À bientôt! Je continue de me reposer pendant quelque temps et vous embrasse bien tendrement!
mercredi 19 mai 2010
Une autre photo vite, vite, en passant!
À bientôt! Je continue de me reposer pendant quelque temps et vous embrasse bien tendrement!
lundi 17 mai 2010
On a gagné nos épaulettes, maluron malurette...
Par ailleurs, le Cha-Cha endiablé que mon Amerloque et moi avons dansé s'est mérité la septième place, ce qui est apparemment excellent pour un début dans la catégorie Pro-Am (Professionel-Amateur).
Pour l'instant, je ne peux que vous offrir une photo de notre équipe acceptant le trophée. Les photos prises par les professionnels ainsi que les vidéos ne sont pas encore disponibles, mais nous devrions les recevoir avant la mi-juin. De plus, la chaîne de Cogeco nous a interviewés et paraîtrait que l'entrevue sera disponible en ligne. Je vous tiendrai au courant!
Ah, mes amis, comme il est délicieux de déguster les fruits de notre dur labeur! :-)
Je vous reviendrai après un peu de repos et entre-temps, je vous embrasse bien tendrement. J'ai senti toutes les ondes posivitives que vous m'avez transmises quand je dansais et je suis convaincue que toute cette énergie a contribué à notre réussite! À très bientôt! :-)

De gauche à droite: Sylvia, Chris, Laura, Tom (mon Amerloque), Lynda, votre fière blogueuse, Wendy et Carol. (Absentes de la photo: Lorraine, Jo-Ann et Sheila).
jeudi 18 février 2010
Je ne me reconnais plus.
Depuis les tout premiers débuts de ce blogue, je me suis toujours promis de vous divertir, de vous faire rire et de tenter de vous faire oublier les tracas, les soucis et les problèmes qui viennent obscurcir nos journées que l’on voudrait toujours pleines de soleil.
Cependant, je me trouve devant l’impossibilité d’écrire depuis quelque temps… Je ne veux pas vous casser les pieds avec les difficultés que je traverse, car tout le monde a ses propres problèmes et vous n’avez certainement pas besoin de lire les miens pour vous remonter le moral.
Bon, ça va, je vais vous en parler un peu…
Depuis le décès de maman, je n’ai pas arrêté de travailler, de danser, de confectionner de nouveaux plats et desserts, de m’étourdir, de bavarder, de rire aux éclats, d’écrire, de faire tout et n’importe quoi pour oublier… Pour oublier sa triste vie, pour oublier ses frères et ses sœurs dont je n’ai connu l’existence que récemment et par accident, pour oublier cette douleur au creux du cœur qui semble ne pas vouloir s’apaiser, pour tout simplement oublier.
Mais voilà qu’au cours du temps des fêtes, j’ai dû m’arrêter un peu pour arriver au 25 décembre à temps, comme tout le monde, et je ne pouvais plus oublier. Je devais faire face à l’avalanche de tuiles qui me sont tombées sur la tête depuis janvier 2009… Eh oui, bordel, janvier 2009! Je résume brièvement les faits saillants de cette crissssssse d’année et des deux derniers mois de 2010 :
1. En raison de la crise économique qui était plus grave aux É.-U. qu’ici, nous avons perdu un de nos clients les plus importants dont le siège social se trouvait en Californie. L’entreprise que gérait ce client a malheureusement déclaré faillite et nous en ressentons toujours et encore les conséquences financières.
