samedi 26 septembre 2009

Alice en 2010




Vous connaissez Tim Burton ? Ce génie qui nous a donné tant de chefs-d'oeuvre dont Beetlejuice, The Nightmare Before Christmas et Charlie And The Chocolate Factory nous revient avec sa toute nouvelle version d'Alice aux pays des merveilles, sans doute après avoir fumé un drôle de gazon... :-)

Un film que je me promets d'aller voir dès sa sortie, le 5 mars 2010 !

Je ne peux malheureusement pas intégrer la bande de lancement dans ce billet, puisqu'elle a été bloquée par Disney. Par contre, je vous envoie le lien ci-dessous :


http://disney.go.com/disneypictures/aliceinwonderland/

ainsi que les quelques petites photos ci-dessus, histoire de vous mettre l'eau à la bouche...

Lorsque vous vous trouverez sur le site, cliquez sur "Trailer" et préparez-vous à voir une bande-annonce des plus ingénieuses. Vous m'en donnerez des nouvelles !

Et en passant, le Chat de Chester qui se trouve dans ce film ressemble dangereusement à notre Jazz, quand il mange trop d'herbe-aux-chats... :-0






20 commentaires:

Zoreilles a dit...

Ouais... Ça donne le goût d'aller aux vues l'année prochaine! Je sens que je vais retrouver mon coeur d'enfant!

Monique a dit...

Du Cinéma pour l'écran géant !
En regardant les trailers, j'ai souvent l'impression qu'on nous en a trop montré et je me retrouve désintéressée . . . Ici, le trailer a l'effet de faire mousser . Tim Burton, quel visionnaire cet artiste!
Une bonne chose que ce film nous sera présenté au mois de mars lorsqu'on aura tous souffert de grisaille aiguë. On pourra se régaler!

En parlant d'artistes, "SO YOU THINK YOU CAN DANCE CANADA" m'époustoufle encore et encore ! SEXY ! AYOY !!
Everett est encore de la partie !!!
Good show!

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Un petit oiseau m'assure que tu ne l'as perdu ton coeur d'emfant, ma belle Zoreilles d'amour ! :-)

Ah, ma tendre Monique bien-aimée !
Je crois, en effet, que Disney a tout mis en oeuvre pour que le film soit lancé en mars afin de nous faire oublier nos hivers parfois trop longs. Bien que j'aime l'hiver, sa froidure, sa neige qui crisse sous nos pas, son ciel plus bleu et plus clair qu'en toute autre saison, il me semble qu'il s'éternise depuis quelques années et qu'il tarde à nous quitter...

Oui, oui, oui, Everett is in the top 10 !!!!!!! Go, dancing boy, go ! Ma fifille adorée est des plus excitées, car elle a récemment appris qu'elle partagera de nouveau la scène avec Everett le 17 octobre au cours du "Eastern Canadian Tap Show" qui se tiendra au Living Arts Centre...

Fière, fière, la p'tite mère ! :-)))

Je t'aime tellement, Monique et j'ai l'impression que nous nous sommes jamais perdues de vue... Comme si nous attendions l'autobus scolaire ensemble, hier, encore...
Ta Rosie
xoxoxoxoxo

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

...que tu ne l'as JAMAIS perdu, ma belle Zoreilles, JAMAIS perdu !

Eh, misère...

Monique a dit...

The "Eastern Canadian Tap Show" !!
Quel bonheur Rosie de voir ta fille se produire comme ça, quelle fierté ! Tu as beaucoup de chance et de mérite, petite maman !

"Genelou and Everett, October 17th at the Living Arts Center!" Sounds REALLY GOOD !

Tu nous en reparleras Rosie !!

Monique a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Monique a dit...

