jeudi 12 mars 2009

Tom Waits et le grand débat




Bien que cette histoire se soit déroulée il y a déjà quelques années, elle vient de me revenir en mémoire. Et vlan, tiens-toé !

Enfin, nous sommes au resto, toutes les six, et parlons musique, après avoir épuisé les autres sujets qui nous tiennent tant à coeur : nos époux, nos conjoints, nos chums, nos époux, nos conjoints et nos chums one more time! Nous avions déjà établi que la politique et la religion ne feraient pas partie de nos bavardages, compte tenu de la diversité de nos antécédents...

Bon, alors, la musique, c'est un sujet qui n'entraîne habituellement pas de polémiques, pas vrai ?

Je demande si on aime Tom Waits... Silence total autour de la table.

- Tom Waits? me demande l'une des six. Who the f.... is that?

- Oh I know, he's the idiot with the bourbon-smoked coated voice who thinks he can sing, ajoute une autre des six convives.

-Waits? Waits for what exactly? commente la troisième des six. La petite comique du clan, quoi! Waits for a voice? Waits for talent? Waits for lyrics?

- Your tastes are sooooo unusual and much tooooo eclectic, ajoute la quatrième. You should refine them, you know. Furthermore, you should go back and live where you belong.

Comme elles étaient mes invitées, la cinquième, soit la plus fûtée, a eu la décence de se taire, même si elle roulait des yeux et me regardait de haut.

Je vous épargne mes réponses et ma colère froide. Car froides elles le sont, mes colères ! Cependant, je vous assure que cette histoire s'est déroulée quand je vivais au Texas. Et que Tom Waits est bel et bien un américain !
Inutile d'ajouter que je n'ai jamais revu ces dames...

Voici donc un clip de Waits et je vous préviens : on aime ou on n'aime pas !!! Il n'y a pas de juste milieu avec lui.

Faites-moi savoir ce que vous en pensez. J'aimerais bien savoir si je suis folle à lier (ce qui ne serait pas surprenant...) ou s'il y a quelqu'un d'autre dans notre blogosphère qui aime aussi Tom Waits. À mon humble avis, il s'agit d'un des plus grands bluesman, jazzman et vaudevilleman de tous les temps !

7 commentaires:

crocomickey a dit...

C'est LE meilleur. Et la meilleure de ses tounes (selon moi) c'est HeartAttack and Vine que vous pourrez voir et entendre à cette adresse

http://www.youtube.com/watch?v=C49H3aWdiK8

En noir et blanc ! Sublime. Paraîtrait que ce fut filmé à Montréal au début des années 80.

Anonyme a dit...

Ce mec est un génie.. Il est libre!
On en avait un peu causé avec Croco, j'lui avait parlé d'une interview que j'avais lue dans PARIS MATCH, je l'ai retrouvée et vous en livrerait quelques extraits.
En attendant, une interview de Tom Waits par Tom Waits ! parue dans le figaro :

www.lefigaro.fr/musique/2008/07/08/03006-20080708ARTFIG00305-tom-waits-confesse-tom-waits.php

Bravo Rosie d'avoir relaté ce "fait divers".

Michel

Zoreilles a dit...

Je ne connaissais Tom Waits que de nom. Grâce à ton clip, j'ai pu le découvrir en spectacle, le temps d'une chanson. J'ai été fascinée dès la première seconde.

Déjà, je trouve sa performance théâtrale, avoisinant presque l'art du cirque mélangé avec la musique, le cinéma, la danse, enfin, c'est tout un univers à lui tout seul. Tom Waits : Unique, universel et intemporel, oui, ça se démarque, ça traversera les époques et la planète.

Nul n'est prophète en son pays, hélas, ça se confirme encore une fois.

Maintenant, qu'on aime ou pas... Des goûts et des couleurs, tu sais, on ne discute pas. Mais puisque tu l'aimes, tu me l'as fait aimer. Sans toi, je l'aurais aimé quand même mais là, j'ai eu comme un petit coup de coeur instantané et irrésistible pour Tom Waits.

