Me sentant très près de l’épuisement professionnel, j’avais un urgent besoin de prendre quelques jours de congé, mais je savais bien que certains dirigeants ne me donneraient pas l’autorisation de quitter le travail.
Je me suis alors dit que si j’agissais comme quelqu’un qui a quelque peu perdu la boule, ils me diraient sûrement d’aller me reposer.
Je me suis donc arrangée pour me suspendre du plafond tout en émettant des sons étranges. D’un air ahuri, Lorraine, ma collègue de travail, m’a immédiatement demandé ce que je fabriquais et je lui ai répondu que j’essayais d’imiter une ampoule électrique pour que les dirigeants se rendent bien compte que j’avais perdu la tête et m’accorderaient ainsi deux ou trois jours de congé.
Quelques minutes plus tard, Pierre-André, un des dirigeants, est entré dans mon bureau et a demandé :
« Mais, pour l’amour du ciel, veux-tu bien me dire ce que tu fais là, Rosie ? »
Je lui ai tout bonnement répliqué que j’étais désormais une ampoule électrique.
Stupéfait et tombant à la renverse, Pierre-André a déclaré : « Il est évident que tu souffres de surmenage ! Rentre chez toi et repose-toi bien pendant au moins une semaine. Va, ma chère, va ! »
Sans attendre un instant de plus, j’ai sauté sur le sol et suis sortie de l’immeuble.
Quand ma collègue de travail m’a suivie, Pierre-André lui a demandé : « Mais où crois-tu aller comme ça, Lorraine ? »
Elle lui a répondu : « Moi aussi, je rentre à la maison. Je ne peux pas travailler à la noirceur. »
Tiens ? Un de nos arbres fruitiers ! Me demande si je n'ai pas confectionné un autre petit vin frelaté avec les merveilles de mon jardin... :-)Je me suis alors dit que si j’agissais comme quelqu’un qui a quelque peu perdu la boule, ils me diraient sûrement d’aller me reposer.
Je me suis donc arrangée pour me suspendre du plafond tout en émettant des sons étranges. D’un air ahuri, Lorraine, ma collègue de travail, m’a immédiatement demandé ce que je fabriquais et je lui ai répondu que j’essayais d’imiter une ampoule électrique pour que les dirigeants se rendent bien compte que j’avais perdu la tête et m’accorderaient ainsi deux ou trois jours de congé.
Quelques minutes plus tard, Pierre-André, un des dirigeants, est entré dans mon bureau et a demandé :
« Mais, pour l’amour du ciel, veux-tu bien me dire ce que tu fais là, Rosie ? »
Je lui ai tout bonnement répliqué que j’étais désormais une ampoule électrique.
Stupéfait et tombant à la renverse, Pierre-André a déclaré : « Il est évident que tu souffres de surmenage ! Rentre chez toi et repose-toi bien pendant au moins une semaine. Va, ma chère, va ! »
Sans attendre un instant de plus, j’ai sauté sur le sol et suis sortie de l’immeuble.
Quand ma collègue de travail m’a suivie, Pierre-André lui a demandé : « Mais où crois-tu aller comme ça, Lorraine ? »
Elle lui a répondu : « Moi aussi, je rentre à la maison. Je ne peux pas travailler à la noirceur. »
8 commentaires:
Excellente vanne pour chambrer les fonctionnaires.
C'est quoi ça comme arbre ?
Je ne l'ai pas vu venir,
mais j'ai ri,j'ai ri.
Moi non plus, je n'aime pas travailler à la noirceur.
Ça fait du bien de rire un bon coup.
Merci Rosie
En effet, Michel ! :D
Et quant au type d'arbre, je ne saurais te répondre puisque je ne suis plus une lumière... ;)
Blague à part, il s'agit apparemment d'un type de groseiller ou de gadelier à grosses grappes.
@ Barbe Blanche,
Très heureuse de te retrouver dans ma maison virtuelle et surtout, de t'avoir fait rire un bon coup ! Le rire, ça guérit tout et j'aime divertir les gens réels ou virtuels qui m'entourent. Voilà une des raisons principales pour lesquelles je blogue, d'aileurs ! :D
d'ailleurs, voulais-je écrire, d'ailleurs... Hé misère...
Question lumière ou ampoule, pour ma part, j'ai l'impression de fonctionner par intermittence!
Tu m'as fait rire!
Et ton arbre... ce ne serait pas ce qu'on appelle communément un cormier? J'en ai un comme ça dans ma cour arrière, les oiseaux adorent ces petits fruits rouges.
Tu éclaires ma journée, Rosie.
Quelle imagination! Moi aussi j'ai bien ri. Tu as les idées claires pour quelqu'un de fatigué. Mais ça on ne le dirait pas au patron.
Rosie,
Zoreilles a touché juate, cet arbre est un cormier. Mon père en avait planté un devant la maison, lorsque j'étais enfant, dans un lointain passé, une autre vie...
J'ai beau ne pas être une lumière, ton idée de devenir une ampoule était brillante, lumineuse même. Parfois du repos amène une lueur d'espoir, à défaut d'une illumination.
Mon style est un peu ampoulé, mais tu réussis toujours à éclairer ma lanterne, grâce à la personne allumée (et non allumeuse) que tu es.
Lise, qui n'est pas une 100 watts, mais pas encore totalement éteinte non plus.
Excuse-moi, le courant est coupé et je n'y vois plus clair. Une bougie (ou chandelle ) serait tout indiquée.
Merci Rosie de ranimer la flamme de l'humour. Quelle chaleureuse personne tu es !!! Un phare dans la nuit!
Lise xxx
@ Zoreilles : oui, oui, oui, il s'agit bel et bien d'un cormier ! Je n'étais vraiment pas certaine, puisqu'il était déjà dans notre jardin lorsque nous avons acheté la maison. Merci, ma belle chouette pour avoir "éclairé" ma lanterne ! :-))) De plus, je suis heureuse de t'avoir fait rire ! :D
@ Caboche : merci de ne pas en parler au patron ! Ah bon... Tu crois vraiment qu'il s'agissait d'une histoire imaginaire ? ;)
@ Lise : tu manies ta plume avec beaucoup d'adresse et tu m'as bien fait rire avec ta grande subtilité ! Merci d'être qui tu es, ma belle Lise. Ne change jamais et c'est bien simple, si on ne t'avait pas, il faudrait t'inventer, toi ! :-)
Je vous embrasse bien fort toutes les trois,
Rosie
xoxo
P.S. : Pendant que j'y suis, j'envoie aussi des bises à Michel et à Barbe blanche... ;)
Publier un commentaire