Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point vous m’avez manqué, mes chères âmes virtuelles que j’aime tant, mais je ne voulais surtout pas vous importuner avec ma liste de plaintes et de doléances…
Depuis les tout premiers débuts de ce blogue, je me suis toujours promis de vous divertir, de vous faire rire et de tenter de vous faire oublier les tracas, les soucis et les problèmes qui viennent obscurcir nos journées que l’on voudrait toujours pleines de soleil.
Cependant, je me trouve devant l’impossibilité d’écrire depuis quelque temps… Je ne veux pas vous casser les pieds avec les difficultés que je traverse, car tout le monde a ses propres problèmes et vous n’avez certainement pas besoin de lire les miens pour vous remonter le moral.
Bon, ça va, je vais vous en parler un peu…
Depuis le décès de maman, je n’ai pas arrêté de travailler, de danser, de confectionner de nouveaux plats et desserts, de m’étourdir, de bavarder, de rire aux éclats, d’écrire, de faire tout et n’importe quoi pour oublier… Pour oublier sa triste vie, pour oublier ses frères et ses sœurs dont je n’ai connu l’existence que récemment et par accident, pour oublier cette douleur au creux du cœur qui semble ne pas vouloir s’apaiser, pour tout simplement oublier.
Mais voilà qu’au cours du temps des fêtes, j’ai dû m’arrêter un peu pour arriver au 25 décembre à temps, comme tout le monde, et je ne pouvais plus oublier. Je devais faire face à l’avalanche de tuiles qui me sont tombées sur la tête depuis janvier 2009… Eh oui, bordel, janvier 2009! Je résume brièvement les faits saillants de cette crissssssse d’année et des deux derniers mois de 2010 :
1. En raison de la crise économique qui était plus grave aux É.-U. qu’ici, nous avons perdu un de nos clients les plus importants dont le siège social se trouvait en Californie. L’entreprise que gérait ce client a malheureusement déclaré faillite et nous en ressentons toujours et encore les conséquences financières.
2. Depuis ce temps, mon Amerloque s’inquiète pour tout et pour rien, s’emporte constamment et selon moi, est en train de traverser une vilaine andropause. Comme je subis la version féminine de celle-ci, nous sommes à prendre avec des pincettes et notre vie romantique vogue à la dérive. Cependant, le bateau sur laquelle elle se trouve ne prend pas encore l’eau, alors je me dis qu’il y a de l’espoir… ;)
3. Toujours compte tenu de cette foutue crise économique, l’Amerloque et moi consacrons beaucoup plus d’efforts à notre seconde entreprise qui est celle de la danse de bal. Nous les enseignons toutes -sur une base individuelle, donc en ligne, et désormais aussi en couples- (Valse, Foxtrot, Quickstep, Tango, Samba, Chacha, Rumba, Jive, Tango argentin, Valse viennoise, East Coast Swing, West Coast Swing, Passo Doble, Bachata, Bossa Nova, et j’en passe), mais comme nous sommes (et serons sans doute toujours) des apprenants, nous devons également suivre des cours privés de danse et surtout, pratiquer les chorégraphies qui nous sont données. Ce qui veut dire que nous dansons en moyenne 30 heures par semaine, en plus de gérer notre entreprise de traduction. Et je ne parle pas de la bouffe à préparer, du ménage, du lavage, enfin, du train-train quotidien… Le sommeil? Connais pas…
4. Ma maman est décédée le lundi 15 juin dernier et je ne m’en suis pas encore remise. Dès que je semble reprendre un peu du poil de la bête, il se produit un événement qui me rappelle cette terrible perte. Comme je suis enfant unique, j’ai dû me battre en 2005 avec la Cour supérieure pour obtenir une Curatelle de sa personne et de ses biens, quand elle a été déclarée incapable de prendre soin d’elle-même. Longue et pénible histoire que je vous raconterai bien un jour… Pour résumer, maman était une citoyenne québécoise et moi, je suis en Ontario. Les lois diffèrent tellement d’une province à l’autre que mon avocat (qui est au Québec) m’assure que j’aurais eu moins de difficultés avec toute la paperasse si j’habitais en Afrique. C’est vraiment tout dire… Au train où vont les choses, je crois que je verrai la fin de toutes ces chinoiseries légales et contraintes paperassières vers le prochain temps des fêtes…
