vendredi 25 juillet 2008

Bonne fête, papa! (25 juillet 1915 – 27 avril 1993)

Paul-Émile (circa 1945)


Déjà 15 ans que tu nous as quittés, mon tit-pops adoré, et j’ai l’impression de t’avoir dit « au revoir » pas plus tard qu’hier.

Parce que vois-tu, papa, tu es TOUJOURS à mes côtés. Tu vis dans mon cœur, dans celui de Geneviève, ta petite-fille que tu faisais bondir sur tes genoux et à qui tu chantais de ta belle voix de baryton des berceuses et des balades québécoises d’antan, et dans celui de ton gendre avec lequel tu partageais de bonnes rasades de cognac ou de scotch bien tassé.

Tu m’as légué l’amour des mots, de la musique, du théâtre et de la photographie. Quand j’écris, je pense à toi ; quand je chante ou quand je pianote, je pense à toi ; quand j’assiste à une pièce de théâtre (parce que malheureusement, je ne « joue » plus), je pense à toi ; et quand je saisis ces moments de bonheur ou ces merveilles de la nature dans l’objectif de mon appareil-photo, je pense à toi.

Tu m’as appris la tolérance et la patience. Tu m’avais même fait cadeau du livre « Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne » de Pierre Daco lors de mes 16 ans pour m’aider à comprendre les comportements de maman sans la juger. Tu te souviens ? Ni toi ni moi ne comprenions, mais aujourd’hui, tout s’éclaire et le mystère est résolu, mais ça, c’est une toute autre histoire que je reprendrai plus tard.

Tu m’as TOUJOURS encouragée dans TOUT ce que j’ai entrepris et dans tout ce que j’entreprends encore. Lorsque je m’embarque dans de nouvelles aventures, j’entends tes paroles rassurantes au plus profond de mon âme… J’entends : « Vas-y, ma Rosette ! Ne lâche pas ! L’avenir appartient à ceux qui n’ont pas froid aux yeux ! ».

Je t’ai toujours fait confiance et jamais tu ne m’as trahie, Je pouvais et peux encore tout te raconter sans crainte d’être jugée et avec l’assurance d’être consolée ou conseillée, selon le cas. Quand j’ai une décision importante à prendre, je te demande de m’aider et tu viens toujours à mon secours. Eh oui, même après 15 ans !

Je t’aime papa et je t’aimerai toujours. Je te remercie de m’avoir guidée dans cette vie parfois tumultueuse et de m’avoir transmis ton merveilleux sens de l’humour sans lequel cette existence serait plutôt monotone. Tu es un père formidable et je ne peux qu’espérer être une aussi bonne maman pour Geneviève.

Il y a tant de choses que j’aimerais écrire à ton sujet, mon violoniste si talentueux, mon architecte incomparable, mon père bien-aimé qui m’a pardonné toutes mes frasques (et nombreuses fut-elles) en riant de bon cœur et en m’affirmant que la vie est trop courte pour garder rancune, mais la liste de tes innombrables qualités est beaucoup trop longue pour ce petit blogue…


Je termine donc cet hommage en citant l’adage suivant : « Il est nulle douleur que le temps n’apaise. » Auteur inconnu et très certainement décédé. Dommage, car j’aurais bien aimé lui demander : « Combien de temps ? »

lundi 21 juillet 2008

Close-up félin




Par un après-midi tristounet de l’autre côté de la fenêtre…

Seuls ou ensemble, ce jour pluvieux alors qu’ils sont encore plusjeunes ;)

Ah…. Je vous aime tant, mes petits garnements ! ;)

Vous reviendrai avec un close-up canin dans les jours qui suivent…

mercredi 16 juillet 2008

Un petit clin d’œil d’une grande insomniaque…


Vous me manquez trop mes âmes virtuelles et je prends quelques minutes de cette nuit interminable passée à respecter des échéances débiles pour afficher la plus récente photo de ma fi-fille adorée… Elle fait partie du CV qu’elle doit présenter lors de sa prochaine audition à la fin juillet… Je n’ai aucun parti pris (yeah, right…), mais Dieu du ciel qu’elle est belle, ne croyez-vous pas ?

Sur ce, Rosie va aller faire un petit dodo ! ;)

lundi 14 juillet 2008

Occupée sans bon sang… euh, sans bon sens… pardon !


Vous me manquez tous terriblement
Mais mon été s’annonce débilitant
Et je manque malheureusement de temps
Pour vous lire et pour écrire aussi souvent…

Je vous laisse donc cette photo prise à New York en juillet dernier
Un moment de bonheur avec ma famiglia bien-aimée
Et vous promets de vous revenir dans quelques semaines
Pour surtout vous lire, mais aussi tenter de vous divertir au moyen de mes fredaines… ;)


À très bientôt donc et prenez tous bien soin de vous ! :-)


lundi 7 juillet 2008

Mon testament biologique

Alors que ma meilleure amie et moi partagions un petit gueuleton intime samedi, en soirée, je lui ai déclaré d’emblée :

« Jamais, au grand jamais, je ne voudrais me retrouver dans un état végétatif, branchée à ces espèces de machines qui maintiennent les fonctions vitales et à ces liquides en bouteille. Si cela devait un jour se produire, promets-moi d’avoir le courage de me débrancher, je t’en prie, je t’en supplie !!! »

Les yeux baignés de larmes et sans mot dire, ma meilleure amie a immédiatement débranché mon ordinateur et jeté mon vin…

Ce qu’elle peut être vache, parfois ! ;)