Oui, l'arrêt d'autobus scolaire !
Je te dis que ça se passait
LÀ! On se retrouvait tous, un peu cerné , angoissé dans nos coeurs d'ados... Des fois, ton enthousiasme nous assommait comme une douche froide pendant que nos hormones désorganisées cherchaient leurs nouveaux postes... Certains matins on avait un look assez zombie qui camouflait nos craintes d'avoir mal fait un devoir ou oublié un papier qui aurait dû être signé ... Ouais ... Mais toi Rosie, tu dansais à travers tout ça ! Ton sourire , ton énergie transcendaient toutes ces humeurs de plomb ... Comment faisais-tu? Je te dis que tu me ramènes ...

Ouais, comme si c'était hier ..

Ma douce Rosie.
xoxoxoxxox

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Oui, oui, oui, ma belle Monique que j'aime tant, je te tiendrai au courant ! :D Et en passant, t'es une petite maman toi aussi, non ?

Ah, ces années de notre adolescence, à la fois douces et tumultueuses ! Mais, moi aussi, j'avais souvent ce look de zombie qui dissimulait des nuits blanches ou des cauchemars impitoyables... Je jouais à mademoiselle la comique, la drôle, la danseuse pour camoufler... Et ça marchait plus ou moins...
Je me souviens d'être allée chez toi, un soir, et nous nous étions avachies toutes les deux dans ton sous-sol pour écouter Jim Morrisson... Break On Through To The Other Side... Au lieu de faire nos devoirs... Et Marc qui se demandait ce que ces deux "capotées" faisaient là, près de son territoire...
Oui, ça nous ramène, mais bordel qu'on s'aimait sans se poser de questions... Les temps étaient tellement plus simples, ma tendre Monique ! :-)
Je t'embrasse bien fort, ma chouette !
Ta Rosie
xoxoxoxox

Zoreilles a dit...

T'avais pas besoin de préciser, ma belle Rosie, j'avais compris, tu te souviens pas que j'entends même ce que les gens ne disent pas?!!!

Et pardonnez mon indiscrétion mais j'aime tellement vous « entendre », toi et tes amies de longue date... Ça me ramène à mes propres souvenirs!

Lise a dit...

Rosie,

comme Zoreilles j'aime lire tes échanges avec ces belles amies de toujours. Et elles savent, comme nous, qu'ici elles sont tellemenmt bienvenues! Ton blogue Rosie, je l'ai toujours dit, est un oasis de paix, d'humour, et de non-jugement. Un baume pour l'âme!

J'ignore si j'irai voir le film, car l'intensité du son au cinéma est une torture pour mes oreilles, même bourrées de ouate, alors j'y vais rarement, et avec de moins en moins de plaisir.

MAIS, j'adore Alice, et Charles Dodgson Lewis, alias Lewis Carroll, auteur du conte le plus génial de tous les temps. C'était mon histoire préférée lorsque j'étais enfant, et elle l'est toujours aujourd'hui.

J'ai acheté le livre, il y a belle lurette (épuisé) publié chez Flammarion, contenant toutes les versions de l'histoire; en plus de la version définitive, Alice sous terre, Alice racontée aux tout-petits, Alice au théatre, De l'autre côté du miroir, les jeux de mots francisés expliqués, et les lettres échangées entre l'auteur et la véritable Alice (devenue adulte) bien après la publication de l'histoire.

En prime, sur la page couverture il y a la photo de la véritable Alice Liddell, une petite brunette ravissante, prise par l'auteur (une des trois filles du pasteur chez qui il logeait), qui était un passionné de photographie, en plus d'être un brillant mathématicien et homme de lettres.

J'aime absolument tout dans ce conte: et le thé avec le lièvre de mars et le chapelier fou est la pièce de résistance, selon moi. J'ai lu, oublié où, qu'à l'époque victorienne, la colle utilisée pour fabriquer les chapeaux était toxique, et les vapeurs rendaient "fous" les chapeliers de l'époque.

En fait tout le récit est une critique subtile de l'époque. Cet homme-là était un visionnaire!

Bon, je termine car ce commentaire est beaucoup trop long déjà, mais en compairaison de cette histoire sans fond, comme le puits dans lequel Alice tombe en s'endormant, Harry Potter peut aller se rhabiller!

