mardi 29 septembre 2009

Brrrrrrrrrr, bordel...

Fait-il froid dans votre patelin ? Devez-vous enfiler un manteau avant de mettre le nez dehors ? L’été (mais, quel été, bon sang ?) tire-t-il sa révérence ? Quoi ; déjà ?????

Ici, dans mon coin de pays d’exilés québécois, on se les gèle depuis deux jours. Un vent glacial souffle assez fort pour écorner tous les bœufs qui broutent dans les champs que nous avons en grande quantité. Ne vous méprenez pas, cependant : j’adore l’automne et l’orgie de couleurs magnifiques qu’il nous réserve, mais il y a des limites… Selon moi, le froid est venu nous rendre visite un peu trop tôt et voilà pourquoi je vous offre ces quelques photos estivales que j’ai croquées au chalet, en août dernier.

Il faut cliquer pour mieux en voir les détails. N'est-ce pas qu'elles évoquent de belles et longues journées d'été ? En passant, pardonnez-moi si une ou deux de ces photos sont un peu embrouillées, mais les martinis étaient un peu trop corsés, parfois...


Que fais-tu, là, Pétula, what do you do there ? :-)

On se la coule douce, mes chéris !

Un peu trop de chlore, ma Cocotte ?


Oh, le beau poirier ! ;)


Une arabesque à la brunante


Un père et sa fille à la brunante...
On se la coule VRAIMENT douce, pas vrai ? ;)

Une fille et son chien, en fin d'après-midi

Il y a toute une histoire derrière cette ombrelle...
Il faut la lire dans les nuages.




Et en parlant de nuages, en voici de bien pittoresques.
Enfin, à mon humble avis !

Pour terminer, voici des couchers de soleil qu'on ne voit qu'en été... La palette de couleurs célestes...





lundi 28 septembre 2009

Politically incorrect?

Non, je ne crois pas... Mieux vaut en rire, pas vrai ? La vie est si courte, mes ami(e)s !





Merci, ma belle Mary-Lou d'amour, en direct d'Italie !
Ti amo il mio amico prezioso!

samedi 26 septembre 2009

Alice en 2010




Vous connaissez Tim Burton ? Ce génie qui nous a donné tant de chefs-d'oeuvre dont Beetlejuice, The Nightmare Before Christmas et Charlie And The Chocolate Factory nous revient avec sa toute nouvelle version d'Alice aux pays des merveilles, sans doute après avoir fumé un drôle de gazon... :-)

Un film que je me promets d'aller voir dès sa sortie, le 5 mars 2010 !

Je ne peux malheureusement pas intégrer la bande de lancement dans ce billet, puisqu'elle a été bloquée par Disney. Par contre, je vous envoie le lien ci-dessous :


http://disney.go.com/disneypictures/aliceinwonderland/

ainsi que les quelques petites photos ci-dessus, histoire de vous mettre l'eau à la bouche...

Lorsque vous vous trouverez sur le site, cliquez sur "Trailer" et préparez-vous à voir une bande-annonce des plus ingénieuses. Vous m'en donnerez des nouvelles !

Et en passant, le Chat de Chester qui se trouve dans ce film ressemble dangereusement à notre Jazz, quand il mange trop d'herbe-aux-chats... :-0






mardi 22 septembre 2009

Poésie risquée…

Elle est venue nous rendre visite au chalet, tout simplement, comme ça, sans tambours ni trompettes



Mignonne comme tout et sortant de la forêt, on s’est demandé d’où elle venait, si elle avait une maman et un papa « humains », si elle mangeait à sa faim.


Comme vous le savez sans doute déjà, je suis complètement, absolument et totalement fana des animaux, des félins et des canins en particulier, et j’ai la chance de partager cette passion avec ma petite famille.

Par conséquent, et au grand dam de Cinnamon, notre chienne qui nous accompagne au chalet,

nous l’avons temporairement « adoptée », mais à seulement à l’extérieur pour ne pas l’habituer à venir nous rendre visite quand nous n’y sommes pas.

Mon Amerloque et ma fifille bien-aimés m’ont demandé de la nommer et après m’être envoyé derrière la cravate 2 ou 3 verres de cette concoction bien corsée que mon conjoint m’a si gentiment versée,



j’ai pondu la première strophe de cette petite chansonnette à fredonner sur l’air de Conception

Je l’ai surnommée Tite-Bobette
Parce qu’elle fumait en cachette
Dans sa forêt sans allumette
Elle conduisait une belle Corvette
Tite-Bobette


Eh saperlipopette, s’est écriée la prunelle de mes yeux ! Tu fais dur, en tabarouette !