5. En septembre dernier, les salles de bain de l’endroit où nous enseignons la danse ont subi des travaux de rénovation importants. Comme d’habitude, j’y fais mon petit pipi, mais comme je suis toujours aussi distraite, ne me rends pas compte que j’ai posé ma semelle de soulier feutré sur de l’adhésif servant à coller des tuiles de céramique. M’en retourne sur le plancher de danse et devant mes élèves (et mon Amerloque), fait une chute qui, selon les dires de mon entourage, est incroyablement burlesque. Cependant, mon genou gauche me fait souffrir depuis et je fais de la physiothérapie tous les deux samedis. Par ailleurs, j’ai tombé en MARCHANT sur le plancher et non en y esquissant des pas de danse… L’orgueil en a pris un coup tout comme mes lunettes… Comme je suis myope comme une taupe, je dois porter mes lentilles que j’ai laissées de côté depuis quelques mois et développe une infection oculaire qui effraie même mes animaux…
6. Ah, le Temps des fêtes est à nos portes, accompagné de la grippe porcine… Des gens que nous n’avons pas vus depuis belle lurette se pointent à la maison sans crier gare, l’alcool coule à flots trop gros, on mange n’importe quoi comme des affamés et à des heures incongrues, on dort mal, on héberge et on s’amuse (?)… On me fait revivre les détails du décès de maman, on me rappelle certaines choses que je veux à tout prix oublier et on s’en retourne chez soi bien nourris, logés et heureux. Le blues me guette et finalement m’attaque sans merci.
7. Plus récemment, au début de janvier plus précisément, je tente de communiquer avec une de nos anciennes enseignantes de danse pour l’inviter à déjeuner, puisque je ne l’avais pas revue depuis juillet. Son époux répond à mon appel et déclare qu’elle est décédée le 19 décembre dernier à la suite d’un cancer des plus agressifs. Il me dit qu’il se doutait bien qu’il avait oublié d’appeler certaines de ses amies. Déprime totale…
8. Toujours en janvier, mais vers la fin du mois, un des collègues qui travaille avec ma fille meurt subitement à l’âge de 48 ans. On croit à une crise cardiaque, mais à la suite des obsèques, on apprend qu’une autopsie a été effectuée et que Michael est décédé après s’être étouffé… Il se serait apparemment réveillé au cours de la nuit avec une petite fringale, est descendu à la cuisine pour grignoter un biscuit accompagné d’un verre de lait et s’est mortellement étouffé. Il a été incapable de crier au secours et sa femme l’a découvert le lendemain matin. On a retrouvé les traces de son biscuit dans son œsophage… Mourir, comme ça, bêtement. Père de 3 enfants et époux d’une veuve éplorée… Bien que la crise d'existentialisme se vive normalement dans la vingtaine ou à la rigueur, dans la trentaine, je traverse la mienne dans ma cinquantaine... Ou s'agirait-il tout simplement de ma deuxième?
9. Port-Au-Prince… Des milliers et des milliers de morts… Je veux de tout mon cœur et de toute mon âme m’y rendre pour voir si je peux aider. Je me fais traiter d’égoïste et on me dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même. On me dit aussi que je n’ai pas le droit de me laisser aller ainsi. Pas le droit? Ah bon… À qui dois-je donc demander la permission?
10. Il y a deux semaines, ma fifille m’apprend qu’elle veut fréquenter le Randolph Academy (école privée qui se spécialise dans la danse, le théâtre, l’impro, le chant, la musique, bref, les arts), et qu’elle laisse tomber son bac en psycho pour le moment… Les frais de scolarité sont exorbitants, mais là n’est pas la question… L’Amerloque est tout à fait contre son choix, mais s’abstient bien d’en faire part à notre fifille, mais pas à moi. Les foudres de l’Amerloque sont phénoménales et mes oreilles n’en peuvent plus.
