Il y a longtemps vivait un officier de l'armée royale nommé Capitaine Bravado. C'était un homme, un vrai de vrai, qui ne montrait aucune peur lorsqu'il faisait face à ses ennemis.
Un jour, alors qu'il naviguait sur les 7 mers, il vit un bateau pirate approcher. Son équipage était très nerveux. Le capitaine Bravado cria :
« Allez me chercher ma chemise rouge ! »
Le premier officier alla chercher la chemise rouge du capitaine qui aussitôt l'enfila. Il mena alors son équipage à la bataille et tua tous les pirates.
Ce soir-là, tous les hommes étaient assis dehors et fêtaient leur victoire. L'un d'eux demanda au capitaine :
« Capitaine, pourquoi avez-vous demandé votre chemise rouge avant la bataille ? »
Le capitaine répondit :
« Si j'avais été blessé pendant l'attaque, mon sang n'aurait pas paru sur la chemise. Et les hommes auraient continué de se battre sans peur. »
Tous les hommes le regardèrent avec admiration : quel homme courageux !
Comme le soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un, non pas deux, mais bien dix bateaux pirates qui approchaient.
L'équipage regardait dans un silence horrifié et attendait les ordres du capitaine.
Le capitaine Bravado regarda tranquillement les dix bateaux, dévisagea ensuite son premier officier et lui dit calmement :
« Allez me chercher mon pantalon brun... »
Un jour, alors qu'il naviguait sur les 7 mers, il vit un bateau pirate approcher. Son équipage était très nerveux. Le capitaine Bravado cria :
« Allez me chercher ma chemise rouge ! »
Le premier officier alla chercher la chemise rouge du capitaine qui aussitôt l'enfila. Il mena alors son équipage à la bataille et tua tous les pirates.
Ce soir-là, tous les hommes étaient assis dehors et fêtaient leur victoire. L'un d'eux demanda au capitaine :
« Capitaine, pourquoi avez-vous demandé votre chemise rouge avant la bataille ? »
Le capitaine répondit :
« Si j'avais été blessé pendant l'attaque, mon sang n'aurait pas paru sur la chemise. Et les hommes auraient continué de se battre sans peur. »
Tous les hommes le regardèrent avec admiration : quel homme courageux !
Comme le soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un, non pas deux, mais bien dix bateaux pirates qui approchaient.
L'équipage regardait dans un silence horrifié et attendait les ordres du capitaine.
Le capitaine Bravado regarda tranquillement les dix bateaux, dévisagea ensuite son premier officier et lui dit calmement :
« Allez me chercher mon pantalon brun... »
Et voici un des pissenlits qui me regardaient, hier matin, avant les pluies diluviennes qui nous sont tombées sur la tête, dans mon coin de pays. Il me semble qu'il accompagne bien cette blaque qui m'a été transmise, soit en direct d'Italie, soit en direct de la France, je ne me souviens plus trop bien, ayant transformé les pissenlits de mon jardin en vin frelaté... :D 
6 commentaires:
Rosie,
c'est ce qui s'appelle une histoire...colorée!
Et j'aime bien ta photo. J'ai une tendresse particulière pour les humbles pissenlits; ils poussent n'importe où, résistent à tout, ne sont pas capricieux comme la rose du Petit Prince. Et, depuis qu'une petite fille m'en a offert l'été dernier, alors que j'attendais l'autobus (elle était avec sa maman et ses deux soeurs), ils sont liés pour toujours à cet heureux souvenir. Ça m'avait tellement touchée!
Et Bravo Capitaine Bravado!!!
Lise xx
En effet, Lise : l'histoire était haute en couleurs ! :D
C'est bien vrai que nous avons des atomes crochus, toi et moi, puisque j'aime aussi beaucoup les pissenlits depuis que ma Geneviève m'avait fabriqué un bouquet de ceux-ci lorsqu'elle n'avait que 4 ans... Et on s'en souvient toujours, elle et moi, parce qu'elle m'avait offert les pissenlits... et leurs racines ! :-)
Le Capitaine Bravado t'envoie de gros baisers... roses et te souhaite une excellente journée, ma chouette ! :D
Toi, tu sais mettre de la couleur dans nos vies!
C'est drôle, cet avant-midi, j'étais en train de jouer avec la petite Félixe et mon gendre me disait à la blague en montrant sa cour arrière : « As-tu vu mes belles fleurs jaunes? » et je lui ai répondu : « T'es vraiment un champion des fleurs jaunes, toi, y en a partout, elles sont flamboyantes! »
On a décrété à l'unanimité (!) tous les deux qu'on était bien mal programmés parce que ces fleurs-là, elles sont belles, généreuses, spectaculaires, ne nécessitent aucun entretien, on peut en déguster les feuilles en salade, les racines auraient des propriétés curatives et on peut même s'en faire du vin avec les fleurs en boutons.
On est si mal programmés qu'on snobe ces merveilles jaunes fleuries que la nature nous offre si généreusement!
Tu diras au capitaine ... d'aller chier !
:-)
T'aurais pas signé que je t'aurais reconnu!
;o)))))
Là, tu profites du fait que Rosie est super occupée et qu'elle n'a pas le temps de répondre pour dire des gros mots. Sacré Croco...
Sacré Croco, en effet ! On te reconnaîtrait partout, et si on ne t'avait pas, il faudrait résolument t'inventer ! :-) J'ai transmis ton message au Capitaine Bravado qui m'a demandé de te dire qu'il est vraiment trop tard pour ce faire, ses pantalons étant déjà bruns... :-o
Et oui, Zoreilles, c'est vraiment dommage de snober ces superbes petits soleils jaunes ! Cependant, j'ai lu à quelque part qu'on les vénérait en Italie... Faudrait que je demande ce que ma Mary-Lou en pense lors de notre prochain rendez-vous téléphonique en direct d'Italie.
Et ohhhhhhh, chanceuse ! Ça doit commencer une journée en toute beauté de jouer avec la petite Félixe, la Reine des minous ! :D
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