Maintenant que tout semble vouloir rentrer dans l'ordre et que la ville se remet tranquillement de ses fortes émotions, la petite famiglia a bien hâte de partir en vacances et de se réfugier au chalet, loin de tout et surtout, sans ordis ni cellulaires, mais bien dotés de nos appareils-photo!
Nous prévoyons partir d'ici quelques semaines et je vous ferai signe avant la grande évasion qui durera une vingtaine de jours. Le bonheur à l'état brut, quoi!
Cependant, celle qui semble ne plus pouvoir attendre le jour du départ et qui n'arrête pas de poser la question ci-dessus rendue célèbre par Bart, dans les Simpsons, a été prise en photo hier matin et la voici dans toute sa splendeur :
Cinnamon, notre chienne adorée, veut partir TOUT DE SUITE!
Quant à Jazz et Chablis, nos deux autres garnements, ils ont besoin d'une période de repos loin de Cinnamon. Par ailleurs, ils n'aiment pas trop le changement et prennent plutôt plaisir à mettre à maison sens dessus dessous au cours de notre absence. Ils adorent aussi notre charmante amie-voisine qui vient demeurer avec eux pour voir à ce qu'ils ne s'ennuient pas trop.
Nous sommes prêts à faire la fête! Vous partez quand, déjà?
Ah, mes animaux! Comme ils sont gentils de me laisser vivre chez eux! ;)
Dans un premier temps, je vous remercie toutes et tous du plus profond de mon coeur pour les merveilleux éloges que vous avez faits à propos de Fifille. Vos commentaires me font toujours tellement de bien et vous lire est pour moi un pur bonheur. Cependant, je n'ai malheureusement pas eu le temps de vous répondre individuellement, comme je le fais normalement, compte tenu du titre de ce billet.
Les difficultés techniques que nous éprouvons depuis jeudi dernier feraient frémir d'horreur les plus futés dans le domaine. En fait, sans vouloir sombrer dans la paranoīa, il semblerait que ce sont probablement des rusés qui n'avaient rien d'autre à faire que de semer la zizanie partout à Toronto au cours du week-end qui ont réussi à saboter certains systèmes. Je vous le donne en bref : plus de sans fil, serveurs fièvreux, ordis qui ne répondent plus et câblodiffusion totalement à plat. Par ailleurs, ces difficultés ne sont pas toutes réglées.
Vous êtes sans doute au courant que les deux sommets (G-8 et G-20) ont eu lieu ici, récemment. Le premier qui s'est tenu à Huntsville, une région plutôt calme et sereine où se trouvent de nombreux chalets et heureux vacanciers, s'est très bien déroulé.
Quant au second, le fameux G-20 qui nous a coûté la peau des fesses ainsi que des millions par minute pour assurer la sécurité (mais quelle sécurité, bon sang?) des dignitaires et des citoyens, il a eu lieu dans un climat de violence jamais vue à Toronto depuis bien des années. Un cauchemar qu'il ne faudrait jamais revivre et tâcher d'oublier au plus sacrant.
Bien que nous habitions à 30 minutes de la métropole, cette saloperie s'est déroulée quand même beaucoup trop près à notre goût. Nous avons traversé cette fin de semaine dans un état second, ne pouvant absolument pas croire que cette violence éclatait dans notre ville. On se serait cru à Beyrouth, il y a environ 4 ou 5 ans.
Voici un clip de cette incroyable fureur que j'affiche ici surtout pour mes ami(e)s de l'autre côté de l'océan, au cas où ces nouvelles n'aient pas fait les manchettes dans votre région.
Les émeutes ont été amorcées par un groupe se nommant Black Block et qui compte des anarchistes (c'est comme ça qu'ils aiment se faire appeler) provenant des quatre coins du globe...
Voulez-vous bien me dire comment ces terroristes sont parvenus à se rendre ici et à semer la terreur dans nos rues quand NOUS AVONS DÉPENSÉ DES MILLIARDS pour prévenir ce genre de situation? Ça me chicote, me triture, m'enrage, m'attriste, me rend nauséeuse et m'empêche de dormir.
Mais, bon, c'est fini maintenant. Les chefs de 20 pays sont rentrés au bercail et les pauvres marchands de Toronto doivent faire face à la musique en ce triste lundi matin. J'y serai d'ailleurs moi-même dans quelques heures pour respecter un rendez-vous professionnel qui ne pouvait pas être annulé.
Je suis désolée, mes chers et chères ami(e)s, mais je suis incapable de visiter vos blogues respectifs, parce que les problèmes techniques ne sont pas tous réparés. Nous attendons des techniciens au cours de la semaine et j'espère de tout coeur pouvoir vous rendre visite très bientôt dans vos magnifiques maisons virtuelles que j'aime tant!
Au cours de ses 21 années bien comptées, Fifille n’a eu que deux amoureux.