Ai-je besoin de te dire que j'aime Alice?

:-))))

Lise a dit...

Rosie,

après vérification, j'ai fait une erreur dans le vrai nom de Lewis Carroll, qui est Charles Lutwidge Dodgson et non Charles Dodgson Lewis. Ça ne change rien à l'histoire, mais une erreur c'est une erreur, qu'il faut corriger.

Moralité; ne pas parler à travers le chapeau du chapelier...

:)

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Eh oui, ma belle, et c'est pourquoi on te surnomme Zoreilles, celle qui sait "entendre" entre les lignes de nos coeurs ! :-) Mais, comme je suis une perfectionniste incorrigible, j'avais besoin de préciser.

De plus, tu n'es pas indiscrète du tout et ça me fait le plus grand plaisir que les propos que mes ami(e)s de longue date et moi-même entretenons te ramènent à tes propres souvenirs d'enfance et d'adolescence, puisqu'à mon humble avis, ces souvenirs constituent le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie... :)
Je t'envoie de grosses bises, ma Zoreilles que j'aime !

Ah, ma Lise bien-aimée, je savais fort bien que nous partagions une quantité incroyable de choses, dont nos goûts littéraires ! Tout comme toi, j'ADORE et ai toujours adoré Alice ! Et, comme nous avions dû décortiquer tout le livre, chapitre par chapitre et même illustration par illustration, dans le cadre du cours de littérature fanstastique que je prenais à l'université (il y a bien des lustres, donc !), il me rappelle d'excellents souvenirs puisque j'avais décroché un gros
96 % !!!! C'est pas de la petite bière, ça ! :-) Par ailleurs, le livre dont tu parles est tout justement celui qu'il fallait consulter pour préparer notre dissertation (enfin, je crois bien qu'il s'agisse du même)... Toute une coïncidence, pas vrai ? Cependant, il appartenait à la biblio et par conséquent, je n'en ai pas de copie. Dommage... Enfin, j'ai toujours Alice au pays des merveilles suivi de L'autre côté du miroir et selon moi, l'un de va pas sans l'autre.

Et tu as mille fois raison : Harry Potter peut bien aller se rhabiller ! :-)))

Quant aux éloges que tu fais de mon blogue, ma chouette, je t'en remercie du fond du coeur... Mais, c'est trop... Je suis toute rouge, là... Par ailleurs, ce blogue ne voudrait absolument rien dire sans vos commentaires qui ensoleillent toutes mes journées ! :-)

Non, le vrai nom de Lewis Carroll ne change rien à l'histoire, ma petite chapelière adorée ! :-)

Et, en passant, savais-tu qu'il est injustement critiqué par certaines féministes ???? Ce type de cruauté et ce besoin de détruire tout ce qui est beau, de dénigrer le bonheur que les autres peuvent nous apporter me ramènent à ce que disait souvent ma grand-maman paternelle : "Les malheureux ont de la misère avec le succès des autres..."

Je copie ci-dessous quelques lignes de cet article publié dans le Gardian (Angleterre) :

"... Unfortunately for Dodgson, the 21st century does not look kindly on a single man who is beguiled by seven-year-olds. Feminist critics have darkly suggested that Dodgson was a paedophile. They have condemned the beautiful photographs he took and objected to his objectification of the immature female body, and read all sorts of rapacious nonsense into the Alice books."

Je te laisse sur ces propos ma Lise que j'aime ! :-)

P.S. : Si ma mémoire est bonne, il me semble avoir lu que tu avais des acouphènes... Pardonne mon ignorance dans ce domaine, ma pauvre petite chouette, mais existe-t-il des traitements pour en venir à bout ? Je t'embrasse !

Lise a dit...

@ Ma chère Rosie,

je suis au courant pour les accusations (pédophilie) suggérées par certaines féministes, et je suis totalement en désaccord. Cet homme-là aimait sincèrement les enfants, sans arrières-pensées, car il était à l'aise avec eux, capable d'entrer dans leur univers, ce qui n'est pas donné à tous.

