mercredi 28 octobre 2009

C'est à mon tour de péter une coche... Une maudite grosse coche!

Qu'il s'agisse de manipulation médiatique ou politique, de la lutte contre le cancer, contre le sida, contre la cruauté envers les enfants, les femmes, les personnes âgées et les animaux, de la revendication de la liberté d'expression et de nos droits fondamentaux et ce, quels qu'ils soient, nous avons toutes et tous des causes qui nous tiennent à cœur. Des causes que nous défendons et pour lesquelles nous donnerions fort probablement notre bras droit pour arriver à les gagner.

Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on regarde une publicité comme celle qui apparaît ci-dessous? Une publicité diffusée sur les ondes de grands réseaux américains et que j'ai vue hier soir, pour la première fois? Une publicité qui met deux des causes les plus discutées sous les feux de la rampe? Comment doit-on réagir?

Ceux et celles qui me suivent depuis déjà deux ans connaissent ma passion pour les animaux. Cependant, la lutte contre toutes les maladies dont le cancer, le sida et autres horreurs tout aussi débilitantes les unes que les autres me tiennent également à cœur. Mais à mon humble avis, l'utilisation d'animaux comme « outils de recherche » ou « éprouvettes vivantes » n’est tout simplement pas moral. De plus, aucune espèce ne peut servir de modèle biologique fiable pour une autre. Toujours selon moi, il faut agir pour l’abolition de l’expérimentation animale ainsi que le développement et l’utilisation de méthodes substitutives.

Néanmoins, cette jeune femme est une survivante et a récemment fait une rechute. Oui, je suis entièrement d'accord, c'est triste et il faut qu'elle continue de se battre, de lutter contre ce terrible fléau qu'est le cancer su sein. Toutefois, la conscience ne devrait-elle pas être au cœur de la recherche scientifique? Et la santé n'est-elle pas possible sans torture? Réduire l’animal à un objet de recherche n’est pas humain et il existe forcément d'autres moyens de recherche.

J'ai pleuré à la fin de cette pub. Pleuré pour Jen et pleuré pour le pauvre petit rongeur. Mais j'ai surtout pesté de rage devant l'audace dont a fait preuve la maison de publicité en diffusant cette annonce et devant les quelques dernières secondes de celle-ci quand Jen fait un « guili-guili » au rongeur comme pour lui dire « it's better to kill you with, my dear »...

Voici donc l'annonce. Faites-moi savoir ce que vous en pensez puisque vos observations font également partie des causes qui me tiennent à cœur!


lundi 26 octobre 2009

Mas Que Nada - Ça, c'est une vraie samba!

Fondée en 1983, Perpetuum Jazzile est une chorale slovène qui ensorcelle ses spectacteurs au moyen de musique contemporaine, populaire et de jazz.

Bien que le clip que j'aimerais partager avec vous n'est pas aussi spectaculaire qu'Africa, il est néanmoins magnifique et à mon humble avis, aide à commencer la semaine du bon pied. Quant à moi, je vais danser une samba endiablée en l'écoutant de nouveau avec vous tous!

En passant, la vidéo Africa a été visualisée sur You Tube plus de 5 millions de fois entre mai et août 2009! Envie de la revoir? Elle apparaît sur mon billet du 6 juin dernier.

Donc, bonne semaine mes chères âmes virtuelles et réelles! Faites aller vos pieds dans vos souliers sur cet air des plus entraînants! :-)

vendredi 23 octobre 2009

Rien à dire...

À sec, la blogueuse... Le cauchemar de la feuille blanche me guette. Ça vous arrive parfois de croire que tout a été dit, que tout ce que vous pourriez ajouter semblerait superflu, voire inutile? Ben voilà... Pourtant, il me semble que ma petite tête est pleine de commentaires à passer sur la grippe A, sur la politique mondiale, sur l'économie qui fait toujours des chiennes (pardon, des siennes), sur les problèmes écologiques de notre planète, mais je suis dotée d'un énorme bouchon (vous savez, comme ceux que l'on retrouve à 17 h dans la circulation) et les mots me manquent, m'échappent, me fuient, parce que précisément, tout a été dit.

Enfin, je partage néanmoins ce clip avec vous parce que tant qu'à danser, c'est comme eux que je voudrais le faire. Selon ma fifille adorée, j'ai du chemin à parcourir, mais j'y arriverai bien un jour, allez! Il faudrait cependant que mon Amerloque polisse ses souliers... :-)

Alors, détendez-vous et bonne fin de semaine, mes fidèles virtuel(le)s!

Et en passant, le pianiste n'a pas les doigts dans ses oreilles! ;)


mardi 20 octobre 2009

Un signe des temps ?

Dirigées par des québécois et québécoises exilés tout comme moi, il existe dans mon patelin des écoles primaires et secondaires qui sont totalement francophones et je suis fière que ma fille les aient fréquentées jusqu’à ce qu’elle soit acceptée à l’Université, il y a (déjà ?) deux ans. Ils en étaient donc à la première journée des classes et le professeur devait procéder à l’appel des présences…

Mustapha El Ekhzeri ?
Présent !