No more drinks for you, my pet! s’est permis d’ajouter mon Amerloque qui risquait ses propres rimettes.

N’empêche que je dois absolument partager mes talents de parolière avec vous tous, histoire de vous faire rire une peu ! :-)

Non, non, non, non… Il n’est vraiment pas nécessaire de me remettre un trophée pour mon éclair de génie… ;) Vos félicitations suffiront, mes ami(e)s !

samedi 19 septembre 2009

Adieu, Renée...

Cliquez sur le lien ci-dessus pour plus de détails sur ce meutre sordide et crapuleux :

Québécoise assassinée: Félix Séguin donne des... : Les dernières nouvelles : Vidéos


Et surtout, allez consulter le blogue de notre Zoreilles bien-aimée pour y lire comment la perte d'une merveilleuse créature humaine nous a tous affectés et comment notre Zoreilles nous a tous réconfortés, malgré sa peine.

Zoreilles, j'ai ajouté cette vidéo comme complément à ton plus récent billet et pour t'aider à tenir nos amis virtuels informés. Il me semble que c'est la moindre des choses que je puisse faire...

Je vous aime tous et suis, comme vous, terriblement affligée par cette horrible nouvelle, même si je ne fréquentais pas vraiment le blogue d'En direct des Îles... Pourtant, j'avais l'impression de connaître Renée en lisant les commentaires à la fois si chaleureux et judicieux qu'elle laissait souvent chez Zoreilles.

Un choc terrible pour sa famille immédiate et le monde des blogueurs...


samedi 12 septembre 2009

Je vous offre ces fleurs

Compte tenu des nombreuses averses qui ont versé leurs larmes sur notre saison estivale, les fleurs de notre jardin ne se sont pas épanouies aussi bien que les années précédentes.

Cependant, elles étaient rayonnantes de santé au chalet qui se trouve un peu plus au Nord de l'Ontario et en songeant à vous tous et au soutien incroyable que vous m'avez apporté, je les ai prises en photo pour vous les offrir, dans ma maison virtuelle, avec tout mon amour et mon immense gratitude.

Les voici donc, sans ordre précis (ni pour les noms, ni pour les fleurs) pour Lise, Zoreilles, Mary-Lou, Marguerite, Monique, Claire, France, Caboche, Crocomickey, Marc, Ken, Michel, Barbe blanche et certains "Anonymes"... Pour vous dire combien votre amitié m'est précieuse... Et pour Tom et Geneviève (alias Genilou)... Mes raisons de vivre, les prétexte de mon existence et les semeurs de mon bonheur. Et, bien entendu, pour Cinnamon, Jazz et Chablis, mes meilleurs amis à quatre pattes qui m'ont apporté tant de soulagement en m'offrant leur amour inconditionnel.




















Il y en a d'autres, pour vous tous, mais je les afficherai un autre jour, puisque je ne veux surtout pas vous ennuyer avec toutes ces photos...

Il faut cliquer pour mieux en voir tous les détails.

Comme le chantait si bien Pauline : Ce soir, j'ai l'âme à la tendresse...

jeudi 10 septembre 2009

Les deux autres photos…



Maman et moi - 1962


Maman et moi - 1964 - En route vers la Gaspésie

Voici enfin les deux autres photos que j’avais retrouvées dans ton portefeuille, maman.

Nous étions si heureuses à cette époque, mais je sais maintenant que ton merveilleux sourire cachait des atrocités. Oui, ces horreurs sont plus ou moins courantes et ton histoire a probablement été vécue par des milliers d’autres femmes, mais c’était néanmoins la tienne, et les séquelles qu’elle a laissées varient toujours d’une famille à l’autre.

J’aurais tellement aimé que tu nous racontes tout cela, maman, à papa et à moi. Tu sais bien que nous aurions tenté de te venir en aide, que nous aurions mieux compris ton comportement, que nous t’aurions même aimé davantage. Cependant, tu avais tes raisons et ces terribles secrets que tu ne m’as révélés que très récemment, parce je les avais appris d’une source que tu prétendais n’existait pas, t’ont rongé le cœur durant toutes ces années.