C'était un homme timide (j'ai lu plusieurs biographies), élevé dans une famille pleine d'amour mais avec les conventions sociales strictes (la sévère reine Victoria y veillait) de l'époque, auxquelles il obéissait. Les histoires qu'il écrivait lui permettaient de libérer ce trop-plein de restrictions.

Il était gaucher, et bégayait, comme ses nombreux frères et soeurs, et une fois sorti du cocon familial protecteur, pour étudier hors de "son monde", ce fut un cauchemar pour lui de se retrouver au milieu de gens qui l'ignoraient, se moquaient de lui à cause de sa différence. Toute sa vie adulte en a été marquée.

Hier soir, j'ai relu "La chasse au Snark", brillant poème , dans le livre que je mentionne (j'avais oublié ce chapître), et je n'en reviens pas du talent de cet homme-là! Je crois que s'il avait vécu à notre époque, il aurait été horrifié d'être mis en vedette, jugé et critiqué.

Il paraît qu'à la fin de sa vie, lorsqu'il recevait des lettres au nom de Lewis Carroll, il les retournait en écrivant "nom inconnu".

Comme toi, je trouve que l'histoire d'Alice au pays des merveilles ne va pas sans l'Autre côté du miroir; et, toujours dans mon livre, j'ai lu que le miroir, où tout se trouve inversé, était dû justement au fait que, étant gaucher, Lewis Carroll désirait monter l'envers des choses.

Et mon plus grand regret est de ne pas comprendre aussi bien l'histoire en version originale, ce qui doit être un jeu d'enfant pour toi. Sniff!!!


Pour les acouphènes, j'en ai parlé chez Zoreilles déjà (c'est une longue histoire) car son Crocodile Dundee en a aussi (bien plus difficiles à supporter que les miens je crois!), et ce qui est étrange, c'est que tout en rendant malententendant (à cause du sifflement incessant), ça s'accompagne d'hyperacousie, de sorte que les sons trop bruyants deviennent insupportables. Les sirènes, entendues chaque jour à Montréal; pompiers, polices, ambulances, me rendent folle, et je dois absolument me boucher les oreilles. Même chose pour le métro.

Bon, encore un commentaire beaucoup trop long. Merci ma belle Rosie, de me permettre d'exprimer chez-toi ma petite folie en toute liberté.

Je t'aime, et je voudrais bien savoir faire un coeur, comme Génilou le fait...

Lise xxx

Lise a dit...

Rosie,

à propos d'acouphènes, j'ai oublié de dire que Michel Tremblay, que j'adore, tout comme toi, en souffre aussi. Son livre (L'homme qui entendait siffler une bouilloire) explique tout. Si tu ne l'a pas lu, je te suggère de le faire et tu comprendras ce que signifie ne plus entendre le silence.

:)

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Ma belle Lise,

Oui, j'ai lu L'homme qui entendait siffler une bouilloire et d'ailleurs, je suis très fière d'avoir tous les livres de Michel Tremblay dans ma propre bibliothèque. Comme j'ai lu ses deux bouquins les plus récents il y déjà quelque temps (La traversée du continent suivi de La traversée de la ville), j'ai bien hâte qu'il publie le troisième tome de cette fascinante série ! Cependant, je ne lui en veux pas : il est si prolifique qu'il a probablement besoin d'un peu de repos ! ;)

Pour revenir à ton commentaire précédent, je crois que tu aurais dû enseigner le cours de littérature fantastique dont je parlais plus haut, ma belle chouette ! Je suis très impressionnée par tout le bagage de connaissances que tu possèdes sur Alice et son auteur... À l'époque où je suivais ce cours, le prof était tellement imbu de lui-même qu'il se prenait pour Lewis Carroll et je te jure qu'il ne connaissait pas grand chose à son sujet ! Il s'écoutait plutôt parler et aimait décortiquer Alice, parce qu'il prétendait qu'il s'agissait d'un conte pour drogués écrit par un drogué... Tu parles d'un imbécile, toi... Il se mêlait sûrement entre Carroll et Poe ! Mais enfin, j'ai décroché une bonne note malgré tout et ce, en ayant les idées très claires, si tu vois ce que je veux dire...