2. Depuis ce temps, mon Amerloque s’inquiète pour tout et pour rien, s’emporte constamment et selon moi, est en train de traverser une vilaine andropause. Comme je subis la version féminine de celle-ci, nous sommes à prendre avec des pincettes et notre vie romantique vogue à la dérive. Cependant, le bateau sur laquelle elle se trouve ne prend pas encore l’eau, alors je me dis qu’il y a de l’espoir… ;)
3. Toujours compte tenu de cette foutue crise économique, l’Amerloque et moi consacrons beaucoup plus d’efforts à notre seconde entreprise qui est celle de la danse de bal. Nous les enseignons toutes -sur une base individuelle, donc en ligne, et désormais aussi en couples- (Valse, Foxtrot, Quickstep, Tango, Samba, Chacha, Rumba, Jive, Tango argentin, Valse viennoise, East Coast Swing, West Coast Swing, Passo Doble, Bachata, Bossa Nova, et j’en passe), mais comme nous sommes (et serons sans doute toujours) des apprenants, nous devons également suivre des cours privés de danse et surtout, pratiquer les chorégraphies qui nous sont données. Ce qui veut dire que nous dansons en moyenne 30 heures par semaine, en plus de gérer notre entreprise de traduction. Et je ne parle pas de la bouffe à préparer, du ménage, du lavage, enfin, du train-train quotidien… Le sommeil? Connais pas…
4. Ma maman est décédée le lundi 15 juin dernier et je ne m’en suis pas encore remise. Dès que je semble reprendre un peu du poil de la bête, il se produit un événement qui me rappelle cette terrible perte. Comme je suis enfant unique, j’ai dû me battre en 2005 avec la Cour supérieure pour obtenir une Curatelle de sa personne et de ses biens, quand elle a été déclarée incapable de prendre soin d’elle-même. Longue et pénible histoire que je vous raconterai bien un jour… Pour résumer, maman était une citoyenne québécoise et moi, je suis en Ontario. Les lois diffèrent tellement d’une province à l’autre que mon avocat (qui est au Québec) m’assure que j’aurais eu moins de difficultés avec toute la paperasse si j’habitais en Afrique. C’est vraiment tout dire… Au train où vont les choses, je crois que je verrai la fin de toutes ces chinoiseries légales et contraintes paperassières vers le prochain temps des fêtes…
5. En septembre dernier, les salles de bain de l’endroit où nous enseignons la danse ont subi des travaux de rénovation importants. Comme d’habitude, j’y fais mon petit pipi, mais comme je suis toujours aussi distraite, ne me rends pas compte que j’ai posé ma semelle de soulier feutré sur de l’adhésif servant à coller des tuiles de céramique. M’en retourne sur le plancher de danse et devant mes élèves (et mon Amerloque), fait une chute qui, selon les dires de mon entourage, est incroyablement burlesque. Cependant, mon genou gauche me fait souffrir depuis et je fais de la physiothérapie tous les deux samedis. Par ailleurs, j’ai tombé en MARCHANT sur le plancher et non en y esquissant des pas de danse… L’orgueil en a pris un coup tout comme mes lunettes… Comme je suis myope comme une taupe, je dois porter mes lentilles que j’ai laissées de côté depuis quelques mois et développe une infection oculaire qui effraie même mes animaux…
6. Ah, le Temps des fêtes est à nos portes, accompagné de la grippe porcine… Des gens que nous n’avons pas vus depuis belle lurette se pointent à la maison sans crier gare, l’alcool coule à flots trop gros, on mange n’importe quoi comme des affamés et à des heures incongrues, on dort mal, on héberge et on s’amuse (?)… On me fait revivre les détails du décès de maman, on me rappelle certaines choses que je veux à tout prix oublier et on s’en retourne chez soi bien nourris, logés et heureux. Le blues me guette et finalement m’attaque sans merci.
7. Plus récemment, au début de janvier plus précisément, je tente de communiquer avec une de nos anciennes enseignantes de danse pour l’inviter à déjeuner, puisque je ne l’avais pas revue depuis juillet. Son époux répond à mon appel et déclare qu’elle est décédée le 19 décembre dernier à la suite d’un cancer des plus agressifs. Il me dit qu’il se doutait bien qu’il avait oublié d’appeler certaines de ses amies. Déprime totale…
8. Toujours en janvier, mais vers la fin du mois, un des collègues qui travaille avec ma fille meurt subitement à l’âge de 48 ans. On croit à une crise cardiaque, mais à la suite des obsèques, on apprend qu’une autopsie a été effectuée et que Michael est décédé après s’être étouffé… Il se serait apparemment réveillé au cours de la nuit avec une petite fringale, est descendu à la cuisine pour grignoter un biscuit accompagné d’un verre de lait et s’est mortellement étouffé. Il a été incapable de crier au secours et sa femme l’a découvert le lendemain matin. On a retrouvé les traces de son biscuit dans son œsophage… Mourir, comme ça, bêtement. Père de 3 enfants et époux d’une veuve éplorée… Bien que la crise d'existentialisme se vive normalement dans la vingtaine ou à la rigueur, dans la trentaine, je traverse la mienne dans ma cinquantaine... Ou s'agirait-il tout simplement de ma deuxième?
9. Port-Au-Prince… Des milliers et des milliers de morts… Je veux de tout mon cœur et de toute mon âme m’y rendre pour voir si je peux aider. Je me fais traiter d’égoïste et on me dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même. On me dit aussi que je n’ai pas le droit de me laisser aller ainsi. Pas le droit? Ah bon… À qui dois-je donc demander la permission?