Achmed El Kabul ?
Présent !


Kadir Sel Ohlmi ?
Présent !


Mohammed Endahrha ?

Présent !

Ala In Ben Oit ?

Un silence intense se fit alors entendre…

Ala In Ben Oit ?

Toujours le silence total dans la classe...

POUR LA DERNIÈRE FOIS : Ala In Ben Oit !

Un garçon lève alors timidement la main et dit au professeur :
- C’est moi, Monsieur, mais mon nom se prononce…


Alain Benoit!!!!

Je vous ai bien eus, pas vrai ? Rions, mes amis, rions ! Cependant, il est bel et bien vrai que Genilou n’a fréquenté que des établissements scolaires francophones de la première à la douzième année. Quant à la blague que j’ai quelque peu modifiée, je remercie ma Mary-Lou, mon exilée en Italie! :-)

Et pour me faire pardonner, je vous offre ces quelques photos que j’ai croquées dans ma cour et dans « mon » ravin au cours de la journée. C’est qu’il faisait beau, un peu plus tôt, au pays des anglos et je n’ai pas pu résister. Voici donc quelques prises pour célébrer les merveilles de l’automne. N’hésitez pas à cliquer pour en voir tous les détails… Même notre Cinnamon est en pleine contemplation!
























vendredi 16 octobre 2009

En voici un qui n’est pas piqué des vers..

Décidément, je suis entourée d’oiseaux et celui-ci est joyeusement sérieux ou sérieusement joyeux. Il a compris que l’instant présent agit comme la bonne terre d’un jardin. Qu’on ne sème pas de graines de bonheur dans les brumes du passé, ni dans les nuages de l’avenir. C’est aujourd’hui même que ses rêves se réalisent.







Et je vous laisse sur la musique de Fugain pour accompagner cet ovipare... Bon week-end, mes amis! :-)

mardi 13 octobre 2009

Ça fait peur aux oiseaux…




Ne parlez pas tant Lysandre
Quand nous tendons nos filets
Les oiseaux vont vous entendre
Et s'enfuiront des bosquets
Aimez-moi sans me le dire
Aimez-moi sans me le dire
À quoi bon tous ces grands mots

Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux
Calmez ce bruyant délire
Car ça fait peur aux oiseaux

Bon, vous m’appelez cruelle
Vraiment vous perdez l'esprit
Vous me croyez infidèle
Ne faites pas tant de bruit
Quoi vous parlez de vous pendre
Quoi vous parlez de vous pendre
Aux branches de cet ormeau

Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux
Mais vous savez bien Lysandre
Que ça ferait peur aux oiseaux

Vous tenez ma main Lysandre
Comment puis-je vous aider
Il faudrait à vous entendre
Vous accorder un baiser
Ah donnez-m’en deux bien vite
Ah donnez-m’en deux bien vite
Et retournez au pipeau

Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux
Mieux vaut en finir tout de suite
Car ça fait peur aux oiseaux


Il s'agit d'une très vieille berçeuse que ma grand-maman parternelle et mon papa me chantaient quand j’étais une petite fille qui ne voulait pas aller au lit. Étant anglophone, ma maman ne comprenait pas tous les mots de cette chanson, mais elle en adorait la mélodie et l’histoire qu’elle racontait.

Cette chanson est revenue me hanter, quand j’ai vu tous ces geais bleus séjourner dans ma cour arrière.







Nous rentrions de Montréal en juin dernier, à la suite des obsèques de maman, et ces oiseaux sont venus me rendre visite, comme ça, sans raison apparente. Sauf (et il s’agit d’un GROS sauf…) que maman m’a toujours dit que s’il y avait une autre vie ailleurs, elle aurait la gentillesse de me le faire savoir. Elle a toujours prétendu qu’elle m’enverrait des messages par le biais des animaux qu’elle adorait (tout comme sa fille, d’ailleurs…) et de la nature qui l’émerveillait. Elle m’a dit de me tenir aux aguets, de bien écouter et de garder mes yeux de sceptique grand ouverts. Parce que voyez-vous, maman a toujours cru à l’au-delà, à une vie sur un autre plateau, au fait que notre existence ici n’était qu’un court séjour.

Elle n’était pas vraiment croyante, bien que je la soupçonnais de « prier » en privé, quand elle avait besoin d’un miracle. Elle trempait plutôt dans la cartomancie, la numérologie, les lignes de la main, les feuilles dans une tasse de thé, et prétendait pouvoir y lire l’avenir. Nous faisions preuve d’une grande incrédulité devant ce type d’arts divinatoires, mais elle faisait fi de notre scepticisme et disait toujours « I’ll get out of this world alive ».