11. Mon médecin m’apprend que je souffre de surmenage (non… vraiment?) et je dois subir toutes sortes d’analyses médicales jeudi prochain. On va «explorer un peu», me dit-il… Hum…. Ce n’est pas trop rassurant, selon moi…
12. Dimanche dernier, le jour de la Saint-Valentin, nous célébrons le 80e anniversaire de naissance de notre professeur de danse privée. En passant, on jurerait qu’il a moins de 60 ans et sa joie de vivre est des plus contagieuses. Madison, sa petite-fille de 4 ans, est à la fête et ayant levé le coude à plusieurs reprises (chose que je fais un peu trop fréquemment à mon goût depuis juin dernier), je décide de la soulever dans mes bras et de valser avec elle. Conséquence : tour de reins absolument insoutenable, mais comme je dois continuer de danser, Motrin et vino font bon ménage…
Voilà, mes ami(e)s… Aviez-vous vraiment besoin de lire tout cela? Je voulais vous épargner mes déboires, parce qu’au fond, tout le monde doit faire face un jour ou l’autre aux difficultés que la vie nous présente et l’objectif de mon blogue est, comme mentionné au début de cette tirade, de divertir, d’amuser et, à la rigueur, de faire réfléchir un peu…
Je suis désolée de vous avoir cassé les pieds et les oreilles avec mes histoires qui sont, somme toute, pas mal insignifiantes, mais je devais vous donner une explication pour ce silence inhabituel.
Pour me faire pardonner (un peu), je vous offre ces deux photos.
La première reflète la couleur de mon âme et la seconde a été prise le 18 janvier 1950, au Club Canadien de Montréal (existe-t-il toujours?). Il s’agit de maman et de papa, le jour de leur mariage, avant de partir en voyage de noces. Eh oui… J’ai commencé à faire le tri des milliers de photos que j’ai reçues en «héritage»… Des larmes, encore des larmes. N’empêche que j’adore cette photo…
Je termine cette espèce de lettre ouverte avec les paroles (modifiées, bien entendu, pour les besoins de la cause) d’une chanson de Ferland.
Maman, Papa, Maman
Votre fille passe un mauvais moment
Y’a d’la brume dans sa galaxie…
Et à tous ceux et celles qui m’ont écrit, je vous remercie du fond du cœur pour vos paroles apaisantes et je tiens à vous dire que je vous aime inconditionnellement.
11 commentaires:
Ahhh ma belle obtarienne. On me demandait partout des nouvelles de toi et je ne pouvais évidemment y répondre. Tous et toutes étaient inquiet(e)s. Bon ! Tes nouvelles fraîches ne sont pas les plus réjouissantes mais quand même ... encaissables si tu me permets l'expression. Commence à pousser la kl;iss de 2009 sous le tapis, câlice-toi de l'amerloque et concentre-toi sur les valeurs sûres = ta fille. Et attaque ! Attaque la 2010 avec toute ton énergie. C'est la solution que je te souhaire. Et peut-être aussi un bon souper chez Tapeos avec un blogueur de Montréal que tu as connu sur Planète Québec ...
Le partage est toujours thérapeutique et brise l'isolement ressenti quand on a mal, mais aussi celui des personnes qui lisent, écoutent. Il y a des passages difficiles dans la vie, trop vrai.
« Il faut laisser le temps au temps », on ne peut nier que ce proverbe repose sur un fond d'expériences... Parait-il que pour un deuil une année complète met à distance, un peu, les cycle des évènements qui reviennent chaque année et tournent le couteau dans la plaie. Qu'il est impossible de vivre son, ses deuils, si on ne se donne pas la permission d'entrer dedans.
Rien n'est jamais acquis, surtout un couple, chaque personne vivant comme deux fois les peines. Les siennes propres et celles de l'autre, quand ça se rencontre, ça en crée de nouvelles, celles des deux?
Vive nos bibites à poil, t'as bien raison. Et me dire que j'arrive presque autant à te faire plaisir, tu sais que ça représente quelque chose d'énorme pour moi, qui n'imagine pas ma vie sans mes animaux.
Prends soin de toi, pense à toi. Tu n'as de permission à demander à personne, en effet, à toi de décider de ta vie, en envisageant les pour et les contre, les conséquences heureuses, moins heureuses, à toi de voir, pour toi et pour ce que tu as envie de vivre, avec toi-même et les autres.
Je t'embrasse aussi, Rosie. Je crois que tu es la personne la plus sensible que j'aie jamais connue. Il faut d'autant plus prendre soin de toi.