Ne t'en fais pas, ma chouette... La version originale a été merveilleusement traduite en français et comprend toutes les subtilités que Lewis Carroll a si bien relevées dans sa propre langue. J'en sais quelque chose, puisque j'ai dû aussi suivre un cours en stylistique comparée (beurk !!!!)....

Mais, c'est tout à fait infernal ce que tu dois vivre tous les jours, ma pauvre petite chouette d'amour ! Je ne savais vraiment pas que tu souffrais d'hyperacousie... Et le conjoint de Zoreilles a également des acouphènes, dis-tu ? C'est l'enfer... Il faut dire que j'ai lu le roman de Michel Tremblay il y a des lustres, mais si ma mémoire est bonne, ne se fait-il pas opérer pour se débarrasser de son acouphène ? Crois-tu que ce type d'intervention médicale te viendrait en aide ? C'est horrible tout ce que tu dois subir à cause de ce bruit parasite !...

Je dois te quitter, ma belle, mais non sans te dire que je t'aime aussi et que ma Genilou m'a dit qu'elle allait t'écrire, ici même, pour te dire comment faire un coeur... Paraît que c'est un secret... :-0

Lise a dit...

Rosie,

l'opération de Michel Tremblay était pour enlever la tumeur sur son nerf auditif je crois, mais l'acouphéne est resté. Et il y a bien des gens qui ont des acouphènes. Zoreilles en a parlé chez-elle (je vais aller vérifier où exactement); on s'habitue à vivre avec tu sais, pas le choix!Il est rare qu'ils disparaissent, et encore plus rare les spécialistes comprennant le phénomène. Rien qu'en parler est frustrant et je n'aurais pas dû le faire. Entéka!!!

Tu m'as fait sourire en parlant de ton prof imbu de lui-même, mais comme tu dis, au moins tu as eu une bonne note, bien méritée aussi pour avoir dû subir ses cours. " Qu'on lui tranche la tête!" aurait dit la Reine rouge.
:)

Tes photos, plus haut, sont magnifiques, et Geneviève est infiniment gracieuse avec son arabesque, on a l'impression qu'elle va s'envoler. Mais, ayant pris beaucoup trop de place, je ne veux pas être la première à commenter.

Bon milieu de semaine chère Rosie!

(Coeur);-)

Zoreilles a dit...

Encore si agréable de suivre ici les conversations...

Lise connaît bien le phénomène des acouphènes puisqu'elle vit avec ça. L'hyperacousie est une autre des conséquences vécues par certaines personnes qui souffrent d'acouphènes. Rien qu'au Québec, 800 000 personnes en sont atteintes. La plupart finissent par apprendre à vivre avec.

Crocodile Dundee en souffre atrocement depuis deux ans. C'est un accident de travail qui l'a plongé dans cet enfer. L'acouphène n'est pas reconnu ni comme maladie, ni comme handicap, ni comme une douleur qu'il faut traiter. D'ailleurs, les ORL sont impuissants face à ça et préfèrent ignorer ces patients. Il n'a plus aucune qualité de vie depuis deux ans. Si ça s'opérait, il serait allé au bout du monde et aurait hypothéqué son avenir pour trouver un peu d'apaisement. Crocodile Dundee, c'est un battant!

Mais il y a de l'espoir depuis quelques mois. Un audiologiste très éminent, qui souffre aussi d'acouuphène, a spécialisé sa formation et sa pratique. Il est débordé de demandes. Nous avons eu de la chance, il a accepté de s'occuper de Crocodile Dundee parce qu'il a perçu son mal-être et sa détermination. Nous sommes prêts à faire 8 heures de route (16 heures aller-retour) pour aller à ses rendez-vous. Et nous l'avons déjà fait deux fois en quelques mois. Nous irons encore, tant qu'il le faudra.