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

@ Mickey : oui, c'est LE meilleur indeed! J'adore aussi Heart Attack and Vine que je connaissais bien, mais que je n'avais pas encore vu... Sublime, en effet! Je raffole aussi de Chocolate Jesus et Waits, avec ses traits de génie habituels, parle de "l'Immaculate Confection" dans son intro. À l'approche de Pâques, ça tombe à pic ! :-)
Va voir le

http://www.youtube.com/watch?v=1wfamPW3Eaw

Une présentation tout à fait inusitée comme seul peut réaliser Waits ! :D


@ Ano-Michel : Je vais voir ton lien très bientôt et te remercie chaleureusement de l'avoir tranmis à nous tous ! Oui, oui, oui, oui, ce mec est décidément génial ! :D

@ Zoreilles : "Nul nest prophète dans son pays..." Tes paroles sont toujours si sages et si judicieusement choisies, ma tendre amie virtuelle que j'aime tant ! Oui, c'est bien vrai qu'on ne discute ni des goûts, ni des couleurs, mais ces pimbêches n'arrêtaient pas de parler de leurs chums, de leurs amants et surtout, de celui qui portait la Rolex la plus récente, conduisait la Porche la plus performante, et j'en passe... Comme la religion, le sexe et la politique n'étaient pas au menu, règlement de ces mêmes chipies, et que j'en avais ras-le-bol (nous n'en étions qu'à l'apéro !), j'ai décidé de causer musique... Et c'est à la suite de leurs propos que les épines de la Rose que je suis ont vu rouge.

D'autre part, je suis bien heureuse que je t'aie fait aimer Tom Waits !

Anonyme a dit...

Allez, je vous communique la totale de l'interview de Tom Waits dans Paris Match. C'était à l’occasion de la sortie de son album « Real Gone »

Pardon pour la longueur du texte, mais ça peut intéresser quelques uns d'entre vous.

"Tom Waits - Le désaxé est un Mythe, une icône, sa musique, une référence absolue, inspire autant Norah Jones, qui a repris un de ses titres et en a vendu des millions, que les cinéastes Jim Jarmusch ou Robert Altman, qui l’ont choisi dans leurs castings. Il nous a reçu chez lui en Californie. Original, déconcertant, émouvant, tellement drôle. Un personnage.
Nous l’avons rencontré dans un incroyable bistrot perdu en pleine cambrousse californienne qui semble sorti d’un film de Lynch ou de Wenders. Il y passe ses samedis soirs à écouter de la musique mariachi, à discuter avec ses potes et à prendre des notes sur un petit carnet qui ne le quitte jamais."

Votre album « Real Gone » est, une fois de plus, un mélange hétéroclite de rythme et de sons. Est-ce une volonté de déconcerter l’auditeur ?

Non, je fais du funk cubiste, c’est tout. Tout est dans la manière de synthétiser des musiques qui existent. J’aime écouter des musiques «inappropriées ». Des musiques qui ne collent pas au lieu, à l’heure, aux gens, des musiques qui dérangent. J’aime bien avoir deux ou trois radios allumées en même temps, le choc des programmes donne parfois des choses très intéressantes ; Quelque chose d’inattendu, la musique est faite pour ça.

De quelle façon travaillez vous ?

On travaille sur soi, on ne travaille pas sur sa musique. Je travaille a cappella. Comme je n’ai pas d’endroit chez moi pour écrire, que cela fait longtemps que je ne contrôle plus ma maison (qui est celle de mes enfants et où je suis juste toléré), quand je veux écrire, je m’installe dans l’endroit le plus silencieux, le plus solitaire et qui m’appartient toujours : ma voiture. J’enregistre sur un petit magnéto à cassettes tout ce qui me passe par la tête. Paroles et musique, elles viennent toujours ensemble. Les mots sont la musique, si vous avez les mots, vous avez la musique.

