous.


«C'est grand la mort; c'est plein de vie dedans. »
Félix Leclerc

Maman - Lune de miel - 1950

Maman - Lune de miel - 1950

Maman (qui m'attend), papa et Gilberte (une des soeurs de ma grand-mère paternelle) -1953

Jacqueline Labelle, Maman et Marie-Anne
(ma grand-maman paternelle - la coquine Algonquine! - 1954)

Maman et moi - 1954

Maman et moi en Gaspésie - 1964

Papa et maman - 1980

Maman et moi - 1983

Notre mariage - Montréal - Août 1988

Un ange s'est joint à nous - Baptême - Juillet 1989

Puisqu'ils sont tellement visionnés, le téléchargement de ces deux clips peut prendre un peu de temps et vous m'en voyez désolée. Je vous remercie de faire preuve d'un peu de patience... Ils en valent la peine.




jeudi 10 juin 2010

J'ai des questions...

Magnifique papillon
Si je me faisais toute petite
Pourrais-je monter sur ton dos gracile
Et m’envoler avec toi
Pour voltiger de fleur en fleur
Et poser des questions?

Gentil papillon
J’entends le doux bruissement de tes ailes
Quand on se pose tous les deux
Sur les épaules des politiciens
Ou sur la tête des vauriens
Et je t’écoute très doucement chuchoter
Pour ne pas les effrayer
Avec nos épineuses questions

Dites-donc, s’il y avait plus d’amour
Et moins de guerres
La Terre ne tournerait-elle pas plus rond?

Dites-donc, si on acceptait les gens
Tels qu’ils sont
Peu importe leur orientation sexuelle
Ou leurs croyances ou religion
Ne serions-nous pas plus heureux
En chassant tous ces démons?

Dites-donc, ne voyez-vous pas
Que l’Homme est bête
Et qu’avec l’aide des grosses corporations
Il se dirige vers son autodestruction?

Dites-donc, qu’allez-vous faire
Pour sauver la Planète que vous avez polluée
Avec votre saleté d’huile, vos horribles pesticides et vos étouffantes fumées?

Non seulement devons-nous regarder
La poubelle atmosphérique que vous avez engendrée
Mais voir aussi s’éteindre la faune,
La flore et les créatures de la mer
Que vous avez si impunément empoisonnées
Dites-donc, qu’allez-vous faire
Pour sauver l’humanité?

Éphémère papillon
Ta vie comme la mienne
N’est que rêves et illusions
Je te remercie pour ce voyage
Où nous avons posé quelques questions
Et te serai toujours reconnaissante
De ne pas m’en vouloir
Si on ne nous a jamais donné les réponses
Parce que vois-tu, merveilleux papillon
Le monde a oublié comment être bon.











Photos prises hier, avant et après l'orage

Oui, je sais, c'est un peu sombre comme billet, mais je suis à 5 jours du premier anniversaire du départ de maman qui est allée rejoindre mon papa dans l'autre monde... J'ai du mal à accepter et j'ai mal... Ce petit jet sur papier est pour eux comme pour vous tous. Je vous aime.
Et de plus, c'est en attendant... Certains attendent Godot et moi, j'attends les vidéos...

jeudi 5 novembre 2009

Désormais orpheline...




La table est mise
Mais vous n'êtes pas venus
La table est mise
Sans vous deux, je suis perdue

Je me demande tous les jours
Si vous vous portez bien
S'il est vrai que l'amour
Efface tous les chagrins

La table est mise
Avec bougies en tête
La table est mise
Personne n'est à la fête

Je sais bien qu'une vie
Peut s'éteindre en un clin d'oeil
Mais je n'arriverai pas aujourd'hui
Ni demain à faire mon deuil

La table est mise
J'irai un jour vous retrouver
La table est mise
Pour célébrer l'éternité

C'est fou ce qu'une toute petite photo de rien du tout peut inspirer!...

jeudi 10 septembre 2009

Les deux autres photos…



Maman et moi - 1962


Maman et moi - 1964 - En route vers la Gaspésie

Voici enfin les deux autres photos que j’avais retrouvées dans ton portefeuille, maman.

Nous étions si heureuses à cette époque, mais je sais maintenant que ton merveilleux sourire cachait des atrocités. Oui, ces horreurs sont plus ou moins courantes et ton histoire a probablement été vécue par des milliers d’autres femmes, mais c’était néanmoins la tienne, et les séquelles qu’elle a laissées varient toujours d’une famille à l’autre.

J’aurais tellement aimé que tu nous racontes tout cela, maman, à papa et à moi. Tu sais bien que nous aurions tenté de te venir en aide, que nous aurions mieux compris ton comportement, que nous t’aurions même aimé davantage. Cependant, tu avais tes raisons et ces terribles secrets que tu ne m’as révélés que très récemment, parce je les avais appris d’une source que tu prétendais n’existait pas, t’ont rongé le cœur durant toutes ces années.

Toutefois, tu n’as jamais rendu les armes. Tu t’es battue, seule, contre des démons bien réels qui tentent maintenant de faire partie de ma vie, alors que je n’en ai appris l’existence qu’à la fin de 2005. Il a fallu une cinquantaine d’années avant que j’apprenne que tu avais des 4 frères et 3 sœurs, alors que tu a toujours prétendu n’avoir qu’un frère décédé très tôt. Compte tenu de toutes les monstrusosités qui ont été révélées, j’admire ton courage, ta détermination et ta force.