Rosie,
comme tu as bien fait d'écrire ce texte! Je m'inquiétais tellement de toi, et je comprends que tu as dû puiser dans le courage qui te reste, pour nous donner des nouvelles.
Ta maison virtuelle est un endroit où tu veux semer de l'humour, un exutoire te permettant de t'évader des ennuis quotidiens. C'est très bien, mais tu n'as aucune excuse à faire quand ça ne va pas bien. Et surtout tu n'as ennuyé personne (casser les pieds, comme tu dis) avec tes difficultés. Au contraire!
Je comprends pour ta mère, car j'ai perdu mon père il y a presqu'un an, déjà, et même si nous n'avons jamais été proches, je rêve souvent de lui, de manière troublante parfois, voisine du cauchemar. Mais bon, je ne vais pas commencer à raconter mes rêves!
Parlant de rêves, je sais que c'est personnel, et que l'argent ne pousse pas dans les arbres (ô combien!), mais si Geneviève pouvait réaliser le sien, ce serait merveilleux pour elle. Ceci dit je ne suis pas dans la peau de papa-maman, alors....
Et je souhaite que tes examens chez le médecin ne soient pas trop pénibles; ça aussi je comprends car j'en ai une quantité à passer en mars, et ça ne me tente pas du tout.
Tu es une belle personne Rosie, lumineuse, même lorsque tout est sombre autour de toi.
Lise XXX
Charmante Rosie...
Quand tu racontes ces événements qui SE et TE bousculent, je n'ai qu'une envie, te prendre dans mes bras, te bercer, te chanter doucement à l'oreille
« M'en vas t'amener où c'est silence/Pour entendre juste la murmurance/De ta voix/Une fois... »
(paroles et musique de Fred Pellerin qui m'accompagnent partout ces jours-ci et spécialement sur mon île)
Comment te dire... Que je sais? Ça n'allègerait rien du plomb dans l'aile qui alourdit ton vol.
À chacun son baume sur la blessure des jours quand la vie nous malmène. Oui, je sais... Parce que je me réfugie souvent là où personne ne peut m'atteindre ni me faire du mal. Sur mon île déserte, secrète, au dedans de moi. Accessible n'importe où n'importe quand, je peux m'y ressourcer quand j'en ai besoin. Parfois, j'y amène ma guitare, d'autres fois crayons et papier, de la musique « qui élève l'âme » comme disait ma grand-mère, un projet ou un rêve à peaufiner mais surtout les milliers de moments heureux, les gens que j'aime et que j'ai aimés, ceux qui m'aiment et qui m'ont aimée, les bonheurs qui ont jalonné ma vie jusqu'ici. J'y fais parfois des listes. Non pas de ce que j'ai perdu mais de ce qui me reste encore.
Tu as une île au dedans de toi. Oui je le sais...
Vas-y te réfugier à l'abri de tout ce qui te blesse en ce moment, dans le calme et le silence, ne serait-ce que quelques minutes, comme une trève dans le tourbillon de ta vie, tu verras, elle est merveilleuse, ton île à toi. Parce que c'est toi, ton essence, ta force, ta résilience, ton amour de la vie. Et ça, je le sais...
Fais abstration des chagrins qui ne sont pas les tiens, des problèmes qui ne t'appartiennent pas, puisque, de toute évidence, tu n'y peux rien.
Prends soin de toi comme tu le ferais de ta meilleure amie, de ta fille, de ton homme qui pleure à sa manière...
Un gros câlin de mon île à la tienne, et toute mon amitié.
Francine xx
Rosie, je vois bien que tu en as « plein ton sac », et comme tu transportes ton sac toute seule sur ton dos, tu en as « plein le dos ».
Ça devient si lourd parfois, qu’à un moment donné ça va de soi, on glisse, on trébuche, on tombe. Et quand on essaie de se relever, le sac est devenu plus lourd.
Alors, tu fais bien de vider un peu ton sac ici. Comme le dit Air fou, le partage est thérapeutique et brise l’isolement. Avec ce talent d’écriture, ta plume ne nous a pas cassé les oreilles.
Et pour te relever, tu peux faire le tri, prendre un petit paquet à la fois.
Tiens, pour pas que tu t’inquiètes, on s’occupera des paquets moins urgents en attendant.