Et vous restez garé devant chez vous ?

Non, non ; Je roule. Je reste concentré sur la route et je pense. Ecrire une chanson n’est guère différent d’aller à la pêche. Il faut rester calme, attendre, une chanson est vivante comme un poisson. Il faut l’attendre, bien l’appâter, ne pas lui faire peur. Parfois je la rejette après l’avoir attrapée.

En tant qu’artiste, vous sentez-vous parfois incompris ou pas apprécié comme vous devriez l’être ?

Je ne me sens pas incompris, je suis différent. Au début de ma carrière, quand j’étais artistiquement plus influençable par le « music-business », j’allais dans une direction artistique plus populaire. Puis j’ai accepté cette bizarrerie et cette excentricité qui étaient en moi. J’ai mon public et c’est parfait, je n’en veux pas du public de quelqu’un d’autre.

Comment se passe la collaboration avec votre épouse ?

Il faut que quelqu’un puisse dire au roi qu’il est nu. C’est ce qu’elle fait. J’ai besoin d’elle. Elle n’a pas peur de me dire quand je déconne, quand je fais de la merde. Je l’écoute toujours.

Et vos enfants, vous les écoutez ?

Les rapports sont différents, je suis leur père ; Ils ne me voient pas comme un chanteur ou un écrivain. Ce n’est pas mon rôle avec eux. Mais ils aiment bien ma voix parce qu’elle est entre celle d’un clodo et celle d’un clown (1). Je parle de la mort dans mes chansons et ils aiment bien. Les enfants sont très curieux sur tout ce qui touche la mort.

Les textes de vos chansons sont effectivement souvent très sombres êtes-vous sombre ?

Non.

Alors pourquoi écrivez-vous des choses sombres ?

Parce que cela ne me fait plus peur. Les gens pensent que s’ils parlent de la mort elle va venir chez eux. Moi, ma théorie est que si l’on en parle beaucoup elle passera à côté de la maison sans s’y intéresser. En vieillissant, je n’ai plus peur de la mort. Quelqu’un vous offre un bouquet de fleurs, elles sentent bon, vous les mettez dans un vase. Trois jours plus tard, c’est fini, elles sont mortes, elle commencent à sentir mauvais et vous les jetez à la poubelle. C’est rien d’autre que cela, la mort. J’y pense souvent je n’ai pas peur. Ma seule terreur est d’être enterré vivant. Saviez vous qu’autrefois les morts étaient enterrés avec une petite corde attachée au poignet et reliée à une clochette accrochée au dessus de la tombe ? Si jamais ils se réveillaient, ils pouvaient sonner. Je voudrais qu’on m’enterre ainsi

Il y a sur votre nouvel album une chanson politique qui s’intitule « Day After Tomorrow ».

Toutes les chansons sont des actes politiques, les chansons qu’on écrit, et celles qu’on choisit de ne pas écrire. Ecrire « C’mon Get Happy » en 1929 au moment du grand krach boursier quand tout le monde est ruiné, c’est une chanson politique. « Day After Tomorrow » n’est qu’une lettre d’un soldat en Irak à ses parents. Tout le monde peut y trouver ce qu’il veut.

Avez-vous regardé le débat Kerry-Bush ?

Je n’ai pas la télé. Je n’en ai plus depuis quinze ans. Je ne supporte plus les infos télévisées, cela me rend malade, le contenu et le contenant, c’est de la manipulation cynique (2). Quand nous avons déménagé ici, j’ai dit « plus de télé », nous avons sorti la télé de notre maison de Los Angeles, nous l’avons lise dans le jardin et nous l’avons lapidée. Nous l’avons tuée. Si je veux connaître les résultats sportifs, j’achète le journal. Ce qui est bien c’est qu’après l’avoir lu, quand vous êtes bien écoeuré et au bord de la crise cardiaque, vous le pliez et vous le mettez sous votre bras. Et vous vous sentez mieux., La télé reste devant vous à vous narguer et à vous envoyer des ondes pour que vous la rallumiez à nouveau.

