lundi 24 novembre 2008

Le 21 novembre 2008, au petit matin...





Je t'offre ce ciel du 21 novembre, Aaron. Un lever du jour vu sous trois angles, un ciel à la fois triste et lumineux, comme toi...

On ne peut pas oublier tant de talent, tant de beauté intérieure, tant de génie, tant de créativité... On ne peut pas oublier ton sourire, ta chaleur, ta grande générosité, ta douce compassion...

Ta voix s'est peut-être éteinte il y a un an, quand tu as mis fin à tes jours, mais nous entendrons toujours ta musique.

Je reprends une phrase que j'ai entendue (ou lue, je ne sais plus), il y a si longtemps... Une phrase qui ne voulait rien dire quand je préparais mon bac, mais qui, aujourd'hui, me prend à la gorge... Une phrase que tous ceux et celles qui ont eu le bonheur de te connaître, et surtout ta famille immédiate, voudraient sûrement te dédier :

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

Repose en paix, petit ange aux grands tourments...

(Pour en savoir davantage, prière de lire mon billet du jeudi 6 décembre 2007.)

lundi 17 novembre 2008

LES DROITS DE LA PERSONNE ENGLOBENT-ILS VRAIMENT CEUX DES FEMMES ?




Au Canada, oui, peut-être, mais ailleurs ?

Si l’on regarde autour du monde, isn’t it still A MAN’S WORLD et par conséquent, ces droits ne protègent-ils que les hommes ?

Selon Anne Ste-Marie, responsable des communications pour Amnistie Nationale, les embryons sont tués in utero lorsque leur sexe (féminin) est révélé… En d’autres termes, ce sexe leur enlève le droit d’exister.

En Iran, les femmes soupçonnées d’adultère sont condamnées à la lapidation ou si cette peine est commuée, à 100 coups (seulement !...) de fouet. En Afghanistan, de très jeunes femmes sont mariées de force à des hommes âgés qui les battent et elles ne peuvent trouver refuge qu’en prison. Au Nigeria, il existe des lois qui prévoient la peine de mort pour celles qui ont eu recours à un avortement.

Toujours selon Anne Ste-Marie, Kavira Muraulu, une agricultrice d’une cinquantaine d’années, a été violée par un soldat au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Le lendemain, après qu’elle eut porté plainte, cette brute est revenue avec des amis, et ils l’ont battue. Comme elle était déterminée à ne pas se laisser intimider, elle a de nouveau porté plainte. Cette fois, comme représailles, ils lui ont enfoncé une baïonnette dans le ventre. Le gouverneur du district a tenté de la persuader de se rétracter, mais en vain… Les viols collectifs sont si fréquents et violents dans cette région que les médecins du pays assimilent les déchirures du vagin à un crime de guerre.

Les droits de la femme sont protégés, si elles se taisent et ne font pas d’histoires, parce que ne nous leurrons surtout pas : sur TOUS les continents, en 2008, bon nombre de femmes sont victimes de la barbarie humaine au sein de leur communauté ou pire, de leur famille. Les récentes statistiques sont épouvantables, puisqu’au milieu des années 2000, 54 États avaient encore des lois discriminatoires à l’endroit des femmes et 79 autres ne proposaient aucune législation quant à la violence familiale. Par ailleurs, on ne semble pas tenir compte de la violence verbale qui fait autant, sinon plus de ravages tant au cœur qu’à l’âme. Désolant…

Et on parle toujours de se battre en faveur des droits de la personne… À mon humble avis, les droits de l’Homme sont surprotégés et les droits de la Femme sont à peu près ignorés. Une distinction sémantique ne s’imposerait-elle pas ???

Enfin, je partage avec vous ces récentes photos de ma puce qui sourit de toutes ses dents, parce qu’elle a été acceptée dans une troupe de danse à claquettes réputée et composée de jeunes… femmes. Je suis soulagée qu’elle soit née ici. Et, si jamais je devenais grand-maman de petites filles, j’espère de tout cœur qu’elles ne verront pas le jour dans un pays où il vaut mieux ne pas naître femme.




lundi 10 novembre 2008

Les derniers vestiges de l’automne, façon animale…
















Voilà mes maîtres, ceux qui me permettent d’habiter avec eux.

Je leur raconte tout, sans rien omettre, dissimuler ou enjoliver. Ils ne me jugent pas, ne me tiennent pas rancœur si j’oublie parfois de les cajoler ou de leur parler, me tiennent l’âme et le cœur bien au chaud, pansent mes blessures, et m’aiment sans limites, sans questionnements, sans conditions…

Je les aime ; on se complète, on se comprend et on est heureux ensemble… Qui dit mieux ?

vendredi 7 novembre 2008

Une petite histoire tant fruitée que délicieuse


Je ne veux pas parler de politique, mais bravo Obama ! :D

Et maintenant, je passe aux choses sérieuses… Voici donc une petite histoire qui m'a été transmise par Mary-Lou, ma copine qui demeure en Italie et que je n’ai pas revu depuis 40 ans… Nous nous sommes retrouvées, il y a quelques mois à peine, mais il s’agit d’une toute autre histoire que je vous raconterai plus tard. Pour le moment, disons que ces retrouvailles nous ont émerveillées et que parfois, le hasard fait bien les choses. Bon… Je m’éloigne encore dangereusement de mon sujet, comme d’hab, alors voici ENFIN cette charmante anecdote ! ;)

Une petite mandarine, rentrant tard le soir, s'adresse à sa maman orange :

« Je suis sortie avec un joli citron. Comme j'étais pressée, il a eu un zeste déplacé et maintenant, j'ai peur d'avoir des pépins… »

Mignon, non ?

Et en parlant de « mignon », je vous offre cette photo prise plus tôt aujourd’hui dans « mon » ravin…


lundi 3 novembre 2008

Derrière chez nous y’a un étang…




À peine cinq petites minutes de marche de ma porte au ravin… Il y a toute cette beauté, ces merveilles qui m’ensorcellent en toute saison, mais qui sont encore plus spectaculaires en automne.

Est-ce que j’en profite ? Non… Je ne m’y rends que de temps à autre, histoire de cliquer sur mon appareil-photo ou de promener Cinnamon, notre chienne familiale. Pour oublier les tracas quotidiens, les bobos qui font mal même lorsqu’ils se cicatrisent… Comme une croûte que l’on gratte, parce qu’elle ne veut rien dire et que la plaie sera toujours ouverte… Comme un étau qui se resserre autour de la gorge et qui fait monter les larmes aux yeux. Avez-vous déjà remarqué combien il est facile de conseiller les autres et à quel point il est difficile de trouver des solutions à nos propres problèmes ? Si problème, il y a… Parce qu’il pourrait s’agir de nostalgie, de la «folle du logis» qui fait encore des siennes, du mois de novembre qui s’annonce quelque peu tristounet, du surmenage ou de la fatigue qui viennent me hanter, d’un creux au cœur que je ne semble pas pouvoir remplir…


On danse les uns contre les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte, on se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde…

[Plamondon]


Ah, tristesse, quand tu nous tiens !

Je vous demande pardon pour ces propos décousus...