Dans le cadre du discours d’Obama à Denver, la petite-fille de Dwight Eisenhower se présente au podium et déclare : « I am not speaking as a Republican nor as a Democrat, but as an American.»… Ah bon ? Quand nos premiers ministres ou autres personnages politiques s’adressent au grand public, proclament-ils qu’ils sont américains ? Bien que le Canada et les État-Unis se trouvent en Amérique du Nord, avons-nous l’impertinence d’affirmer que nous sommes américains ? Au mieux, nous sommes québécois, ontariens, albertains et ainsi de suite ; au pire, nous sommes canadiens… Nicolas Sarkozy commence-t-il ses discours en déclarant qu’il est le président de la République européenne ? Et que dit Raúl Castro lors de ses présentations ? Qu’il est antillais ? Non, mais quelle arrogance ! Susan Eisenhower n’est-elle pas États-Uniennes or United Statian ? Et si ce terme n’existe pas, pourquoi les américains ne conçoivent-ils pas un néologisme pour l’entériner par la suite ?
Grand sujet de discussion entre l’amerloque et sa conjointe, hier soir… Le diable était aux vaches… Pour détendre l’atmosphère, nous avons visionné un bijou intitulé Emotional Arithmetic (version française : L’automne de mes souvenirs). Si ce n’est déjà fait, un film à voir ABSOLUMENT ! Tourné dans les Cantons-de-l’Est, à Magog plus précisément, il met en vedette un générique remarquable dont Susan Sarandon, Christopher Plummer, Gabriel Byrne, Max von Sydow et nul autre que Roy Dupuis. Un film lumineux où de touchantes retrouvailles se déroulent tout en ravivant de pénibles souvenirs. Ne voulant pas vendre la mèche, je n’en dis pas plus long, mais je vous suggère néanmoins de regarder cette merveille dans sa version originale anglaise, si possible. Vous m’en donnerez des nouvelles !
Et où en sommes-t-on, lui et moi, après le visionnement de ce petit chef-d’œuvre ? Il s’agissait d’un soporifique pour l’amerloque… S’est endormi comme une bûche au cours de la première heure du film. Se réveille à la fin pour me dire :
« That was boring… Good acting, but boring story… Dupuis has quite an accent when he speaks English, don’t you think? » Que voulez-vous qu’une femme fasse de plus ? J’ai rué dans les brancards, mais n’ai rien ajouté ne voulant pas rallumer l’incendie… Ma fille, le membre le plus intelligent de la famille, est montée se coucher après nous avoir fait la bise et sans mot dire… Que voulez-vous ? The shit must sometimes hit the fan !
Grand sujet de discussion entre l’amerloque et sa conjointe, hier soir… Le diable était aux vaches… Pour détendre l’atmosphère, nous avons visionné un bijou intitulé Emotional Arithmetic (version française : L’automne de mes souvenirs). Si ce n’est déjà fait, un film à voir ABSOLUMENT ! Tourné dans les Cantons-de-l’Est, à Magog plus précisément, il met en vedette un générique remarquable dont Susan Sarandon, Christopher Plummer, Gabriel Byrne, Max von Sydow et nul autre que Roy Dupuis. Un film lumineux où de touchantes retrouvailles se déroulent tout en ravivant de pénibles souvenirs. Ne voulant pas vendre la mèche, je n’en dis pas plus long, mais je vous suggère néanmoins de regarder cette merveille dans sa version originale anglaise, si possible. Vous m’en donnerez des nouvelles !
Et où en sommes-t-on, lui et moi, après le visionnement de ce petit chef-d’œuvre ? Il s’agissait d’un soporifique pour l’amerloque… S’est endormi comme une bûche au cours de la première heure du film. Se réveille à la fin pour me dire :
« That was boring… Good acting, but boring story… Dupuis has quite an accent when he speaks English, don’t you think? » Que voulez-vous qu’une femme fasse de plus ? J’ai rué dans les brancards, mais n’ai rien ajouté ne voulant pas rallumer l’incendie… Ma fille, le membre le plus intelligent de la famille, est montée se coucher après nous avoir fait la bise et sans mot dire… Que voulez-vous ? The shit must sometimes hit the fan !
Je termine en vous offrant un autre lépidoptère que j’ai surnommé Mon Africain (terrain neutre pour le moment)… Regardez bien ses ailes magnifiques et vous comprendrez pourquoi !
8 commentaires:
Rosie,
vraiment, mais vraiment superbe la photo de ce papillon. Tu es devenue une experte du petit monde ailé on dirait !
