mardi 23 juin 2009

Maman – 9 septembre 1922 – 15 juin 2009

Circa 1940

Je sais que j’ai déjà publié cette photo sur mon blogue, mais comme elle représente maman dans toute sa jeunesse et sa tendre beauté, je l’affiche de nouveau.

Je ne suis pas une grande croyante et surtout, vraiment pas pratiquante. Quand je veux communiquer avec des puissances supérieures, je leur parle à travers les merveilles de la nature qui m’entourent, tout comme le faisaient mes parents.

Cependant, le service de maman a été dirigé par le Révérend George Anthony et ce « guide » m’a réellement aidée à vivre des moments tant pénibles que difficiles. Bien que le poème qu’il a lu et m’a ensuite remis circule fort probablement sur le Web, je tenais à le publier sur ce billet.


Let Me Go

We’ve known lots of pleasures
At times endured pain
We’ve lived in the sunshine
And walked in the rain.

But now we’re separated
And for a time apart
But I am not alone
You’re forever in my heart.

Death seems always so sudden
And it is always sure
But what is often forgotten
It is not without a cure.

I’m walking now with someone
And I know He’ll always stay
I know He’s walking with you too
Giving comfort every day.

There may be times you miss me
I sort of hope you do
But smile when you think of me
For I’ll be waiting for you.

Now there are many things for you to do
And lots of ways to grow
So get busy, be happy and live your life
Miss me, but let me go.


Faire son deuil…

Je ne sais pas ce que ça veut dire. Pas encore. Jamais, peut-être ?

Par contre, je sais bien qu’il ne s’agit pas de renier les morts, ni de ne plus les regretter, mais de se souvenir d'eux autrement, de porter en soi une douleur pacifiée. Faire la paix avec la mort…

Si tu es là en moi, maman, si c’est bien toi que je reconnais et ressens à certaines heures au plus profond de moi, si tu m’as aimée au moment de lâcher prise, fais-toi légère à moi, je t’en prie, ne m’alourdis pas, mais plutôt rends-moi aussi forte et aussi courageuse que tu l’as été pendant ton séjour sur cette Terre.
Je sais que tu ne pouvais plus m'attendre et que tu es partie quelques heures avant mon arrivée, mais je crois fermement que tu ne voulais absolument pas que je te voie à l'agonie.

Un jour, je la raconterai ton histoire… Notre histoire. Et je sais que lorsque le moment propice sera venu, tu me souffleras les mots qui me manquent pour l’écrire.

Je t’aime, maman.


dimanche 14 juin 2009

Absence indéfinie

Ayant subi une embolie pulmonaire au cours du week-end, ma mère est sur ses derniers jours de vie et je dois m'absenter pendant une période indéterminée.

Je vous reviendrai dès mon retour.

Je suis désolée de la brièveté de ce billet, mais ma vie vient de basculer et je manque de cohérence.

Merci de votre compréhension.

samedi 6 juin 2009

Africa - Voilà ce qu'on appelle ingénieux !

Dès que j'ai vu ce clip, je n'ai pas pu m'empêcher de le partager avec vous, mes âmes virtuelles bien-aimées.

À la fois stupéfiant, saisissant, renversant, hallucinant et enivrant !

À voir A-B-S-O-L-U-M-E-N-T !!!!!


Petit conseil : fermez les yeux au début de la vidéo pour réellement entendre l'orage et mettez votre son au maximum.

Vous en demeurerez bouche bée... Donnez m'en des nouvelles et bon visionnement ! :-)


jeudi 4 juin 2009

Congé de maladie

Me sentant très près de l’épuisement professionnel, j’avais un urgent besoin de prendre quelques jours de congé, mais je savais bien que certains dirigeants ne me donneraient pas l’autorisation de quitter le travail.

Je me suis alors dit que si j’agissais comme quelqu’un qui a quelque peu perdu la boule, ils me diraient sûrement d’aller me reposer.

Je me suis donc arrangée pour me suspendre du plafond tout en émettant des sons étranges. D’un air ahuri, Lorraine, ma collègue de travail, m’a immédiatement demandé ce que je fabriquais et je lui ai répondu que j’essayais d’imiter une ampoule électrique pour que les dirigeants se rendent bien compte que j’avais perdu la tête et m’accorderaient ainsi deux ou trois jours de congé.

Quelques minutes plus tard, Pierre-André, un des dirigeants, est entré dans mon bureau et a demandé :

« Mais, pour l’amour du ciel, veux-tu bien me dire ce que tu fais là, Rosie ? »

Je lui ai tout bonnement répliqué que j’étais désormais une ampoule électrique.

Stupéfait et tombant à la renverse, Pierre-André a déclaré : « Il est évident que tu souffres de surmenage ! Rentre chez toi et repose-toi bien pendant au moins une semaine. Va, ma chère, va ! »
Sans attendre un instant de plus, j’ai sauté sur le sol et suis sortie de l’immeuble.

Quand ma collègue de travail m’a suivie, Pierre-André lui a demandé : « Mais où crois-tu aller comme ça, Lorraine ? »


Elle lui a répondu : « Moi aussi, je rentre à la maison. Je ne peux pas travailler à la noirceur. »


Tiens ? Un de nos arbres fruitiers ! Me demande si je n'ai pas confectionné un autre petit vin frelaté avec les merveilles de mon jardin... :-)