vendredi 26 février 2010

Des coq-à-l`âne, comme ça, pour vous amuser...

Dans un premier temps, je tiens à vous remercier toutes et tous pour vos paroles à la fois tendres, douces, encourageantes et apaisantes. Votre amitié, bien qu'elle soit virtuelle dans la plupart des cas, m'est désormais indispensable et je vous suis des plus reconnaissantes pour tout l'appui que vous m'apportez.

Finalement, ça va un peu mieux. Les tuiles tombent toujours, mais leur vitesse n'est pas aussi vertigineuse et par conséquent, elles m'étourdissent un peu moins. Ça va aller, mais je vais prendre le temps de panser mes plaies.

J'ai toujours cru au pouvoir de l'humour et au fait qu'il guérit tout, comme son ami le temps, d'ailleurs...

Voici donc un premier clin d'oeil d'une page quelque peu fantaisiste... Il s'agit, en fait, de déterminer la nationalité de Jésus.


Il y a 3 preuves que Jésus était Juif :
1. Il a repris l'entreprise de son père.
2. Il vécut chez ses parents jusqu'à l'âge de 33 ans.
3. Il croyait que sa mère était vierge, alors que, elle, croyait que lui était Dieu.

Il y a 3 preuves que Jésus était Mexicain :
1. Son prénom était Jésus.
2. Il était bilingue.
3. Il était continuellement persécuté par les autorités.

Il y a 3 preuves que Jésus était Noir :
1. Il appelait tout le monde 'mon frère'.
2. Il aimait le gospel.
3. Il n'a jamais pu obtenir un procès juste et équitable.

Il y a 3 preuves que Jésus était Italien :
1. Il parlait avec ses mains.
2. Il buvait du vin à chaque repas.
3. Il travaillait dans la construction.

Il y a 3 preuves que Jésus était Californien :
1. Il ne se coupait jamais les cheveux.
2. Il se promenait pieds nus.
3. Il s'est parti une nouvelle religion.

Il y a 3 preuves que Jésus était Québécois :
1. Il ne s'est jamais marié.
2. Il racontait sans cesse des histoires incroyables.
3. Saint-Jean-Baptiste était un de ses meilleurs amis.



Mais il y a surtout 3 preuves indiscutables que Jésus était une femme!!!!!
1. À quelques minutes d'avis et sans provisions, il arrivait à nourrir une foule.
2. Il a toujours essayé d'expliquer son message aux hommes qui, même s'ils étaient pleins de bonne volonté, n'ont jamais rien compris.

3. Même une fois mort, il a dû se lever parce qu'il restait encore du travail à faire.


Et voilà!

Au fait, en parlant de femmes, en voici deux que j'ai dénichées parmi les milliers de photos qui reposent dans mon sous-sol. En fait, elles se trouvaient dans le tiroir de la table de chevet de ma maman, à la Résidence. Il s'agit de ma fille et de moi-même, un petit gage que j'avais remis à mes parents en 1990, au cours du temps des fêtes.




Et, voici une photo de ma fille que j'ai prise au début du mois, quand elle faisait tout pour me remonter le moral... Pour vous montrer à quel point le temps nous file entre les doigts!



Ouf...

En guise de conclusion à ce méli-mélo général, (je vous jure que c'est le grand chaos dans ma petite tête), je vous propose ces trois clips qui m'ont fait rire aux larmes... Allez, mes amis, prenez les 10 petites minutes qu'il vous faudra pour visionner ceux-ci et, rions, rions, il en restera toujours quelque chose! :D







jeudi 18 février 2010

Je ne me reconnais plus.

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point vous m’avez manqué, mes chères âmes virtuelles que j’aime tant, mais je ne voulais surtout pas vous importuner avec ma liste de plaintes et de doléances…

Depuis les tout premiers débuts de ce blogue, je me suis toujours promis de vous divertir, de vous faire rire et de tenter de vous faire oublier les tracas, les soucis et les problèmes qui viennent obscurcir nos journées que l’on voudrait toujours pleines de soleil.

Cependant, je me trouve devant l’impossibilité d’écrire depuis quelque temps… Je ne veux pas vous casser les pieds avec les difficultés que je traverse, car tout le monde a ses propres problèmes et vous n’avez certainement pas besoin de lire les miens pour vous remonter le moral.

Bon, ça va, je vais vous en parler un peu…

Depuis le décès de maman, je n’ai pas arrêté de travailler, de danser, de confectionner de nouveaux plats et desserts, de m’étourdir, de bavarder, de rire aux éclats, d’écrire, de faire tout et n’importe quoi pour oublier… Pour oublier sa triste vie, pour oublier ses frères et ses sœurs dont je n’ai connu l’existence que récemment et par accident, pour oublier cette douleur au creux du cœur qui semble ne pas vouloir s’apaiser, pour tout simplement oublier.