Aimez vous revoir les films que vous avez tournés ?

Je ne revois jamais mes films, je ne suis pas vraiment un acteur, je suis juste un type qui joue un peu, un plombier qui fait aussi un peu d’électricité, une mère de famille qui fait de la peinture pendant ses loisirs ; Jouer la comédie n’est pas désagréable, mais il faut aller s’enfermer loin de chez soi au bout du monde. Je n’ai aucune envie d’aller me terrer dans une caravane au fin fond de l’Idaho pendant trois semaines pour tourner juste trois scènes. Je n’ai pas renoncé au cinéma, j’attends la bonne proposition comme une araignée sur sa toile attend la belle mouche.

Quand Norah Jones reprend une de vos chansons « The Long Way Home », cela vous fait-il plaisir ?

C’est rassurant, cela montre que la chanson, aussi personnelle puisse-t-elle être pour vous quand vous l’écrivez, signifie aussi quelque chose pour les autres. Oui cela fait plaisir.

Surtout quand elle vend des dizaines de millions d’exemplaires…

Ce n’est pas pour cela que j’écris, mais c’est agréable de toucher le gros lot, une fois de temps en temps. (un silence s’installe, il consulte un petit calepin rempli de notes, il trouve ce qu’il cherchait) L’araignée mâle après qu’elle a construit sa toile, s’installe dans un coin de celle-ci, et avec une de ses pattes fait vibrer sa toile, s’installe dans un coin de celle-ci, et avec une de ses pattes fait vibrer sa toile comme un guitariste fait vibrer une corde, et le son produit attire toutes les araignées femelles.

C’est pour cela que vous avez commencé à faire de la musique ?

Oui, pour attraper les filles ! C’est une des raisons. Si tu n’es pas bon en sport, si tu n’es pas particulièrement drôle ou beau gosse, si t’es socialement bizarre, alors il ne te reste que la musique. C’est ça ou s’enfuir de chez soi pour rejoindre un cirque. Et c’est le seul métier où tu continues à gagner de l’argent après ta mort.

Si vous pouviez recommencer votre vie, quelle erreur éviteriez-vous ?

Je ne fumerais pas. (3)

Mais c’est parce que vous avez fumé un jour que vous avez cette voix et, par conséquent ce succès…

Je n’ai jamais dit que j’étais quelqu’un de simple (il se replonge dans son calepin) Une souris a plus d’os qu’un être humain.

Et ?

Rien. C’est étrange. Ces trucs là m’intéressent et m’intriguent. Vous, vous vous en foutez ? (4)

C'est-à-dire que…

Vous connaissez Sarah Bernhardt ? C’était une actrice célèbre qui, à 70 ans, jouait toujours Juliette. Elle avait dû se faire amputer et était unijambiste. Mais elle faisait toujours pleurer son public. Barnum & Bailey, le cirque, avait racheté la jambe amputée et l’exposait dans un bocal. Un soir où elle jouait dans le même ville que le cirque, elle a découvert que le public payait plus chez pour voir sa jambe que pour la voir dans sa pièce. Elle était hystérique ! « Ma jambe morte rapporte plus d’argent que le reste de mon corps en vie ! » (5)

Pourquoi me racontez-vous cette histoire ?

C’est l’histoire du show-business.

La technologie vous fait-elle peur ?