10. Il y a deux semaines, ma fifille m’apprend qu’elle veut fréquenter le Randolph Academy (école privée qui se spécialise dans la danse, le théâtre, l’impro, le chant, la musique, bref, les arts), et qu’elle laisse tomber son bac en psycho pour le moment… Les frais de scolarité sont exorbitants, mais là n’est pas la question… L’Amerloque est tout à fait contre son choix, mais s’abstient bien d’en faire part à notre fifille, mais pas à moi. Les foudres de l’Amerloque sont phénoménales et mes oreilles n’en peuvent plus.
11. Mon médecin m’apprend que je souffre de surmenage (non… vraiment?) et je dois subir toutes sortes d’analyses médicales jeudi prochain. On va «explorer un peu», me dit-il… Hum…. Ce n’est pas trop rassurant, selon moi…
12. Dimanche dernier, le jour de la Saint-Valentin, nous célébrons le 80e anniversaire de naissance de notre professeur de danse privée. En passant, on jurerait qu’il a moins de 60 ans et sa joie de vivre est des plus contagieuses. Madison, sa petite-fille de 4 ans, est à la fête et ayant levé le coude à plusieurs reprises (chose que je fais un peu trop fréquemment à mon goût depuis juin dernier), je décide de la soulever dans mes bras et de valser avec elle. Conséquence : tour de reins absolument insoutenable, mais comme je dois continuer de danser, Motrin et vino font bon ménage…
Voilà, mes ami(e)s… Aviez-vous vraiment besoin de lire tout cela? Je voulais vous épargner mes déboires, parce qu’au fond, tout le monde doit faire face un jour ou l’autre aux difficultés que la vie nous présente et l’objectif de mon blogue est, comme mentionné au début de cette tirade, de divertir, d’amuser et, à la rigueur, de faire réfléchir un peu…
Je suis désolée de vous avoir cassé les pieds et les oreilles avec mes histoires qui sont, somme toute, pas mal insignifiantes, mais je devais vous donner une explication pour ce silence inhabituel.
Pour me faire pardonner (un peu), je vous offre ces deux photos.
La première reflète la couleur de mon âme et la seconde a été prise le 18 janvier 1950, au Club Canadien de Montréal (existe-t-il toujours?). Il s’agit de maman et de papa, le jour de leur mariage, avant de partir en voyage de noces. Eh oui… J’ai commencé à faire le tri des milliers de photos que j’ai reçues en «héritage»… Des larmes, encore des larmes. N’empêche que j’adore cette photo…
Je termine cette espèce de lettre ouverte avec les paroles (modifiées, bien entendu, pour les besoins de la cause) d’une chanson de Ferland.
Maman, Papa, Maman
Votre fille passe un mauvais moment
Y’a d’la brume dans sa galaxie…
Et à tous ceux et celles qui m’ont écrit, je vous remercie du fond du cœur pour vos paroles apaisantes et je tiens à vous dire que je vous aime inconditionnellement.


vendredi 16 octobre 2009
En voici un qui n’est pas piqué des vers..
mardi 13 octobre 2009
Ça fait peur aux oiseaux…
Ne parlez pas tant Lysandre
Quand nous tendons nos filets
Les oiseaux vont vous entendre
Et s'enfuiront des bosquets
Aimez-moi sans me le dire
Aimez-moi sans me le dire
À quoi bon tous ces grands mots
Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux
Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux
Bon, vous m’appelez cruelle
Vraiment vous perdez l'esprit
Vous me croyez infidèle
Ne faites pas tant de bruit
Quoi vous parlez de vous pendre
Quoi vous parlez de vous pendre
Aux branches de cet ormeau
Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux
Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux
Vous tenez ma main Lysandre
Comment puis-je vous aider
Il faudrait à vous entendre
Vous accorder un baiser
Ah donnez-m’en deux bien vite
Ah donnez-m’en deux bien vite
Et retournez au pipeau
Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux
Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux
Il s'agit d'une très vieille berçeuse que ma grand-maman parternelle et mon papa me chantaient quand j’étais une petite fille qui ne voulait pas aller au lit. Étant anglophone, ma maman ne comprenait pas tous les mots de cette chanson, mais elle en adorait la mélodie et l’histoire qu’elle racontait.
Cette chanson est revenue me hanter, quand j’ai vu tous ces geais bleus séjourner dans ma cour arrière.