Les mots et les écrits peuvent anéantir le plus vaillant des guerriers et tu sais bien que je n’hésiterai pas à me servir de ces armes. Tout comme toi, maman, je vais donc chasser ces crétin(e)s de ma vie et par conséquent, continuer de lutter en ton nom, car si la volonté de lutter s’éteint, il ne me restera plus que le vide du désespoir.

Enfin, je t’offre aussi ces deux nouvelles photos que j’ai prises en août, au chalet, parce que leurs couleurs, leur odeur et leur âme me font tellement penser à toi.

Pour voir les détails de ces couchers de soleil que je vous offre aussi, il va sans dire, veuillez cliquer dessus pour les agrandir, mes chères âmes virtuelles.



mercredi 9 septembre 2009

09 - 09 - 09


Maman et moi - 1958

Comme tu croyais si fort au hasard, tu n’aurais pas dû nous quitter cette année, puisque ton anniversaire de naissance se célèbre en ce neuvième jour du neuvième mois en l’année deux mille neuf. Selon toi, cette année aurait été des plus chanceuses…

Tu m’as laissé un héritage qui n’a vraiment pas de prix, maman. Des milliers et des milliers de photos se trouvent désormais dans mon sous-sol de souvenirs. Et même si je dois consacrer le reste de mes jours pour les trier, les contempler, les partager et revivre ces moments qui ont été à jamais immortalisés, c’est ce que je ferai.

Aujourd’hui, cependant, je publie les photos que j’ai trouvées dans un petit portefeuille dissimulé à l’arrière d’un des tiroirs de ta table de chevet. Selon l’infirmière que tu aimais tant, tu les regardais tous les soirs avant d’aller au lit. Bien que tu montrais fièrement les récentes photos que je t’envoyais à tout ton entourage, tu conservais celles-ci bien à l’abri de tous les regards. Voilà pourquoi elles me sont précieuses. J’en afficherai d’autres, bien entendu, mais celles-ci valent plus de mille mots.

Comme me l’a conseillé Zoreilles, une de mes amies virtuelles que j’aime tellement, je t’écris souvent. Je t’écris, je pleure, je brûle mes mots et je recommence. Mais un jour, je l’écrirai ton histoire. Je l’écrirai pour aider celles qui ont vécu leur propre petit enfer. Pour celles dont l’enfance a été volée. Pour celles qui n’ont jamais voulu parler des horreurs qu’elles ont connues de crainte de se faire juger. Pour celles qui ont fabriqué tant d’histoires pour camoufler leur triste vie. Pour celles qui croient à tort qu’elles peuvent emporter leurs terribles secrets dans un autre monde sans que personne ne découvre leur passé.

En fait, j’écrirai fort probablement NOTRE histoire, maman, puisqu’il est important que tu saches que maintenant, je comprends. Et plus je comprends, plus je t’aime. Et plus je t’aime, plus tu me manques.

J’ai pris une foule de photos numériques au cours de notre séjour au chalet et je t’offrirai des couchers de soleil aux couleurs célestes, de magnifiques fleurs pour le jardin d’amour que tu cultives dans un monde meilleur et d’autres merveilles de la nature dans mes billets à venir. Et je suis convaincue que tu veux que je les partage ici, dans ma maison virtuelle, avec mes ami(e)s qui m’ont consolée et soutenue quand tu m’as quittée.

Bonne fête, maman. Repose-toi bien dans les bras de papa. Je vous aime tant tous les deux !

P.S. : Je suis désolée maman, mais Monsieur Blogger me donne du fil à retordre et je suis incapable de télécharger les deux autres photos. Je tenterai de le faire un peu plus tard, ce soir ou demain, car tu sais à quel poit je dois courir comme une queue de veau aujourd'hui.

lundi 3 novembre 2008

Derrière chez nous y’a un étang…




À peine cinq petites minutes de marche de ma porte au ravin… Il y a toute cette beauté, ces merveilles qui m’ensorcellent en toute saison, mais qui sont encore plus spectaculaires en automne.

Est-ce que j’en profite ? Non… Je ne m’y rends que de temps à autre, histoire de cliquer sur mon appareil-photo ou de promener Cinnamon, notre chienne familiale. Pour oublier les tracas quotidiens, les bobos qui font mal même lorsqu’ils se cicatrisent… Comme une croûte que l’on gratte, parce qu’elle ne veut rien dire et que la plaie sera toujours ouverte… Comme un étau qui se resserre autour de la gorge et qui fait monter les larmes aux yeux. Avez-vous déjà remarqué combien il est facile de conseiller les autres et à quel point il est difficile de trouver des solutions à nos propres problèmes ? Si problème, il y a… Parce qu’il pourrait s’agir de nostalgie, de la «folle du logis» qui fait encore des siennes, du mois de novembre qui s’annonce quelque peu tristounet, du surmenage ou de la fatigue qui viennent me hanter, d’un creux au cœur que je ne semble pas pouvoir remplir…


On danse les uns contre les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte, on se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde…

[Plamondon]


Ah, tristesse, quand tu nous tiens !

Je vous demande pardon pour ces propos décousus...