Comme le premier lui a brisé le cœur en tout petits morceaux, je n’ai pas osé afficher des photos d’elle et lui ensemble, bien qu’il aurait tout simplement a-d-o-r-é voir sa frimousse sur mon blogue, puisque que Monsieur est mannequin et que sa photo apparaît déjà dans moult revues, webzines etc. Ce qui me fait penser à ce que disait souvent mon papa bien-aimé : «Le nom des fous est écrit partout»…
Quant au deuxième, j’en ai parlé récemment et souvent. L’Amerloque et moi l’aimions beaucoup et Fifille semblait aux anges, alors pourquoi ne pas afficher une histoire heureuse?
Mais voilà que se dessinent des ombres sur la toile du nouvel amour. Les petites prises de bec deviennent malheureusement plus fréquentes, surtout lorsque Fifille parle de l’avenir qu’elle entrevoit. Le chat est sorti du sac, il y a déjà belle lurette : elle est acceptée au Randolph Academy et par conséquent, fera tout son possible pour devenir une danseuse réputée qui en plus, saura chanter et jouer la comédie. Elle a dansé avec les célèbres Rockettes au Radio City Music Hall, à New-York, en 2007, détient des diplômes de la Royal Academy of Dance et du Royal Conservatory of Music (ceux-ci lui permettent d’enseigner le piano ainsi que tous les types de danses) et a presque terminé son Bac en psychologie. Fifille est une fonceuse, une audacieuse, une battante, et rien ne semble à son épreuve. Ce ne sont pas des secrets et son amoureux, au courant de tous ses exploits, a même assisté à ses deux derniers spectacles de danse.
Cependant, il aimerait qu’elle soit un peu moins ambitieuse. L’avenir qu’il envisage n’est soudainement plus le même et il croit qu’il y a trop d’études, d’auditions et de possibilités d’autres spectacles à l’horizon.
Cette fois, le cœur de Fifille n’a pas éclaté aussi fort et il y a moins de miettes à ramasser. N’acceptant vraiment pas qu’on lui mette des bâtons dans les roues, elle a tenté de le raisonner, mais peine perdue, il n’a pas voulu l’entendre et il a rompu.
Donc, ma fonceuse, mon audacieuse, ma battante est allée chez le coiffeur et a décidé de faire peau neuve. Lorsqu’elle est rentrée, je n’ai pas pu m’empêcher de la croquer en photo avec sa nouvelle coupe, ses yeux qui pétillent de rêves heureux et son sourire rayonnant.
Vas-y, Fifille! Fonce!
La question qui semble cependant la hanter se résume en un mot et on la retrouve dans cette merveilleuse chanson.
Bonne écoute et gardons ce qui suit entre nous, mais ne trouvez-vous pas qu’on lui donnerait un gros 12 ans au lieu de ses 21 avec ce nouveau look? ;)
Hier, en ce premier anniversaire du départ de maman, j’ai trouvé le courage de fouiller un tout petit peu dans les milliers de photos qui m’ont été léguées et que je n’ai pas encore eu le cœur au ventre de trier convenablement.
Comme ce triste jour me rappelle aussi le décès de mon papa et souligne cruellement que je suis désormais orpheline (quand on perd ses parents, peu importe qu’on ait 6 ou 50 ans, la douleur est la même…), je publie ici quelques prises en vrac qui me remuent le cœur tout en dessinant à travers mes larmes un semblant de sourire.
Par ailleurs, je me souviens des goûts musicaux qui ont agrémenté mon enfance. Puisqu’ils ne s’entendaient pas souvent sur ceux-ci (papa aimait la musique classique, maman préférait le style Country; papa raffolait des Stones, maman adorait les Beatles; papa était fana de Simon & Garfunkel, maman était passionnée des Supremes;)… Cependant, tous deux adoraient Aznavour, Bécaud, Dassin, Brel, Leclerc, Moustaki, Ferrat, les Doobie Brothers, The Who, Black, U2 et j’en passe, et avaient en sainte horreur Mireille Matthieu et Céline Dion. Il n’est donc pas étonnant que mes propres goûts musicaux soient des plus éclectiques!
Parmi la myriade de chansons que mes bien-aimés parents aimaient, les deux qui suivent les emballaient tant que mon Amerloque et moi les avons choisies pour notre mariage et le baptême de notre fifille (chose qui a été faite sans que nous ne le voulions vraiment, mais parents, beaux-parents et autres membres obligent). La première (U2) a été jouée à la fin de la cérémonie matrimoniale et la seconde (Black), à la fin du baptême.
Elles se trouvent à la suite des photos-souvenirs. Écoutez avec moi… Vous verrez comme elles apportent un grand réconfort à tout cœur en proie à une grande tristesse. Je vous embrasse toutes et tous.