Nous rentrions de Montréal en juin dernier, à la suite des obsèques de maman, et ces oiseaux sont venus me rendre visite, comme ça, sans raison apparente. Sauf (et il s’agit d’un GROS sauf…) que maman m’a toujours dit que s’il y avait une autre vie ailleurs, elle aurait la gentillesse de me le faire savoir. Elle a toujours prétendu qu’elle m’enverrait des messages par le biais des animaux qu’elle adorait (tout comme sa fille, d’ailleurs…) et de la nature qui l’émerveillait. Elle m’a dit de me tenir aux aguets, de bien écouter et de garder mes yeux de sceptique grand ouverts. Parce que voyez-vous, maman a toujours cru à l’au-delà, à une vie sur un autre plateau, au fait que notre existence ici n’était qu’un court séjour.
Elle n’était pas vraiment croyante, bien que je la soupçonnais de « prier » en privé, quand elle avait besoin d’un miracle. Elle trempait plutôt dans la cartomancie, la numérologie, les lignes de la main, les feuilles dans une tasse de thé, et prétendait pouvoir y lire l’avenir. Nous faisions preuve d’une grande incrédulité devant ce type d’arts divinatoires, mais elle faisait fi de notre scepticisme et disait toujours « I’ll get out of this world alive ».
Et voilà que je suis seule, dans ma cour, à pleurer sa perte et ces geais viennent me rendre visite en criant, en chantant, en piaillant… Ils volent autour de moi comme des fous et tentent de se poser sur ma tête, sur mes épaules, sur mes bras que je soulève pour protéger mon visage. Et enfin, ils atterrissent tout doucement un peu partout et me donnent le temps d’aller chercher mon appareil-photo. Ce petit manège s’est produit pendant toute la semaine et à la fin de celle-ci, tous les plombs du permier étage de la maison ont sauté. Pouf ! Comme ça, sans crier gare…
Une de mes amies qui se dit voyante m’a demandé si je savais que les esprits nous rendent visite par l’entremise d’oiseaux et d’électricité.
J’en ai toujours des frissons, même quatre mois plus tard, mais je me dis que maman est toujours très près de moi… Je l’ai même revue, hier matin, par le biais d’un rouge-gorge à la chasse de son petit déjeuner. Je vous reviendrais plus tard avec cette histoire de survivance que j'ai croquée en photos.
Au fait, quand mon conjoint, notre fille et nos bibittes à poil se sont aventurés dans la cour pour observer ce phénomène, ces geais les ont attaqués et je ne comprends toujours pas pourquoi... Eux non plus, d'ailleurs.
En passant, j'ai malheureusement dû supprimer la présentation des beaux petits chiots, puisque la musique qui accompagnait cette présentation ne s'arrêtait jamais... :-( Quel dommage, pas vrai ?
jeudi 12 mars 2009
Tom Waits et le grand débat
Bien que cette histoire se soit déroulée il y a déjà quelques années, elle vient de me revenir en mémoire. Et vlan, tiens-toé !
Enfin, nous sommes au resto, toutes les six, et parlons musique, après avoir épuisé les autres sujets qui nous tiennent tant à coeur : nos époux, nos conjoints, nos chums, nos époux, nos conjoints et nos chums one more time! Nous avions déjà établi que la politique et la religion ne feraient pas partie de nos bavardages, compte tenu de la diversité de nos antécédents...
Bon, alors, la musique, c'est un sujet qui n'entraîne habituellement pas de polémiques, pas vrai ?
Je demande si on aime Tom Waits... Silence total autour de la table.
- Tom Waits? me demande l'une des six. Who the f.... is that?
- Oh I know, he's the idiot with the bourbon-smoked coated voice who thinks he can sing, ajoute une autre des six convives.
-Waits? Waits for what exactly? commente la troisième des six. La petite comique du clan, quoi! Waits for a voice? Waits for talent? Waits for lyrics?
- Your tastes are sooooo unusual and much tooooo eclectic, ajoute la quatrième. You should refine them, you know. Furthermore, you should go back and live where you belong.
Comme elles étaient mes invitées, la cinquième, soit la plus fûtée, a eu la décence de se taire, même si elle roulait des yeux et me regardait de haut.
Je vous épargne mes réponses et ma colère froide. Car froides elles le sont, mes colères ! Cependant, je vous assure que cette histoire s'est déroulée quand je vivais au Texas. Et que Tom Waits est bel et bien un américain ! Inutile d'ajouter que je n'ai jamais revu ces dames...
Voici donc un clip de Waits et je vous préviens : on aime ou on n'aime pas !!! Il n'y a pas de juste milieu avec lui.
Faites-moi savoir ce que vous en pensez. J'aimerais bien savoir si je suis folle à lier (ce qui ne serait pas surprenant...) ou s'il y a quelqu'un d'autre dans notre blogosphère qui aime aussi Tom Waits. À mon humble avis, il s'agit d'un des plus grands bluesman, jazzman et vaudevilleman de tous les temps !