Je t’embrasse,
Caboche
Ahhhhh, mon Croco, mon grand ado tannant des plus adorables,
Je t'ai envoyé une foule de courriels, mais je crois que nos ordis ne sont pas ou plus compatibles... Pourtant, je reçois parfois des blagues que tu m'envoies.
Comme tu le dis si bien, ma vieille branche favorite, j'attaque, j'attaque, mais j'ai besoin d'un peu plus d'énergie. Et comme j'en avais à revendre, je sais qu'elle va me revenir. Et tu as parfaitement raison : ma valeur la plus sûre, c'est ma fille que j'adore. Et rien, tu m'entends, rien au monde ne me ferait plus plaisir de déguster un bon gueuleton à Montréal avec mon tout premier blogueur! Tu te rends compte qu'on s'écrit depuis septembre 2001 et qu'on ne s'est jamais rencontrés? Tout un exploit, pas vrai? Je communique avec toi dès que je me rendrai en terre québécoise et j'espère m'y trouver au printemps. T'embrasse fort, mon Darling! :-)
Je suis vraiment touchée par la puissance de tes mots, Air fou. Tes paroles me seront toujours apaisantes et dégagent une sagesse que peu d'écrits possèdent.
Et tout comme toi, je ne peux imaginer ma vie sans mes animaux. Longue vie à nos quatre-pattes qui nous permettent d'habiter avec eux! Et si je suis la personne la plus sensible que tu aies jamais connue, toi, tu es la plus éclairée. Et ta lumière, qu'on l'admette ou pas, est indispensable à la croissance de nos pensées.
Je t'embrasse et vais suivre ton judicieux conseil de prendre soin de moi, but, easier said than done, pas vrai?
Ma belle Lise d'amour qui fait vibrer toutes les cordes de mon coeur, si tu savais à quel point tes paroles me font du bien! Tu m'as fait comprendre que je pouvais m'exprimer librement dans ma maison virtuelle sans craindre de vous casser les pieds et ça me réchauffe le coeur de constater que tu lis si bien entre mes lignes! Nos atomes sont vraiment crochus, ma chérie, et nos écrits se rejoignent constamment.
Cependant, je tiens à te dire que toi aussi, tu peux t'exprimer librement chez moi et que tu peux y raconter tous tes rêves! Ce doit être très troublant de rêver de ton père, surtout si ces rêves se transforment en cauchemars. Mais si ça peut te rassurer, je rêve souvent à maman et me réveille en grosses sueurs tellement ces rêves me font peur... Je ne sais vraiment pas ce que ça veut dire, mais dans mon cas, je crois bien qu'un psychiatre ferait pas mal de sous avec moi...:-0
Quant aux rêves de Geneviève, je l'appuie à 200 % dans tout ce qu'elle veut accomplir. Son audition d'admission au Randolph Academy aura lieu le samedi 13 mars et je vais l'accompagner, question de soutien moral. Quant à l'argent, j'ai tout justement planté un arbre dans la cour arrière et j'attends qu'il fleurisse en billets de banque... ;)
Toi aussi, ça ne te dit rien, ces examens médicaux, hein? Mais que veux-tu? On doit tous les subir un jour ou l'autre, pas vrai?
Et si moi je suis lumineuse, toi tu es mon phare dans mes nuits les plus sombres.
Je t'embrasse de tout mon coeur, ma Lise que j'aime tellement!
xoxoxo
Ahhhhhhhh, ma Zoreilles, mon rayon de soleil, mon oasis de paix...
Comme j'aimerais être à tes côtés pour que tu me prennes dans tes bras, me berces, et me chantes tout doucement cette mélodie de Fred Pellerin!
Mais tu sais quoi?
Je les sens tes bras si enveloppants et entends ta voix chaleureuse dans le creux de mon oreille, ma Zoreilles, parce que je me suis réfugiée à l'intérieur de moi pour bien t'entendre et te retrouver...
Je t'ai lue et relue et lue encore ici et à mon adresse personnelle, parce que tes paroles m'apportent une paix immense que je ne peux à peine exprimer.