Mais voilà qu’au cours du temps des fêtes, j’ai dû m’arrêter un peu pour arriver au 25 décembre à temps, comme tout le monde, et je ne pouvais plus oublier. Je devais faire face à l’avalanche de tuiles qui me sont tombées sur la tête depuis janvier 2009… Eh oui, bordel, janvier 2009! Je résume brièvement les faits saillants de cette crissssssse d’année et des deux derniers mois de 2010 :

1. En raison de la crise économique qui était plus grave aux É.-U. qu’ici, nous avons perdu un de nos clients les plus importants dont le siège social se trouvait en Californie. L’entreprise que gérait ce client a malheureusement déclaré faillite et nous en ressentons toujours et encore les conséquences financières.

2. Depuis ce temps, mon Amerloque s’inquiète pour tout et pour rien, s’emporte constamment et selon moi, est en train de traverser une vilaine andropause. Comme je subis la version féminine de celle-ci, nous sommes à prendre avec des pincettes et notre vie romantique vogue à la dérive. Cependant, le bateau sur laquelle elle se trouve ne prend pas encore l’eau, alors je me dis qu’il y a de l’espoir… ;)

3. Toujours compte tenu de cette foutue crise économique, l’Amerloque et moi consacrons beaucoup plus d’efforts à notre seconde entreprise qui est celle de la danse de bal. Nous les enseignons toutes -sur une base individuelle, donc en ligne, et désormais aussi en couples- (Valse, Foxtrot, Quickstep, Tango, Samba, Chacha, Rumba, Jive, Tango argentin, Valse viennoise, East Coast Swing, West Coast Swing, Passo Doble, Bachata, Bossa Nova, et j’en passe), mais comme nous sommes (et serons sans doute toujours) des apprenants, nous devons également suivre des cours privés de danse et surtout, pratiquer les chorégraphies qui nous sont données. Ce qui veut dire que nous dansons en moyenne 30 heures par semaine, en plus de gérer notre entreprise de traduction. Et je ne parle pas de la bouffe à préparer, du ménage, du lavage, enfin, du train-train quotidien… Le sommeil? Connais pas…

4. Ma maman est décédée le lundi 15 juin dernier et je ne m’en suis pas encore remise. Dès que je semble reprendre un peu du poil de la bête, il se produit un événement qui me rappelle cette terrible perte. Comme je suis enfant unique, j’ai dû me battre en 2005 avec la Cour supérieure pour obtenir une Curatelle de sa personne et de ses biens, quand elle a été déclarée incapable de prendre soin d’elle-même. Longue et pénible histoire que je vous raconterai bien un jour… Pour résumer, maman était une citoyenne québécoise et moi, je suis en Ontario. Les lois diffèrent tellement d’une province à l’autre que mon avocat (qui est au Québec) m’assure que j’aurais eu moins de difficultés avec toute la paperasse si j’habitais en Afrique. C’est vraiment tout dire… Au train où vont les choses, je crois que je verrai la fin de toutes ces chinoiseries légales et contraintes paperassières vers le prochain temps des fêtes…

5. En septembre dernier, les salles de bain de l’endroit où nous enseignons la danse ont subi des travaux de rénovation importants. Comme d’habitude, j’y fais mon petit pipi, mais comme je suis toujours aussi distraite, ne me rends pas compte que j’ai posé ma semelle de soulier feutré sur de l’adhésif servant à coller des tuiles de céramique. M’en retourne sur le plancher de danse et devant mes élèves (et mon Amerloque), fait une chute qui, selon les dires de mon entourage, est incroyablement burlesque. Cependant, mon genou gauche me fait souffrir depuis et je fais de la physiothérapie tous les deux samedis. Par ailleurs, j’ai tombé en MARCHANT sur le plancher et non en y esquissant des pas de danse… L’orgueil en a pris un coup tout comme mes lunettes… Comme je suis myope comme une taupe, je dois porter mes lentilles que j’ai laissées de côté depuis quelques mois et développe une infection oculaire qui effraie même mes animaux…

6. Ah, le Temps des fêtes est à nos portes, accompagné de la grippe porcine… Des gens que nous n’avons pas vus depuis belle lurette se pointent à la maison sans crier gare, l’alcool coule à flots trop gros, on mange n’importe quoi comme des affamés et à des heures incongrues, on dort mal, on héberge et on s’amuse (?)… On me fait revivre les détails du décès de maman, on me rappelle certaines choses que je veux à tout prix oublier et on s’en retourne chez soi bien nourris, logés et heureux. Le blues me guette et finalement m’attaque sans merci.