«C'est grand la mort; c'est plein de vie dedans. » Félix Leclerc
Maman - Lune de miel - 1950
Maman - Lune de miel - 1950 Maman (qui m'attend), papa et Gilberte (une des soeurs de ma grand-mère paternelle) -1953 Jacqueline Labelle, Maman et Marie-Anne (ma grand-maman paternelle - la coquine Algonquine! - 1954) Maman et moi - 1954Maman et moi en Gaspésie - 1964
Papa et maman - 1980
Maman et moi - 1983
Notre mariage - Montréal - Août 1988
Un ange s'est joint à nous - Baptême - Juillet 1989
Puisqu'ils sont tellement visionnés, le téléchargement de ces deux clips peut prendre un peu de temps et vous m'en voyez désolée. Je vous remercie de faire preuve d'un peu de patience... Ils en valent la peine.
Magnifique papillon Si je me faisais toute petite Pourrais-je monter sur ton dos gracile Et m’envoler avec toi Pour voltiger de fleur en fleur Et poser des questions?
Gentil papillon J’entends le doux bruissement de tes ailes Quand on se pose tous les deux Sur les épaules des politiciens Ou sur la tête des vauriens Et je t’écoute très doucement chuchoter Pour ne pas les effrayer Avec nos épineuses questions
Dites-donc, s’il y avait plus d’amour Et moins de guerres La Terre ne tournerait-elle pas plus rond?
Dites-donc, si on acceptait les gens Tels qu’ils sont Peu importe leur orientation sexuelle Ou leurs croyances ou religion Ne serions-nous pas plus heureux En chassant tous ces démons?
Dites-donc, ne voyez-vous pas Que l’Homme est bête Et qu’avec l’aide des grosses corporations Il se dirige vers son autodestruction?
Dites-donc, qu’allez-vous faire Pour sauver la Planète que vous avez polluée Avec votre saleté d’huile, vos horribles pesticides et vos étouffantes fumées?
Non seulement devons-nous regarder La poubelle atmosphérique que vous avez engendrée Mais voir aussi s’éteindre la faune, La flore et les créatures de la mer Que vous avez si impunément empoisonnées Dites-donc, qu’allez-vous faire Pour sauver l’humanité?
Éphémère papillon Ta vie comme la mienne N’est que rêves et illusions Je te remercie pour ce voyage Où nous avons posé quelques questions Et te serai toujours reconnaissante De ne pas m’en vouloir Si on ne nous a jamais donné les réponses Parce que vois-tu, merveilleux papillon Le monde a oublié comment être bon.
Photos prises hier, avant et après l'orageOui, je sais, c'est un peu sombre comme billet, mais je suis à 5 jours du premier anniversaire du départ de maman qui est allée rejoindre mon papa dans l'autre monde... J'ai du mal à accepter et j'ai mal... Ce petit jet sur papier est pour eux comme pour vous tous. Je vous aime. Et de plus, c'est en attendant... Certains attendent Godot et moi, j'attends les vidéos...
Les vidéos devraient être découpées et prêtes à publier d'ici quelques semaines. Sans vouloir me péter les bretelles et à mon humble avis, il est aussi important de partager ses succès, ses petits bonheurs et ses joies que ses peines, ses chagrins et ses échecs. Après tout, l'adage dit bien que le bonheur n'est pas une destination, mais une façon de voyager et ce voyage, je veux le faire avec vous, mes chères âmes virtuelles! ;
Il était une fois quatre individus qu'on appelait Tout le monde-Quelqu'un-Chacun- etPersonne. Il y avait un important travail à faire, Et on a demandé àTout le mondede le faire. Tout le mondeétait persuadé queQuelqu'unle ferait. Chacunpouvait l'avoir fait, mais en réalitéPersonnene le fit. Quelqu'un se fâcha, car c'était le travail deTout le monde! Tout le mondepensa queChacunpouvait le faire EtPersonnene se doutait queQuelqu'unle ferait… En fin de compte,Tout le mondefit des reproches àChacun Parce quePersonnen'avait fait ce queQuelqu'unaurait pu faire. ***MORALITÉ*** Sans vouloir le reprocher àTout le monde, Il serait bon queChacun Fasse ce qu'il doit faire sans nourrir l'espoir QueQuelqu'unle fera à sa place… Car l'expérience montre que Là où on attendQuelqu'un, Généralement on ne trouvePersonne!!
Auteur inconnu
Personnellement, je l'ai trouvée délicieuse celle-là, bien que je ne me souvienne pas qui me l'a fait parvenir... Bon, bon, bon... Si vous n'aimez pas (ou même si vous aimez), voici un clip sublime sur l'amitié sans laquelle il m'est impossible de vivre. Un "remake" d'une simplicité touchante d'une vieille chanson de James Taylor/Carole King. Bonne écoute et en attendant de vos nouvelles, je vais tenter de résoudre les mots croisés de la vie... ;)