Mais, grâce à toi, à ta tendresse, à ta compréhension, à ta sagesse, je vais prendre le temps de méditer. Tu m'as fait comprendre que mon esprit s'identifie à mes problèmes et qu'il est maintenant semblable à un enfant fatigué qui ne comprend pas qu'il a besoin de sommeil... Et toi, tu es venue me prendre par la main et m'amène à me reposer... Tu m'aides à me tourner vers l'intérieur, de manière à entrer en contact avec mon havre de paix et ainsi m'échapper aux tumultes de la vie.
Mes mots sont impuissants pour t'exprimer toute ma reconnaissance, ma tendre Zoreilles que j'aime tant! Merci, ma flamme qui m'éclaire, qui me réchauffe et surtout, qui me comprend.
Ta "Rosie" et oui, ma chouette, je préfère mon nom de plume puiqu'il accompagne si bien ton "charmante"...
xoxoxoxo
Caboche, ma biche, mon génie à la plume et aux images si bien tournées!
Comme je suis heureuse de te retrouver dans ma maison virtuelle, puisque tu sais toujours si bien illuster mes états d'âme et ceux des autres! Des petits paquets... Quelle superbe image qui résume tout!Vraiment tout!
Et tu sais ce que tu m'as fait conprendre, Caboche? C'est que j'ai le droit de demander de l'aide!... Et comme nous sommes tous unis les uns aux autres, il est impossible de se sauver seule. Tu m'apprends à m'ouvrir à la guérison en t'occupant des paquets moins urgents.
Tu es une vraie petite merveille que je suis tellement heureuse d'avoir découverte sur les chemins du monde virtuel!
Merci du fond du coeur Caboche et je t'embrasse bien tendrement!
La vie n'est simple pour personne ...
il n'est pas facile de confier ce qui ne va pa à une tripotée d'inconnus ...
mais il faut le faire pour soulager le poids qui l'on supporte .. je te le dis , mais je ne le fais pas ... 2009 fut pour moi une année plus que pourrie ....
Perdre sa maman , n'est pas une mince affaire . Il faut du temps pour panser ce genre de plaie . ne soit pas impatiente de guérir et prend le temps ....
je t'embrasse bien fort et te souhaite du courage .
Rosie, douce Rosie, comme ton âme est triste, et comme je te comprends. Que puis-je te dire ? Je peux te dire que je compatis très fort à tout ce qui te peine, et que je pense très fort à toi. Tu m'as tellement aidée, par tes mots, lors de la mort de mon frère, et je pense souvent à toi. Prends soin de toi et pense à toi, ma douce, le plus possible. Il y a des périodes, comme celle que tu traverses en ce moment, qui sont très dures à vivre, mais tu vas retrouver le sourire, ma belle, j'en suis sûre. Je t'adresse, ce soir, un grand sourire, pour qu'en me lisant, tu m'en adresses un aussi.
Je te fais de très gros bisous sincères et affectueux, douce Rosie.
Bonjour, Rosie.
Il y a toujours, dans l'existence, un moment où les choses néfastes s'accumulent, les incompréhensions se font jour, les souvenirs ressurgissent, les situations se transforment.
Et tu es dans ce mament- là.
Mais, de t'etre exprimée ainsi est le premier signe d'un franchissement de tout cet ensemble.
Quand on analyse et qu'on le dit,c'est que l'on a compris que ce que l'on écrit est partageable.
Et la solitude n'existe plus.
Je retiens le voeu de Geneviève.
La danse est tout pour elle.
C'est à elle que je pense aussi.
Bonne journée et bon courage.
Je t'embrasse.
Dragonfly, ma libellule préférée qui a toujours de si belles choses à écrire, merci, ma chérie, pour tes paroles encourageantes. Je t'embrasse aussi bien tendrement!
Ah, Françoise, tu es tout simplement magnifique et te lire m'apporte un bonheur ainsi qu'une paix immenses! De plus, le sourire que tu m'as offert ensoleille mon âme et mon coeur. Comme je suis heureuse de t'avoir découverte, ma perle virtuelle qui me redonne toujours du vent dans les voiles! Je t'embrasse avec toute mon affection et ma tendresse, douce amie des plus rayonnantes!
Comme tu as raison, mon sensible Herbert, d'écrire que la solitude n'existe plus! Tu ne peux pas t'imaginer à quel point tes paroles me touchent, cher ami! Un baume tout doux sur une plaie qui prend du temps à se refermer... Je t'embrasse bien fort!
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