Le film que tu mentionnes ( Emotional Arithmetic) semble intéressant. J'aime beaucoup Susan Sarandon ( et nous partageons la même date de naissance, mais elle est plus vieille...), moins Roy Dupuis, mais merci pour la suggestion.
Tout à fait d'accord avec toi pour le terme American. En tout cas, le tien a choisi une québécoise...
Je suis tannée au superlatif d'entendre parler, depuis des mois, des élections chez les voisins du sud, et je n'écoute plus rien à ce sujet. Ras-le-bol- généralisé.
Bon vendredi chère Rosie !
Très chère Lise,
Voilà sans doute une autre raison pour laquelle je t'aime tant sans vraiment te connaître, mais en te connaissant quand même !
:-) Tu partages ta date de naissance avec celle de Susan Sarandon, une comédienne que j'adore ! J'ai vu une foule d'entrevues qu'elle a accordées au fil des ans et à la suite de ses propos si judicieux, on ne peut que l'aimer, l'admirer et la respecter, tout comme on le fait pour toi d'ailleurs ! ;)
Merci pour ton commentaire sur la photo du papillon, mais c'est mon appareil qui fait tout le travail. Moi, je n'ai qu'à cliquer et le tour est joué. Je remercie cependant mon papa de m'avoir transmis les joies de la photographie.
Oui, mon américain a choisi un québécoise, le pôvre petit loup.. :-o
Et moi aussi, ras-le-bol des élections et tout ce tralala avec tambours et trompettes :-( En fait, si tu te souviens, j'avais même écrit un petit billet sur ce sujet en février dernier en demandant si vous vouliez partager votre petit déjeuner avec Clinton, Obama ou Bambi. Bien entendu, on a tous choisi la biche (la vraie, that is, et pas la grande gueule teinte en blonde)... Ciel, que je suis vilaine ce matin ! ;) Enfin, j'en avais déjà marre l'hiver dernier !
Bon vendredi à toi aussi, ma chère Lise et passe une agréable fin de semaine (de TROIS jours - YOUPPI) !!!
Nenon, nenon, Rosie, l'oeuvre d'art photographique présentant ce joli papillon, tu en es bien l'auteure, ton appareil n'était que l'instrument de ta création. Ton regard, le choix du moment et du sujet, le décor, la sensibilité, l'émerveillement à la vue de cette beauté, c'est bel et bien toi qui en est l'auteure.
Qu'est-ce qu'ils ont nos hommes? Tous les films deviennent des soporifiques puissants! Chez nous, c'est rendu qu'on a la trouille d'aller au club vidéo. Juste le choix d'un film déclenche des discussions absolument irraisonnables! Il se dirige toujours vers les films d'action et moi, je les fuis comme la peste. J'aime les histoires vraies. Pas lui. Ensemble, on fuit les drames, là-dessus, on est d'accord. Les comédies? On ne rit pas des mêmes choses. En général, on finit par se mettre d'accord dans la section « Nouveautés » mais quand on arrive à la maison, qu'on place le film dans le lecteur, il s'endort... comme un bébé.
La vie à deux, c'est une suite de compromis... Voilà pourquoi on nous félicite quand on a accompli 20 ans, 30 ans de vie commune!
C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle...
J'adore ton billet. J'A-DO-RE! Je pense comme toi sauf pour une chose (dans ton commentaire) : pourquoi s'en prend-on aux femmes policiticiennes pour leur apparence au lieu de leurs idées?
Je seconde le premier paragraphe de Zoreilles sans hésiter : il faut savoir cadrer aussi, chosir son angle, sa lumière... On voit que tout ça fut discuté avant le clic final, avec Monsieur ou Madame le ou la papillon/nne. Et wow! Tu l'as pris de face. Génial.
Et je suis telllllement ras-le-bol de ce nombrilisme américain, entériné par bien des Québécois qui sont pâmés par le sujet de ces élections depuis des mois. Pu capable!!!! Hein, Lise?!!! Ostensoir qu'on est états-uniens-centristes.
Lise, je suis tannée au super-laxatif ou au super-lassif... ¦)
Pendant ce temps, le reste de la planète arrête de tourner, c'est sûr.... Déjà, ne parle-t-on pas de trois guerres mondiales! Parce que tout ce qui ne touche pas les États-Uniens ne nous touche pas, hein...
Je te ferais un gros câlin pour ce billet, Rosie... là, là.