Oui parce que c’est un monde que je ne comprends pas. Je suis le genre de mec qui crie au téléphone quand son correspondant appelle de loin. « Mes enfants me demandent « Mais pourquoi tu cries comme ça ? – Parce que je parle à quelqu’un qui est en Arizona ! » Les ordinateurs me font peur. Quel est le plus grand ennemi de l’ordinateur ? C’est l’eau. Est-ce que les ordinateurs peuvent fonctionner au fond de l’eau ? Non. Nous leur avons transféré toute notre intelligence et ils sont tous connectés les uns aux autres comme un communauté. Ils savent que l’eau est leur plus grand ennemi. Or quel est l’élément essentiel à notre vie, nous humains ? L’eau. Ils vont lentement éliminer toute l’eau de la planète. Et donc, nous. Ils seront alors les maîtres de la planète. (6)

Vous croyez vraiment cela ou est-ce une autre de vos belles histoires déjantées ?

J’y pense. J’aime me poser des questions, j’aime réfléchir aux choses, je n’aime pas les réponses, je ne vais pas sur internet pour trouver des réponses, j’aime réfléchir.

De quoi avez-vous le plus peur aujourd’hui ?

Que Bush soit réélu. J’ai peur pour mes enfants car on parle de restaurer le service militaire et la conscription. S’il est réélu, comme j’ai des garçon qui sont en âge d’être appelés nous allons partir en Nouvelle-Zélande. Pour cette administration, les soldats ne sont que du gravier sur la route qui mène au pétrole.

Bruce Springsteen, R.E.M ., James Taylor et bien d’autres font une tournée des stades pour appeler les gens à ne pas voter Bush, pourquoi ne vous y joignez pas ?

Je suis trop excentrique pour eux, je ne suis pas assez politicien, ces gars sont crédibles, ont de l’éducation, savent parler devant une foule. Bruce parle si bien que moi, après cinq minutes je passe pour un barjot. Je fais plus de tort que de bien à la cause. J’aide à ma façon, je donne de l’argent, je fais des concerts de mon côté. Les gens savent qui ils viennent voir.

Etes-vous à l’aise sur scène ?

Oui, j’aime bien être sur une scène et jouer ma musique, c’est pour cela que tous mes concerts sont gratuits.

Mais vos concerts ne sont pas gratuits !

Si, totalement gratuits ! Vous payez juste le fait que j’ai à sortir de chez moi et prendre l’avion pour venir jusque chez vous. Je travaille gratuittement, je facture juste le déplacement. (7)


(1)bien vu Zoreilles !..
(2)cette réflexion devrait apostropher Zoreilles et Jackss.
(3)Tiens tiens…
(4)Croco, c’est pas beau ça, trois vous d’un coup, cash…
(5)Beeuurkk
(6)Cré nom d’un chien… !!! sacré Tom ! J’sais pas quoi qu’il avait grillé ce jour là, mais ça d’vait ète du bon…
(7)Alors là, c’est le bouquet


En me tapant l'écriture de tout ça, j'écoutais le concert "Glitter and Doom Tour" de tom Waits donné le 29 juillet 2008 (2h 30 de musique), en allant sur :

www.npr.org/music/

Cliquer sur concert
Search : Tom Waits live
Choisir le concert en question.
Du bonbon...

Michel

Anonyme a dit...

Inculte que je suis, je ne connaissais pas Tom Waits. J'ai aimé cette musique et la performance de l'artiste sur scène. Ah! ça oui.
Pour ce qui est de discuter musique, le sujet est sûrement aussi délicat que de parler de politique ou de religion. Comme dit Zoreilles: des goûts et des couleurs ...
Ton billet et les commenaires m'incitent à découvrir l'artiste.

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Mon Dieu, mais quelles recherches vous avez faites Ano-Michel et mille fois mercis du fond du coeur ! Grâce à vous, je le connais et l'apprécie davantage, mon Tom Waits ! :-))))

Ma belle Caboche,
Heureuse de te retrouver ici de temps à autre, et bonne découverte ! Tu ne le regretteras pas, j'en suis convaincue !
Oui, c'est bien vrai que les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais comme je l'expliquais à Zoreilles, je voulais faire taire ces chipies texanes ! ;)