Et voilà que je suis seule, dans ma cour, à pleurer sa perte et ces geais viennent me rendre visite en criant, en chantant, en piaillant… Ils volent autour de moi comme des fous et tentent de se poser sur ma tête, sur mes épaules, sur mes bras que je soulève pour protéger mon visage. Et enfin, ils atterrissent tout doucement un peu partout et me donnent le temps d’aller chercher mon appareil-photo. Ce petit manège s’est produit pendant toute la semaine et à la fin de celle-ci, tous les plombs du permier étage de la maison ont sauté. Pouf ! Comme ça, sans crier gare…

Une de mes amies qui se dit voyante m’a demandé si je savais que les esprits nous rendent visite par l’entremise d’oiseaux et d’électricité.

J’en ai toujours des frissons, même quatre mois plus tard, mais je me dis que maman est toujours très près de moi… Je l’ai même revue, hier matin, par le biais d’un rouge-gorge à la chasse de son petit déjeuner. Je vous reviendrais plus tard avec cette histoire de survivance que j'ai croquée en photos.


Au fait, quand mon conjoint, notre fille et nos bibittes à poil se sont aventurés dans la cour pour observer ce phénomène, ces geais les ont attaqués et je ne comprends toujours pas pourquoi... Eux non plus, d'ailleurs.






En passant, j'ai malheureusement dû supprimer la présentation des beaux petits chiots, puisque la musique qui accompagnait cette présentation ne s'arrêtait jamais... :-( Quel dommage, pas vrai ?

jeudi 8 octobre 2009

Bonne Birthday my amour!

Although the big event is tomorrow, on October 9th, all of us got together a little in advance to offer you these heartfelt wishes. So... Here we are! Toute la damn gang!



Our Cinnamon


Jazz

and Chablis

Along with our beautiful daughter

And little old me


HAVE COME TO WISH YOU


THE HAPPIEST, HEALTHIEST, WEALTHIEST AND MOST WONDERFUL BIRTHDAY!!!

Oh, and these univited guests came along with us... :-) Thee, hee, hee!







I know we're getting older together, but I hope to hell that we are also getting wiser! ;)

We also have a few words of advice to you. Doctors say that drinking 8 glasses of water a day helps your skin look younger, butt we say that you should drink 8 glasses of wine a day and you won't give a damn how old you look! :-)

And I'd like to finish this delirious message with a few thoughts of my own...
Time after time,
You've believed in my dreams
Even when I was tempted to doubt;
You've always shown me how genuine caring can be,
And what total commitment is about;
You've been my best friend
And my one true love
And time after time
In our years with eah other
You've proved to me
That we are living a wonderful life.

HAPPY BIRTHDAY MY LOVE AND MANY, MANY, MANY MORE!

vendredi 2 octobre 2009

Bonne fête un peu d’avance, Lise !

Comme je ne pourrai pas écrire de billet le samedi 3 octobre, compte tenu d’obligations qui m’éloigneront de mon ordi, je tenais à souligner l’anniversaire de naissance de NOTRE Lise.

Notre amie virtuelle qui ne nous laisse jamais tomber, qui est toujours à l’écoute de tous nos propos, de nos joies, de nos peines, de nos exploits, qui trouve toujours les mots justes pour nous apporter réconfort, humour ou bonheur, qui fait preuve d’une grande générosité et d’une chaleur humaine incomparable quand elle s’adresse à nous, qui est passée maître dans l’art de manier une plume, puisqu’elle la trempe dans l’encre de son cœur (comme vous toutes et tous, d’ailleurs), mais Lise a une façon bien particulière de nous écrire. On dirait qu’elle nous parle en direct et même si je ne la connais que dans le monde virtuel, j’ai parfois l’impression de la connaître personnellement et d’entendre sa voix à travers ses lignes si judicieusement écrites.

S’il existe un sentiment qui n’est pas toujours perçu à sa juste valeur, c’est l’amitié et ce, qu’elle soit vécue dans le monde réel ou dans celui du virtuel. Il s’agit d’un sentiment d’une grande rareté qui ne s’achète pas et qui ne se donne pas. On ne peut que le ressentir envers quelqu’un ou se le mériter. De plus, il ne s’épanouit que dans un climat de respect, car l’amitié ne juge pas, ne compare pas et ne condamne pas. L’amitié peut naître en tout temps et ne jamais s’éteindre. Voilà donc pourquoi jouir de l’amitié d’une personne comme Lise est un immense privilège que rien au monde ne saurait remplacer.

Joignez-vous à moi pour souhaiter à Lise un merveilleux anniversaire rempli de santé, d’amour, de bonheur, de sérénité et de paix intérieure. Personnellement, je me sens comblée, puisque je me permets de la compter parmi les plus belles fleurs de mon jardin d’amitiés.


BONNE FÊTE, LISE ! :-)

Je t’offre cette photo que j’ai prise hier matin, à la levée du jour, dans le ravin derrière la maison. J’ai joué un peu avec mon appareil pour donner une autre teinte à la photo, puisque le temps était moche et que Galarneau ne voulait pas se pointer le bout du nez. Oh, et en passant, Genilou m'a promis qu'elle te dévoilera le "secret du coeur" pour ta fête. Reste à voir si elle a une bonne mémoire ! ;)

Je t’aime Lise et t’embrasse bien fort en cette journée très spéciale !