7. Plus récemment, au début de janvier plus précisément, je tente de communiquer avec une de nos anciennes enseignantes de danse pour l’inviter à déjeuner, puisque je ne l’avais pas revue depuis juillet. Son époux répond à mon appel et déclare qu’elle est décédée le 19 décembre dernier à la suite d’un cancer des plus agressifs. Il me dit qu’il se doutait bien qu’il avait oublié d’appeler certaines de ses amies. Déprime totale…

8. Toujours en janvier, mais vers la fin du mois, un des collègues qui travaille avec ma fille meurt subitement à l’âge de 48 ans. On croit à une crise cardiaque, mais à la suite des obsèques, on apprend qu’une autopsie a été effectuée et que Michael est décédé après s’être étouffé… Il se serait apparemment réveillé au cours de la nuit avec une petite fringale, est descendu à la cuisine pour grignoter un biscuit accompagné d’un verre de lait et s’est mortellement étouffé. Il a été incapable de crier au secours et sa femme l’a découvert le lendemain matin. On a retrouvé les traces de son biscuit dans son œsophage… Mourir, comme ça, bêtement. Père de 3 enfants et époux d’une veuve éplorée… Bien que la crise d'existentialisme se vive normalement dans la vingtaine ou à la rigueur, dans la trentaine, je traverse la mienne dans ma cinquantaine... Ou s'agirait-il tout simplement de ma deuxième?

9. Port-Au-Prince… Des milliers et des milliers de morts… Je veux de tout mon cœur et de toute mon âme m’y rendre pour voir si je peux aider. Je me fais traiter d’égoïste et on me dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même. On me dit aussi que je n’ai pas le droit de me laisser aller ainsi. Pas le droit? Ah bon… À qui dois-je donc demander la permission?

10. Il y a deux semaines, ma fifille m’apprend qu’elle veut fréquenter le Randolph Academy (école privée qui se spécialise dans la danse, le théâtre, l’impro, le chant, la musique, bref, les arts), et qu’elle laisse tomber son bac en psycho pour le moment… Les frais de scolarité sont exorbitants, mais là n’est pas la question… L’Amerloque est tout à fait contre son choix, mais s’abstient bien d’en faire part à notre fifille, mais pas à moi. Les foudres de l’Amerloque sont phénoménales et mes oreilles n’en peuvent plus.

11. Mon médecin m’apprend que je souffre de surmenage (non… vraiment?) et je dois subir toutes sortes d’analyses médicales jeudi prochain. On va «explorer un peu», me dit-il… Hum…. Ce n’est pas trop rassurant, selon moi…

12. Dimanche dernier, le jour de la Saint-Valentin, nous célébrons le 80e anniversaire de naissance de notre professeur de danse privée. En passant, on jurerait qu’il a moins de 60 ans et sa joie de vivre est des plus contagieuses. Madison, sa petite-fille de 4 ans, est à la fête et ayant levé le coude à plusieurs reprises (chose que je fais un peu trop fréquemment à mon goût depuis juin dernier), je décide de la soulever dans mes bras et de valser avec elle. Conséquence : tour de reins absolument insoutenable, mais comme je dois continuer de danser, Motrin et vino font bon ménage…

Voilà, mes ami(e)s… Aviez-vous vraiment besoin de lire tout cela? Je voulais vous épargner mes déboires, parce qu’au fond, tout le monde doit faire face un jour ou l’autre aux difficultés que la vie nous présente et l’objectif de mon blogue est, comme mentionné au début de cette tirade, de divertir, d’amuser et, à la rigueur, de faire réfléchir un peu…

Je suis désolée de vous avoir cassé les pieds et les oreilles avec mes histoires qui sont, somme toute, pas mal insignifiantes, mais je devais vous donner une explication pour ce silence inhabituel.

Pour me faire pardonner (un peu), je vous offre ces deux photos.

La première reflète la couleur de mon âme et la seconde a été prise le 18 janvier 1950, au Club Canadien de Montréal (existe-t-il toujours?). Il s’agit de maman et de papa, le jour de leur mariage, avant de partir en voyage de noces. Eh oui… J’ai commencé à faire le tri des milliers de photos que j’ai reçues en «héritage»… Des larmes, encore des larmes. N’empêche que j’adore cette photo…

Je termine cette espèce de lettre ouverte avec les paroles (modifiées, bien entendu, pour les besoins de la cause) d’une chanson de Ferland.


Maman, Papa, Maman
Votre fille passe un mauvais moment
Y’a d’la brume dans sa galaxie…


Et à tous ceux et celles qui m’ont écrit, je vous remercie du fond du cœur pour vos paroles apaisantes et je tiens à vous dire que je vous aime inconditionnellement.