Ma chère Zoreilles, le compromis, ce n'est pas pour moi. De façon ponctuelle, sans doute, mais autrement, c'est une torture chinoise pour moi. Tiens, pourquoi ne pas te louer un film juste pour toi!
Zed ¦) québécoise et planétaire (Tenez, vous! On est plus gros! Ils devraient comprendre ce langage-là en tant qu'états-uniens where-everything-must-be-bigger-to-be-better. (pour moi, bitter) :D xoxoxox pour vous trois!
Zed, tu dis « pourquoi ne pas te louer un film juste pour toi? »
Mais bien sûr, c'est ce que je fais aussi. Je ne veux rien rien rien manquer dans la vie! C'est pourquoi parfois, je me loue un film pour moi toute seule mais si je vais au club vidéo avec « l'autre moitié de ma vie à deux », j'aime ça l'obstiner, tu n'imagines pas comment!
Très rare qu'on loue des films, mais chaque fois, on passe un moment fabuleux... AVANT le film, pendant qu'on s'obstine, dans le club vidéo. Il est tellement drôle, tu sais, Crocodile Dundee, surtout quand il bougonne, si tu penses que je vais me priver d'un pareil show! Je t'avais pas dit que je l'ai épousé parce qu'il me faisait rire?
Et chaque année, fin octobre début novembre, là, je me paie toute une traite de cinéma en compagnie d'amis(es) au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. J'ai des amis(es) qui sont capables de passer deux heures mal assis devant un film russe sous-titré en anglais sans même fermer un oeil...
Mais j'y tiens, la vie à deux, si elle m'amène à faire beaucoup de compromis, c'est parce que j'y trouve plus que mon compte... Tu me connais, je suis loin d'être maso!
Oh non, la victime, c'est pas moi, des fois je me demande si c'est pas lui!
D'accord avec Zed et Zoreilles, une photo ne se prend pas toute seule. Quand je le fais, il y a toujours une poubelle, des détritus, un visage grimaçant, des fils de téléphone, ou autre joyeuseté ayant échappé à mon attention.
Tu as du talent Rosie !
Et je radote, mais bonne fin de semaine !
Ma très chères amies virtuelles que j’aime tant,
Une myriade de mercis pour les propos si chaleureux que vous avez émis quant à la photo de Mon Africain. Vous m’en voyez à la fois émue et rouge comme une tomate… ;)
Pourtant, je ne fais que jouer avec les nombreux attributs de mon appareil-photo et suis convaincue que quiconque comprend la fonction « macro » peut saisir le moment… Bien entendu, je m’arme de patience et parle aux papillons (et à tous mes autres sujets du règne animal… D’ailleurs, mes voisins ainsi que les membres de mon entourage immédiat jurent que je suis quelque peu fêlée…) avant de cliquer. De toute façon, les photos de Zoreilles et de Zed sont tout aussi remarquables et quant à celles de Lise, malheureusement, ma douce, je n’en ai jamais vues. Cependant, elles doivent être sublimes, si elles se comparent à ta plume ! :-)
Je ne sais pas ce qu’ils ont nos hommes, ma belle Zoreilles, mais je ne sais surtout pas ce que nous ferions sans eux (ou sans œufs ?). Blague à part, la vie serait pas mal moins drôle sans nos Crocodile Dundee et Poupah respectifs, puisque nous semblons les avoir épousés parce qu’ils nous font rire… Et tant et aussi longtemps qu’ils nous feront rire, nous pouvons bien ajouter un peu d’eau dans nos coupes de vin, pas vrai ? ;)
Ah, ma Zed, comme je suis heureuse que tu aies aimé mon billet et si je m’en suis prise à Madame Hillary et à son apparence, c’est que je me sentais particulièrement vache hier matin, n’ayant pas dormi la veille… D’ailleurs, tu as parfaitement raison : j’aurais dû passer ma critique fielleuse sur les idées de Madame qu’elle n’aurait sans doute pas si son Bill n’était pas à la portée de son fouet… :-o Désolée, mais je ne l’aime vraiment pas… En passant, ma Zed québécoise et planétaire, everything IS bigger dans les States !!! As-tu déjà vu les vaches (les vraies, cette fois…) de Dallas ? ÉNORMES, te dis-je ! As far as being better, il n’y a rien de pire qu’un complexe de supériorité… ;)
Bon, je m’arrête car sinon, mon commentaire sera plus long que mon billet… Eh misère, que je ne l’ai donc pas l’affaire !… Aussi bien m’en tenir à la photographie ! ;)
Une foule de xoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxox 'a vous trois ! :-)
"MES" voulais-je dire... Miserere
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