Une thérapie cognitive et comportementale accompagne les traitements avec appareillage auxquels il s'astreint avec rigueur et discipline. Il faut tout reprogrammer le nerf auditif, le cerveau, c'est long. Tout un investissement en temps, en discipline personnelle, en déplacement, en argent aussi. Et si ses acouphènes ne diminuent pas encore en intensité, il retrouve peu à peu le goût de vivre récemment. L'espoir, c'est la clé.

Je voulais en même temps donner de ses nouvelles à Lise.

Lise a dit...

Voilà Rosie! Que je suis contente que Zoreilles soit repassée ici ! Je me sentais indiscrète d'avoir mentionné l'acouphène de Crocodile Dunde, mais notre généreuse Abitibienne a pris le temps de tout expliquer, et je la remercie pour les nouvelles.

Comme Zoreilles le dit, même les ORL préfèrent "ignorer" le phénomène , parlant de malaise, inconfort, et autres euphémismes, ce qui est insultant pour leur "patient", pour dire le moins...

Les miens ayant commencé graduellement il y a bien vingt-cinq ans, et non brutalement comme ceux de Crocodile Dundee, j'ai eu davantage le temps de m'y habituer. Il y a vingt ans j'ai été opérée dans les oreilles, à six mois d'intervalle pour cause d'otosclérose (les étriers, petits os de l'oreille moyenne paralysaient, ce qui entraîne de la surdité) et j'ai eu une stapédectomie, un grand mot pour dire que les étriers ont été remplaçés par des prothèses. Je m'étais décidée à consulter car je me rendais compte que j'entendais moins bien, et je voulais savoir s'il y avait quelque chose à faire pour les maudits acouphènes. Bon, je t'épargne les détails, les examens et le reste.

L'ORL m'avait qu'il était possible que les acouphènes disparaissent s'ils étaient causés par l'otosclérose. Tu parles! Je me suis habituée mais c'est vrai que ça nuit à la qualité de vie, et je donnerais n'importe quoi parfois pour que ça cesse, ne serait-ce que dix minutes! Et quand je suis stressée, l'intensité semble s'accroître, ce qui cause davantage d'énervenment, et ainsi de suite....

Bon, assez parlé de ma petite personne. Je souhaite que Crocodile Dundee obtienne des résultats positifs, ce qui semble être le cas, car les siens l'avaient plongé dans un désespoir total durant des mois!

@Zoreilles

Si tu as lu nos échanges à propos d'Alice et de Lewis Carrol, tu as certainement deviné que Rosie et moi sommes de grandes admiratrices des deux! Si tu savais comme la lecture m'est indispensable; c'est une évasion, un refuge, presque une thérapie pour moi, et je suis intarissable quand je commence à parler de livres. Tu as dû être déconcertée, désolée...

:)

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Mes chères Lise et Zoreilles bien-aimées,

Pardonnez mon ignorance en matière d'acouphènes. Bien que j'en aie déjà entendu parler et qu'à la suite de ma lecture du livre de Michel Tremblay, je croyais que je savais à quoi m'en tenir, je constate que je n'y connaissais vraiment rien.

C'est tout à fait atroce ce que ton Crocodile Dundee, ma Zoreilles et toi, ma Lise, devez subir jour après jour. Je ne peux que vous offrir que ma sympathie et espérer que vous obtiendrez très bientôt des résultats positifs. Et comme le fait remarquer si bien Zoreilles, l'espoir, c'est la clé!

J'ai fait quelques petites recherches sur Google et bien que je sois convaincue que vous avez fort probablement consulté tous les sites portant sur les acouphènes, j'ai néanmoins trouvé l'article suivant très éducatif. Je vous le mentionne ci-dessous, au cas où vous ne l'auriez pas lu.

http://www.canadianaudiology.ca/consommateurs/acouphene/traitements.php

Je vous embrasse bien fort toutes les deux et je vous aime gros !
Rosie
xoxoxo