Vous me manquez toutes et tous, et vos mots que je lis tous les jours me vont droit au cœur et le réchauffent bien tendrement. Je promets d’aller vous lire sur vos blogues respectifs dès que ma petite vie sera moins mouvementée.
Si mon blogue est en pause, c’est que Fifille adorée déménage. Bon, je sais qu’elle ne se trouvera qu’à une quarantaine de minutes du nid familial, mais ça me bouleverse jusqu’à me rendre physiquement malade. Je suis déchirée entre le bonheur de la voir voler de ses propres ailes et surtout, de faire ses premiers pas dans ce monde artistique sans lequel elle a peine à respirer, et la tristesse de la voir nous quitter. Après tout, elle partage notre toit depuis plus de 21 ans et mes mots sont impuissants pour exprimer à quel point elle va nous manquer, à moi et à son Amerloque de papa.
À mon humble avis, un des moments les plus difficiles à traverser dans la vie est celui de la séparation. En fait, voulez-vous me dire comment faire face au vide que nous ressentons lorsque nous devons vivre l’absence de ceux que nous aimons? Je cherche un moyen d’apaiser ce désarroi, cette tristesse qui m’inonde, et j’essaie de me dire que la séparation est impossible dans la réalité de la lumière qui est la mienne… Ah, ces belles paroles qui n’apportent pas grand-chose en fin de compte!
Entre les cours de danse que nous donnons et ceux que nous suivons, les projets de traduction à échéances toutes plus débiles les unes que les autres et le train-train quotidien, l’Amerloque et moi courons comme des poules qui ont perdu la tête (enfin, l'Amerloque court comme un coq...) en aidant Fifille à emménager dans son nouvel appartement du centre-ville. Elle devrait être installée au cours du week-end qui vient et comme je prévois verser toutes les larmes de mon corps pendant la semaine qui suivra son départ, je reprendrai mon blogue vers la mi-septembre tout en allant visiter les vôtres.
Entretemps, je vous laisse ces photos que j’ai prises au chalet la semaine dernière et qui m’apportent une grande paix. Elles me font également songer à cette vieille chanson ci-dessous que je vous invite à écouter en regardant ces prises. Cliquez pour agrandir et voir ces merveilleuses couleurs dont nous comble Dame Nature.
Je vous embrasse toutes et tous très fort et je vous aime plus que je ne peux l’exprimer.