Toutefois, tu n’as jamais rendu les armes. Tu t’es battue, seule, contre des démons bien réels qui tentent maintenant de faire partie de ma vie, alors que je n’en ai appris l’existence qu’à la fin de 2005. Il a fallu une cinquantaine d’années avant que j’apprenne que tu avais des 4 frères et 3 sœurs, alors que tu a toujours prétendu n’avoir qu’un frère décédé très tôt. Compte tenu de toutes les monstrusosités qui ont été révélées, j’admire ton courage, ta détermination et ta force.

Les mots et les écrits peuvent anéantir le plus vaillant des guerriers et tu sais bien que je n’hésiterai pas à me servir de ces armes. Tout comme toi, maman, je vais donc chasser ces crétin(e)s de ma vie et par conséquent, continuer de lutter en ton nom, car si la volonté de lutter s’éteint, il ne me restera plus que le vide du désespoir.

Enfin, je t’offre aussi ces deux nouvelles photos que j’ai prises en août, au chalet, parce que leurs couleurs, leur odeur et leur âme me font tellement penser à toi.

Pour voir les détails de ces couchers de soleil que je vous offre aussi, il va sans dire, veuillez cliquer dessus pour les agrandir, mes chères âmes virtuelles.



mercredi 9 septembre 2009

09 - 09 - 09


Maman et moi - 1958

Comme tu croyais si fort au hasard, tu n’aurais pas dû nous quitter cette année, puisque ton anniversaire de naissance se célèbre en ce neuvième jour du neuvième mois en l’année deux mille neuf. Selon toi, cette année aurait été des plus chanceuses…

Tu m’as laissé un héritage qui n’a vraiment pas de prix, maman. Des milliers et des milliers de photos se trouvent désormais dans mon sous-sol de souvenirs. Et même si je dois consacrer le reste de mes jours pour les trier, les contempler, les partager et revivre ces moments qui ont été à jamais immortalisés, c’est ce que je ferai.

Aujourd’hui, cependant, je publie les photos que j’ai trouvées dans un petit portefeuille dissimulé à l’arrière d’un des tiroirs de ta table de chevet. Selon l’infirmière que tu aimais tant, tu les regardais tous les soirs avant d’aller au lit. Bien que tu montrais fièrement les récentes photos que je t’envoyais à tout ton entourage, tu conservais celles-ci bien à l’abri de tous les regards. Voilà pourquoi elles me sont précieuses. J’en afficherai d’autres, bien entendu, mais celles-ci valent plus de mille mots.

Comme me l’a conseillé Zoreilles, une de mes amies virtuelles que j’aime tellement, je t’écris souvent. Je t’écris, je pleure, je brûle mes mots et je recommence. Mais un jour, je l’écrirai ton histoire. Je l’écrirai pour aider celles qui ont vécu leur propre petit enfer. Pour celles dont l’enfance a été volée. Pour celles qui n’ont jamais voulu parler des horreurs qu’elles ont connues de crainte de se faire juger. Pour celles qui ont fabriqué tant d’histoires pour camoufler leur triste vie. Pour celles qui croient à tort qu’elles peuvent emporter leurs terribles secrets dans un autre monde sans que personne ne découvre leur passé.

En fait, j’écrirai fort probablement NOTRE histoire, maman, puisqu’il est important que tu saches que maintenant, je comprends. Et plus je comprends, plus je t’aime. Et plus je t’aime, plus tu me manques.

J’ai pris une foule de photos numériques au cours de notre séjour au chalet et je t’offrirai des couchers de soleil aux couleurs célestes, de magnifiques fleurs pour le jardin d’amour que tu cultives dans un monde meilleur et d’autres merveilles de la nature dans mes billets à venir. Et je suis convaincue que tu veux que je les partage ici, dans ma maison virtuelle, avec mes ami(e)s qui m’ont consolée et soutenue quand tu m’as quittée.

Bonne fête, maman. Repose-toi bien dans les bras de papa. Je vous aime tant tous les deux !

P.S. : Je suis désolée maman, mais Monsieur Blogger me donne du fil à retordre et je suis incapable de télécharger les deux autres photos. Je tenterai de le faire un peu plus tard, ce soir ou demain, car tu sais à quel poit je dois courir comme une queue de veau aujourd'hui.